Frédéric Dard - Salut, mon pope !

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On a chouravé la Victoire de Samothrace. De quoi perdre la tête, nous aussi, les gars !
Heureusement que Pinaud se découvre des dons de Sherlock Holmes que personne n'aurait jamais soupçonnés.
Malheureusement, ça ne lui servira pas à grand-chose, car il va lui arriver un drôle de turbin sur le territoire de la belle Hellène.
Heureusement que je suis pote avec le destin et que Béru me tombe sur le poil au bon moment.
Malheureusement, ça crache épais dans le secteur. Heureusement que Béru se découvre une vocation de pope.
Tout ça n'est pas très orthodoxe, tout de même…

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Bien causé, hein ?

L’officier opine. Faut lui apprivoiser le sens de l’honneur à ce navigateur ! Il aurait dû être japonais, le cher homme ! Ça paraît désuet, de nos jours, l’honneur ! C’est comme les canotiers, ça fait ustensile de revue, rétrospective, quoi ! Bravo Maurice ! Même chez les truands c’est périmé. Ils se sont trop embourgeoisés pour en conserver.

— Commandant, combien de temps avez-vous passé à Marseille ?

— Trois jours, fait-il. Pourquoi ?

Je m’abstiens de lui répondre. Si je commence à lui expliquer chacune de mes questions on sera là encore demain !

— Vos marins ont débarqué ?

— Deux jours de suite, oui, pourquoi ?

— Et vous ?

— Je suis allé jusqu’à Nice voir des parents.

— Si bien qu’il n’y avait que des effectifs réduits à bord durant cette escale ?

— En somme oui, pourquoi ?

Là, je me fends d’un bout d’explication :

— Supposons que certains de vos hommes eussent été soudoyés…

Mouvement indigné de Komtulagros. Je le calme d’un nouveau sourire aussi mielleux que la pâtisserie du patelin.

— J’ai dit : supposons, commandant, car je suis ici pour supposer. Notre métier l’exige… Donc, supposons que certains membres de votre équipage eussent été soudoyés, ils auraient pu procéder au chargement d’un emballage semblable à celui de la « Victoire » ?

— Difficile !

— Mais possible ?

— A condition qu’un grand nombre soit dans le coup, ce que je vous interdis de penser ! gronde Komtulagros.

— Pendant vos trois jours à quai, vous avez embarqué du fret ?

— Des automobiles.

— Que vous avez débarquées au Pirée ?

— Exact, pourquoi ?

J’allume une cigarette car le panneau interdisant de fumer est rédigé en grec et je ne suis pas susceptible de le lire.

— Je vais vous soumettre une hypothèse, commandant. Je compte sur votre honneur de marin pour me dire si elle est possible ou non. Est-ce qu’on a pu charger dans la cale, à Marseille, un double de la caisse contenant la « Victoire » et débarquer la vraie caisse, camouflée ou non, au Pirée ? Réfléchissez, faites taire votre indignation et répondez-moi franchement.

Effectivement, son raisin méditerranéen bouillonne dans ses veines. Son naze en bleuit. V’là qu’il se met à ressembler au drapeau hellène, Komtulagros ! Il se contient pourtant et gamberge longuement, le regard perdu dans une fissure du plaftard.

— Non, fait-il enfin… A la rigueur, on aurait pu charger la fausse caisse à Marseille, mais on n’aurait pu débarquer la vraie au Pirée car j’ai surveillé personnellement le débarquement du fret. On n’a descendu au Pirée que des voitures.

— Et à Samothrace, commandant ?

Il hoche la tête.

— Sûrement pas. L’accès de l’île est très difficile et c’est pourquoi mon bateau a été choisi… Pour descendre la caisse on a dû utiliser les moyens du bord car il n’existe aucune grue dans l’île. Il n’y a pratiquement pas de port, mais seulement des mouillages.

Il se redresse sur son oreiller et agite son index sous mon nez.

— Vous perdez votre temps, commissaire ! Sur l’honneur j’affirme qu’il a été impossible de débarquer cette statue depuis qu’elle a été placée à mon bord ! En conclusion c’est la fausse caisse qui fut chargée à Marseille et la substitution a eu lieu en France !

Je comprends qu’il sera désormais impossible de lui arracher autre chose.

— Mes vœux de prompt et complet rétablissement, commandant, lui dis-je en m’inclinant civilement.

CHAPITRE IV

DANS LEQUEL JE VOUS MÈNE EN BATEAU !

Nous récupérons Kessaclou dans le couloir. Il paraît drôlement hargneux, le chétif interprète ; prêt à m’interpréter un enguirlandage de première en grec moderne. Il aime pas qu’on le traite comme un pot de résédas et qu’on le colle sur le balcon. Les hommes, plus ils sont petits, plus ils sont pétardiers.

— Vous avez du nouveau ? demande-t-il lorsque nous sommes sortis du centre hospitalier.

— Rien, lamenté-je. J’en arrive à penser que les dieux de l’Olympe nous ont fait une blague et ont déguisé la mère « Victoire » en bloc de fonte…

— Puis-je vous demander ce que vous comptez faire ?

— Visiter Samothrace et le Kavulom-Kavulos , réponds-je.

Kessaclou opine.

— Nous avons prévu un hélicoptère militaire pour vous conduire directement de Salonique dans l’île.

— Bravo ! vous faites bien les choses.

Pinuche marche en lui-même. Il baigne dans sa propre lumière intérieure. Je devine que des pensées sherlock-holmiennes gouttent de sa pauvre matière grise, comme d’un vieux robinet au joint usé.

— A quoi songes-tu ? demandé-je au fané.

Il se gratte le bout du lobe, marque un temps et déclare.

— J’attends d’avoir vu le bateau pour t’en faire part !

Un vrai mystère ambulant et déambulant, ce Pinuskos !

— Tu ne peux pas me dire tout de suite ?

— Que non point, je veux me rendre compte de visu .

Retour à l’aéroport. Une banane volante est là qui nous attend. Bientôt nous survolons la mer Egée à tire de pales. Cette fois, mon honorable, bien que vétuste confrère, s’abstient de pioncer. Ses paupières batraciennes font du morse. C’est beau la pensée humaine en action ! Quel plus noble spectacle en vérité qu’un homme aux prises avec les acrobaties de son cerveau ? Comme les chutes du Niagara, le grand cañon du Colorado, l’esplanade des Invalides et deux bras en V sont peu de chose comparativement ! Comme cela force le respect ! Comme cela impressionne ! Ça craque dans le cervelet de la Vieillasse ; ça gondole, ça tire-bouchonne, ça bouillonne.

— Après ce premier témoignage, quel est ton sentiment, noble marathonien de la déduction solitaire ?

— Faut voir, prudence-t-il.

— Mais encore, chère antiquité ?

— Je ne crois pas, en effet, que la « Victoire » ait été descendue au Pirée.

— Pourquoi ?

— Si le commandant a surveillé les opérations et s’ils n’ont débarqué aucune caisse, il n’est guère possible que la statue eût été retirée clandestinement du bateau, vu son poids considérable…

— Ce qui revient à dire ?

Qu’elle se trouve peut-être encore dans le « Kavulom-Kavulos » .

Je file sur mon camarade et néanmoins ami un coup de périscope vachement aigu.

— Tu te figures peut-être qu’on a pu planquer ce bloc de caillou dans le tiroir à cravates d’une des cabines ?

— Je demande à voir le bateau avant de poursuivre cette conversation, doctorise-t-il.

Impossible de lui en tirer davantage. Le sphinx, il est, Pinaud. Tous les Sherlock-Holmiens ont le culte du secret.

Quelques heures plus tard, notre ami Kessaclou nous désigne l’immensité bleu ardent. Au loin, une tache ocre est piquée sur la mer.

— Samothrace ! annonce-t-il.

Notre zinzin tournique avec un bruit de turbine au turbin.

Les contours de l’île se précisent. A mesure que nous approchons on distingue les escarpements rocheux, les fouilles (en bâton), le sanctuaire des Cabires, les côtes granitiques et, un peu en retrait dans une anse mal abritée des Vents des Dardanelles, un navire blanc au mât duquel flotte le pavillon grec. Mettez sur tout ça un soleil à faire bronzer un petit suisse, ajoutez des barres d’écume argentée, des reflets d’émeraude, une végétation luxuriante et vous obtiendrez la plus belle illustration pour calendrier des postes jamais réalisée.

— C’est beau, bêle le bon bonze.

Sa pauvre bouille couleur de poubelle est embellie par la noble lumière. Lorsque nous descendons de notre bulle de plexiglas, il semble irradié, le radieux.

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