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Frédéric Dard: Cette mort dont tu parlais

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Frédéric Dard Cette mort dont tu parlais

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Retraité précoce, un fonctionnaire rencontre une jeune femme par petite annonce et l’emmène vivre dans une ferme de Sologne. Mais le fils qu’elle a déjà, sous des dehors charmants, est une petite frappe inquiétante et perverse. Elle-même… — En somme, vous êtes heureux ? — C’est un grand mot… — Elle paraît gentille. Peut-être un peu trop, non ? Dans un climat d’érotisme et de peur, de cupidité et de haines contenues, Frédéric Dard nous montre, avec sa cruauté baroque jusqu’où peut conduire l’asservissement sexuel. Et c’est terrible.

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— On vous donnerait dix ans de moins. Mina, sans vos verres…

— Hélas !…

Je lui ai pris les lunettes des mains et j’ai fait ce que tous les gens qui ne portent pas de lunettes font en pareil cas, je les ai posées sur mon nez.

— Vous allez écarter les branches ! a-t-elle protesté.

D’un geste preste, elle s’en est emparée… Je l’ai laissé faire, sourcils froncés.

— Dites-moi, ma chère Mina…

Elle avait récupéré son air grave et calme.

— Oui, Paul ?

— Vos verres sont de simples vitres qui n’altèrent pas une vue normale ?

— Apparemment, a-t-elle murmuré. En réalité, ils sont filtrants. Je ne suis ni myope ni presbyte, mais je souffre de conjonctivite. Si je ne portais pas de lunettes, au bout d’une heure, je ressemblerais à un lapin russe, avec le tour des yeux rouges… Vous aimez ça ?

Je me suis un peu forcé à rire, mais le cœur n’y était pas. Pour tout vous dire, je ne savais quelle attitude je devais adopter. Je redoutais d’avoir l’air idiot en jouant les tendres époux, car la façon dont nous nous étions connus invitait à beaucoup de retenue… D’autre part, mes gestes gourmés, je le sentais bien, me faisaient ressembler à un pasteur.

Nous avons peu parlé durant le repas et nous possédions un bon prétexte à ce mutisme : la chère était excellente. Seulement, une fois de retour à la voiture, j’ai senti qu’il fallait mettre pas mal de choses au point.

— Écoutez, Mina…

Elle a secoué la tête.

— Inutile, Paul, j’ai compris…

— Vous avez compris quoi ?

— Votre état d’esprit. Vous vous dites depuis Paris que vous avez commis une folie en m’épousant et si vous vous écoutiez vous me débarqueriez au bord de la route, non ?

— Non, Mina… C’est pas ainsi que ça se passe là-dedans…

J’ai flanqué des coups de poing hargneux sur mon front.

— Comprenez-moi. Je ne regrette pas de vous avoir épousée. Seulement, je ne sais pas… Je ne sais pas faire, vous saisissez ? Il y a une telle froideur dans notre mariage que…

Elle est restée sans rien dire un moment.

— Eh bien, Paul, nous ferons chambre à part !

Elle se méprenait, ça m’a fichu dans une rogne noire.

J’ai freiné brutalement et me suis rangé sur le talus.

— Idiote, c’est pas ça… Je… Au contraire, je…

J’ignore comment ça s’est fait. J’avoue ne plus me souvenir de rien.

Toujours est-il qu’un instant plus tard elle était renversée sur le dossier de la banquette avec mes lèvres rivées aux siennes, tandis que mes mains maladroites s’empêtraient dans les lourds plis de sa robe.

CHAPITRE V

Je ne vous parlerai pas des jours qui ont suivi notre mariage. Du moins pas trop. Ils ont été vraiment extraordinaires et je ne pense pas les oublier jamais.

Moi qui avais farouchement voulu un mariage de raison, je m’apercevais à quel point la réalité m’éloignait de ce sage désir. Mina, sous son extérieur pondéré et calme, était une tornade et jamais je n’avais connu de maîtresse aussi ardente. Nos étreintes me rendaient fou. Elle possédait le corps le plus parfait que j’eusse jamais vu ; un corps de jeune fille, souple, brûlant, lascif, qui m’entraînait aussi loin dans la volupté qu’il était possible d’aller.

Sans le vouloir, ou plus exactement, en ne le voulant pas, j’avais réalisé l’union parfaite. Je me disais que si c’était cela, le mariage, j’avais été un rude crétin en ne me mariant pas plus tôt.

La grosse Valentine, chez qui nous continuions d’aller, de temps à autre, histoire de nous aérer un peu, n’en revenait pas. Je crois bien qu’elle était un peu mortifiée de s’être si lourdement trompée dans ses prédictions.

Les promenades jusque chez elle constituaient nos seules sorties. Nous passions les neuf dixièmes de notre temps dans la maison blanche, à accommoder celle-ci au goût de Mina qui était très sûr. Mais c’est le lit qui nous accaparait le plus. Nous y passions toutes nos matinées et une partie de l’après-midi. Nous faisions des repas fins à des heures insolites. Ainsi il nous arrivait de faire bombance au milieu de l’après-midi ou tard dans la nuit. C’était une existence étourdissante. Je ne pouvais demeurer trois minutes sans Mina. Je ne me lassais pas de l’embrasser et de la prendre dans mes bras en lui chuchotant des folies. Malgré sa nature véhémente, elle conservait des pudeurs d’adolescente et, dans les instants les plus ardents de nos amours, elle gardait une sorte de savante retenue qui me fouettait le sang.

Cela a duré neuf jours exactement et je ne pensais pas que ça puisse finir. Et puis, il y a eu cette lettre de son fils et le sortilège s’est arrêté comme s’arrête de tourner un manège forain quand on interrompt le courant.

Elle était pourtant gentille, cette lettre. Le jeune homme annonçait son retour d’Italie et nous souhaitait beaucoup de bonheur. Il s’excusait de ne pas nous rendre visite ainsi qu’il avait été convenu, car une mauvaise entorse le clouait dans l’appartement.

Ç’a été une douche glacée sur nos étreintes. Mina est redevenue une mère affolée qui redoutait le pire.

— Il faut que je rentre ! m’a-t-elle dit.

— Mais nous irons le voir tous les deux, ma chérie…

Elle a essuyé une larme furtive.

— Le voir n’est pas suffisant, Paul. Comprends qu’il est blessé et tout seul dans notre petit appartement…

J’ai eu envie de lui dire de ne pas s’inquiéter à ce sujet car je soupçonnais Dominique d’avoir recruté de la main-d’œuvre aux Beaux-Arts pour se faire soigner, mais je me suis abstenu. Mina aurait pu trouver cette opinion de mauvais goût…

Nous sommes partis aussitôt. Deux heures plus tard, nous arrivions à l’appartement. La porte n’en était pas fermée à clé et il y avait un billet épinglé sur le chambranle. « Entrez sans sonner. » Ce que nous avons fait.

Dominique était bel et bien seul. Vêtu d’une robe de chambre, il dessinait sur une chaise longue. Il avait la cheville gauche fortement bandée et son pied reposait sur un pouf.

Il a laissé tomber son esquisse en nous apercevant.

— Tiens ! a-t-il murmuré, v’là les amoureux !

Mina s’est jetée sur lui en pleurant. Moi, j’étais très ennuyé. J’en voulais au jeune homme de gâcher notre lune de miel. Pourtant je devais lui faire bon visage.

— Alors, mon vieux, que vous est-il arrivé ?

— Ne m’en parlez pas… C’est en descendant du train : un claquage, quoi ! J’en ai pour une quinzaine à ne pas pouvoir marcher…

Je l’aurais tué. Et pourtant, il était sympathique… Il me regardait avec de bons yeux un peu tristes.

— Ça marche, vous deux ?

J’ai rougi. Il devait souffrir du mariage de sa mère, mais il mettait un point d’honneur à jouer les désinvoltes.

— Tu souffres ? s’est inquiétée Mina en voyant qu’il ne pouvait réprimer une grimace.

— Ben, c’est assez sensible, oui…

Elle s’est tournée vers moi.

— Je vais rester ici, Paul, jusqu’à ce qu’il soit rétabli… J’espère que, que… vous ne m’en voudrez pas…

Tout de suite, je n’ai pas su que dire. Il y avait dans toute ma chair une intense navrance… J’avais mal à la pensée d’être privé d’elle… ne fût-ce que quelques jours. Il me la fallait. D’autre part, je comprenais sa réaction. Elle ne pouvait abandonner son garçon blessé dans cet appartement triste.

— Vous allez venir chez nous, Dominique… La campagne vous fera du bien…

Il m’a regardé, une petite lueur bizarre dans le regard.

— Vous parlez sérieusement ?

Mina m’a pris la main et l’a pressée avec force. Cette brutale caresse est entrée en moi comme un aiguillon de feu.

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