Frédéric Dard - Salut, mon pope !

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On a chouravé la Victoire de Samothrace. De quoi perdre la tête, nous aussi, les gars !
Heureusement que Pinaud se découvre des dons de Sherlock Holmes que personne n'aurait jamais soupçonnés.
Malheureusement, ça ne lui servira pas à grand-chose, car il va lui arriver un drôle de turbin sur le territoire de la belle Hellène.
Heureusement que je suis pote avec le destin et que Béru me tombe sur le poil au bon moment.
Malheureusement, ça crache épais dans le secteur. Heureusement que Béru se découvre une vocation de pope.
Tout ça n'est pas très orthodoxe, tout de même…

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— Voici Féfissa et Sakapélos, ma commandante, annonce ce dernier. En ce qui concerne Tédonksikon et Olimpiakokatris, je vous rappelle qu’ils ont été débarqués au Pirée : intoxication alimentaire !

— Ah ! fichtre [8] Il voulait dire « Ah ! foutre », mais devant moi il n’a pas osé. , murmure l’officier.

Il va compulser le livre de bord.

— Effectivement ces deux hommes ont été pris de vomissements et hospitalisés à l’escale du Pirée, convient-il.

Le livre de bord, c’est comme le port-salut : c’est écrit dessus !

En moi, y a mon petit lutin qui fait tilt.

Je ferme la porte de la cabine, pour rester seul avec les marins. C’est Sertékuis qui m’interprète. Grâce à lui, j’apprends que Féfissa et Sakapélos avant d’être engagés sur le Kavulom-Kavulos naviguaient tous deux à bord du Sibélétron , un pétrolier jaugeant dix mille tonneaux, dont trois de Juliénas. Leur bâtiment ayant pris feu, à la suite d’une imprudence de l’armateur qui avait jeté son cigare dans la citerne principale [9] Il était assuré par les Lloyds. , ils durent chercher du boulot ailleurs.

Je leur demande s’ils connaissaient les deux autres matelots engagés en même temps qu’eux et ils me répondent que non. Leurs certificats sont bons. Ces deux garçons ont l’air sérieux.

— Vous avez participé à l’embarquement de la « Victoire » à Marseille ? leur demandé-je.

Ils répondent négativement, ce qui signifie qu’ils branlent le chef de gauche à droite, puis de droite à gauche.

— Et au Pirée, vous avez aidé à la manœuvre de débarquement du fret ?

— Non, déclare Féfissa, nous autres, nous sommes mécaniciens et nous travaillons dans la chambre des machines.

Que ne le disaient-ils plus tôt.

— O.K., merci, les congédié-je.

Une main me frôle la hanche. Je constate avec un indicible effroi qu’elle appartient à Sertékuis.

— Vous avez des yeux merveilleux, me gazouille la matelote, j’adore les Françaises !

J’hésite entre lui expliquer à ma façon que je ne suis pas celle qu’il croit, ou le lui laisser croire histoire de rigoler. Pour prévenir toute fausse manœuvre je m’adosse à la cloison.

— Dites-moi, Sertékuis, je lui gazouille, vous avez des tuyaux à propos de Tédonksikon et Olimpiakokatris ?

— Comment cela, des tuyaux ? questionne-t-il, intéressé.

— D’où venaient ces deux hommes ?

— Ils avaient travaillé à bord d’un bateau américain, me renseigne la chère âme.

— Il y a un médecin à bord ?

Elle fronce ses sourcils peints comme ceux d’une poupée de porcelaine.

— Non, mais c’est le maître d’équipage qui fait fonction d’infirmier…

— J’aimerais le voir…

Sertékuis se penche sur moi et son souffle parfumé me file le vertigo.

— Vous êtes très exigeant, grand méchant ! s’enhardit-il.

Je me demande s’il va m’être possible de me contenir. Stoïque, je décide que oui.

— Quelle est votre lotion d’après rasage ? me susurre-t-il. Ce qu’elle sent bon !

« Va-te-faire-voir », de chez Milliat Frères, lui dis-je. C’est à base d’essence de nouilles en bâton.

Frôleuse, il laisse tomber un coin de son maillot pour dénuder son épaule gauche. Intenable, qu’elle est, le mousse. C’est votre San-A. chéri qui commence à s’en faire de la mousse, pour le coup !

— Allez me chercher le maître d’équipage ! enjoins-je.

Son regard de biche me virgule un reproche mouillé et il s’éloigne. Le commandant qui se demande ce que je suis devenu apparaît.

— L’interrogatoire de ces hommes vous a éclairé ? demande-t-il.

— Rien !

— Ah, lamente l’officier, pour un mystère c’est un mystère ! Venez donc prendre un autre punch.

Je m’apprête à céder à son invitation lorsqu’un grand bruit suivi d’un grand cri retentit. Nous courons le long de la coursive en direction du pont. Des marins cernent l’entrée du sas. Ça discute, ça gesticule…

Je fends la foule pour me pencher sur l’orifice. On ne distingue, au fond du puits, que la lumière immobile de la torche électrique. Aussitôt j’enjambe le rebord de métal et j’entreprends de dévaler l’escadrin de fer.

Parvenu au fond du sas je découvre Pinaud inanimé sur la trappe servant de plancher. Il a une guitare à l’équerre, ce qui prouve qu’elle est brisée. Il respire, mais son valdingue l’a estourbi vachement et il vagabonde présentement au pays du cirage noir.

— Il est mort ? me crie l’officier.

— Non, trouvez une corde assez longue pour qu’on puisse le remonter.

Je ramasse la loupiote qui, par miracle, ne s’est pas cassée, elle, et j’examine mon malheureux compagnon. M’est avis que l’enquête est râpée pour lui. Il porte une moche plaie à la calebasse et il est d’une pâleur de cire, et même de triste sire !

— Pinuche, appelé-je doucement ! Ça ne va pas, pépère ?

Niente ! Le silence !

Dieu merci, les cordages ne manquent pas sur un barlu et dix minutes plus tard mon pote est hissé sur le pont. On lui introduit le goulot d’une bouteille de rhum entre le râtelier et, tel le nouveau-né lorsqu’on a tranché le cordon qui lui permettait de vivre par personne interposée, voilà la Vieillasse qui tète. L’alcool le ranime. Il ouvre un vasistas poussiéreux et émet un cri de douleur.

— Et alors, voilà que tu exécutes le numéro des Cléran’s à toi tout seul, vieille Guenille bleue ? l’interpellé-je.

Plus vert qu’une pomme pas mûre posée sur un billard, qu’il est, Pinuche. Il a un spasme.

— Je souffre, bavoche-t-il.

Or, donc, précisément, le maître d’équipage que j’avais mandé pour mon usage personnel se pointe. Faut que je vous dise sans plus attendre qu’il s’agit d’une maîtresse d’équipage. J’ai déjà vu des grandes follingues en circulation, mais des comme cézigue jamais.

Grassouillet, avec des nichemards de cantinière, les cheveux longs et réunis en chignon, le postère qui se balade comme le balancier de votre horloge, du vert sur les paupières, du noir aux sourcils, un soupçon de rouge aux lèvres, des boucles d’oreilles et des chaussures à hauts talons. Marrant, ce bateau, vous ne trouvez pas ? Au cours de ma valeureuse existence j’ai appris à ne plus m’étonner de rien, pourtant je dois dire que cet équipage en délire me coupe le sifflet. Le maître d’équipage se penche sur Pinaud, le palpe délicatement et déclare un truc que Sertékuis me traduit aussitôt.

— Il a une double fracture de la jambe, une fracture du bassin et un traumatisme crânien.

Pour un début ça n’est pas si mal !

— Il y a un hôpital à Samothrace ? demandé-je.

— Oui.

— Alors aidez-moi à l’y conduire.

On amène un brancard. On y dépose le gémissant Pinuchet et, à grand-peine, on le descend dans la vedette automobile où Kessaclou se morfond.

Sertékuis et le maître d’équipage me font escorte. Le premier soutient la jambe brisée de la Vieillasse tandis que le second nettoie sa plaie à la tête.

— Que t’est-il arrivé ? demandé-je à mon cher vieux compagnon.

Il claque des dents à l’aide de son râtelier double corps à suspension hydraulique.

— Je remontais, et puis, à mi-hauteur, j’ai raté un échelon…

Il referme ses yeux que la souffrance révulse.

— C’est pas de chance, hein ?

— Non, lugubré-je, c’est vraiment pas de chance !

CHAPITRE V

DANS LEQUEL ÇA COMMENCE A CARBURER

Deux petites chattes, ces marines du Kavulom-Kavulos . La maîtresse d’équipage s’autorise à me faire de l’œil à travers ses longs cils, tandis que Sertékuis s’amuse à me glaglater le bout du lobe.

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