Frédéric Dard - Salut, mon pope !

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Salut, mon pope !: краткое содержание, описание и аннотация

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On a chouravé la Victoire de Samothrace. De quoi perdre la tête, nous aussi, les gars !
Heureusement que Pinaud se découvre des dons de Sherlock Holmes que personne n'aurait jamais soupçonnés.
Malheureusement, ça ne lui servira pas à grand-chose, car il va lui arriver un drôle de turbin sur le territoire de la belle Hellène.
Heureusement que je suis pote avec le destin et que Béru me tombe sur le poil au bon moment.
Malheureusement, ça crache épais dans le secteur. Heureusement que Béru se découvre une vocation de pope.
Tout ça n'est pas très orthodoxe, tout de même…

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Bath bled, murmuré-je.

— Oui, convient mon compagnon, dommage qu’il n’y ait pas de café dans les environs, je meurs de soif ! Ça doit être intéressant de passer ses vacances ici avec un bon fauteuil de toile et du muscadet frappé.

Un canot automobile danse le long du golfe clair.

— C’est pour nous conduire à bord, avertit Kessaclou.

Nous prenons place dans l’embarcation. Un marin vêtu de blanc se tient au volant. Il nous adresse un hochement de tête (étant donné leur réputation, les Grecs n’osent plus branler le chef) et actionne son démarreur.

Il y a une ambiance d’été, de vacances… Je dois faire un effort pour me dire que je suis ici en mission commandée. Et quelle mission ! Retrouver la « Victoire » de Samothrace !

Le Kavulom-Kavulos est mouillé (jusqu’à la ligne de flottaison) à un quart de mille du rivage. En quelques minutes nous abordons à l’échelle de coupée (destinée à l’origine aux rabbins) et nous grimpons à bord du bâtiment. Le commandant en second (devenu commandant en premier depuis l’hospitalisation de son supérieur) nous accueille dans un bel uniforme blanc qui le fait ressembler à un yachtman. A l’exception de sa moustache et de ses galons, il est blanc de bas en haut au point que quand il compisse un mur blanchi à la chaux on ne peut plus le voir.

C’est un homme d’une quarantaine d’années, svelte, beau gosse et aux gestes harmonieux.

— Heureux de vous accueillir, messieurs, nous fait-il en français.

Je lui serre la paluchette et je me tourne vers Kessaclou.

— Là encore nous allons pouvoir nous passer de vos services, mon cher, lui dis-je. Vous pouvez donc aller nous attendre dans le canot.

Rageur, humilié, ulcéré, meurtri, banni, refoulé, diminué, expulsé, déféqué, l’interprète redescend l’escalier.

— Avant toute chose, fais-je à l’officier, nous aimerions visiter la cale.

— A votre disposition, messieurs.

Et de nous entraîner à sa suite dans les flancs du barlu. La cale est divisée en deux parties, l’une plus petite que la seconde et la seconde beaucoup plus grande que la précédente. C’est dans cette dernière que nous débouchons.

Le local est vide, ce qui le fait paraître beaucoup plus vaste. Il me fait songer à la scène d’un grand théâtre lorsqu’elle est débarrassée de ses décors.

— C’est ici qu’était arrimée la « Victoire » ! nous dit l’officier en désignant quatre montants de fer boulonnés dans le plancher. Nous avions bloqué la caisse entre ces poutrelles métalliques spécialement fixées pour assurer à la statue un équilibre absolu.

Des filins d’acier pendent des tiges de fer. Le marin nous explique qu’ils ceinturaient la caisse et la rivaient littéralement au navire.

— On aurait pu mettre le bateau à la renverse sans que la statue ne bascule, précise-t-il.

J’examine le système de fixation, simple mais efficace. J’imagine mal qu’en cours de route quelques dégourdoches aient eu la possibilité matérielle de libérer le mastar colis et de le remplacer par un autre. Le poids énorme de la « Victoire » ne permet pas de la manœuvrer sans le concours de treuils et de palans, il eût fallu qu’une grande partie de l’équipage participât à l’opération, ce qui paraît impensable.

Combien d’hommes à bord ? m’enquiers-je.

— Trente-quatre, officiers compris.

Il a soulevé son sourcil gauche, ce qui ne signifie pas à première vue qu’il soit inscrit au parti communiste, mais qui dénote de sa part une certaine surprise.

— Avez-vous engagé des éléments nouveaux en vue de ce transport ?

Cette fois il lève son sourcil droit, ce qui n’indique pas forcément sa sympathie pour maître Tixier-Vignancour mais bien une progression dans la surprise.

— Qu’entendez-vous par-là ?

Je lui suave du Colgate de la bonne cuvée.

— Ma question est pourtant fort simple. Au moment de quitter votre port d’attache pour Marseille, avez-vous engagé de nouveaux marins ?

— Sans doute, répond l’officier. Les équipages se défont et se refont. Je pense que nous avons dû enrôler une demi-douzaine d’hommes à Patras avant de prendre la mer.

— Il me serait agréable de m’entretenir avec eux !

Cette fois, l’officier ouvre toute grande sa bouche, ce qui ne veut pas dire qu’il souffre des végétations, mais qui démontre que sa surprise arrive à son paroxysme.

— Je ne comprends pas pourquoi ? finit-il par murmurer, profitant de ce qu’il a le bec ouvert.

Je lui répondrais bien que son incompréhension me laisse aussi froid : qu’un nez de chien, qu’une main de femme, qu’un cœur de contractuel, que le bec verseur d’un esquimau souffrant de la prostate, qu’un souvenir professionnel de Paul-Emile Victor ou qu’une panne de chauffage dans la Galerie des glaces, seulement je suis un garçon bien élevé (merci à la Blédine Jacquemaire) et qui représente la France éternelle en terre étrangère. Je suis un ancien footballeur et c’est pourquoi quand en général des goals viennent se faire voir chez les Grecs, ils ne font pas comme chez eux, mais comme chez Zeus [4] C’est pas que ça vaille cher sur le plan littéraire, mais ça distrait ! .

— Simple formalité, éludé-je.

— Si vous voulez bien me suivre, je vais consulter le livre de bord !

J’o-ké-je.

— Tu viens ? demandé-je à Pinuche.

Ce dernier est à quatre pattes à l’autre bout de la cale.

— Un moment, dit-il d’une voix chevrotante, je procède au relevé de certains indices.

Retenant mon début d’hilarité, je suis le commandant en second jusqu’à sa cabine. Le Kavulom-Kavulos est un barlu moderne, magnifiquement équipé. On n’a rien négligé pour le confort de l’équipage en général et pour celui du commandant en (simple) particulier. Son appartement comprend : un salon avec vue sur la mer pourvu de sofas profonds comme des fosses marines et d’un piano aqueux ; un bureau plein de cartes (bridge et tarot) et orné d’une boussole, d’un sextant et d’un compas (ce dernier étant sous verre car le commandant qui est myope se le collait régulièrement dans l’œil) ; enfin d’une chambre à coucher possédant tout le confort et jusqu’à un lit.

C’est dans le bureau que l’officier m’introduit. J’évite de le précéder car être introduit par un Grec est toujours un instant délicat.

— Asseyez-vous, monsieur le commissaire. Que puis-je vous offrir ? Whisky, punch, porto ?

Connaissant les marins comme je les méconnais, je me hâte d’opter pour le punch, ce qui me vaut un sourire satisfait.

Il presse sur un timbre à deux drachmes et un mataf surgit. Le personnage est assez singulier pour solliciter mon attention. Je me demande s’il s’agit d’un matelot ou d’une matelote (d’anguille car il trémousse du sac à miches). Il est mince, avec des formes au deuxième et au rez-de-chaussée. Il a les yeux faits, un soupçon de rouge à lèvres, des souliers à talons hauts et ses tifs sont si longs qu’il les noue sur sa nuque au moyen d’un ruban de velours.

— Sertékuis, préparez-nous deux punchs ! ordonne mon mentor, lequel est un peu cuit par l’alcool (ce qui est normal puisqu’un mentor n’est jamais cru).

— Avec du citron vert, chéri ? roucoule le steward.

Le commandant lui fait les gros yeux et opine. Il a envie d’opiner dès qu’il voit Sertékuis.

Tandis que la matelote opère, l’officier compulse le livre de bord. Il feuillette lentement les pages car elles sont entièrement écrites en grec, or, long nabot être grec soi-même de père en fils [5] On est davantage grec de père en fils que de mère en fille. les caractères de cet alphabet sont difficiles à lire.

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