Frédéric Dard - Salut, mon pope !

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - Salut, mon pope !» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1966, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Полицейский детектив, Иронический детектив, Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Salut, mon pope !: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Salut, mon pope !»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

On a chouravé la Victoire de Samothrace. De quoi perdre la tête, nous aussi, les gars !
Heureusement que Pinaud se découvre des dons de Sherlock Holmes que personne n'aurait jamais soupçonnés.
Malheureusement, ça ne lui servira pas à grand-chose, car il va lui arriver un drôle de turbin sur le territoire de la belle Hellène.
Heureusement que je suis pote avec le destin et que Béru me tombe sur le poil au bon moment.
Malheureusement, ça crache épais dans le secteur. Heureusement que Béru se découvre une vocation de pope.
Tout ça n'est pas très orthodoxe, tout de même…

Salut, mon pope ! — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Salut, mon pope !», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

C’est gentil à elles de me tenir compagnie dans la salle d’attente de l’hôpital de Samothrace pendant qu’un chirurgien opère le tendre Pinaud.

Je me dis que je pourrais peut-être questionner le maître d’équipage comme j’en avais primitivement l’intention.

Mais pas moyen de parler sérieusement avec ces deux folles. Elles en avaient classe d’être consignées à bord et cette récréation inattendue les survolte.

— Ecoute, joli cœur, dis-je à Sertékuis. La gaudriole est une chose, mais le turbin en est une autre. Tu vas demander à ton pote de me répondre, sinon je vais me montrer désagréable.

Ma sévérité ramène un peu de sérieux chez les linottes.

— Primo, fais-je, à bord de quel bateau américain naviguaient Olimpiakokatris et Tédonksikon ?

Mine de rien, cette mouche de Kessaclou se rapproche. Je l’avais oublié, celui-là. Je lui montre la lourde d’un geste autoritaire.

— Ça vous ennuierait d’aller vérifier dehors si le soleil se couche bien à l’ouest, ce soir ? lui lancé-je.

Il commence à prendre l’habitude de ces évictions. Il ne s’insurge même plus. Avouez qu’il manque de nouilles au bord du fion, le pauvre biquet. Etre interprète et avoir à me driver auprès de gens qui causent la langue de Molière aussi bien que moi, c’est un truc à vous filer des idées de chômage dans le bulbe. Il sort d’un pas à la fois traînant, feutré et nostalgique.

— Réponse ? fais-je à Sertékuis.

Cégnace me redresse le nœud de cravetouze, puis me tapote le revers.

— Ils étaient à bord du Good Luck To You , me renseigne-t-il.

— Qu’est-ce que c’est que cette bête ?

— Un yacht appartenant à une vieille actrice américaine, Barbara Slip, vous devez connaître ?

— Si je connais ! Qui ne la connaît, à part vous peut-être, bande d’endoffés. Une gloire du muet ! La reine d’Hollywood ! Seize fois mariée à seize milliardaires. Lorsque le cinoche se mit à causer elle dut se retirer des studios car elle était bègue. Pendant plusieurs années elle joua à la ville les Garbo, s’enveloppant dans les voiles (assez transparents) du mystère. Et puis, à la fin de la guerre, elle n’y tint plus et commandita un grand film en stéthoscope-douleurs dans lequel elle tenait le rôle d’une grand-mère dont le petit-fils est bègue. Afin de ne pas complexer le chiare elle se force à bégayer et exige de ses larbins qu’ils bégayassent aussi. Le film s’appelait en français : Je te le le et il est sorti en exclusivité dans un cinéma de La Muette.

La critique n’avait pas été tendre et Barbara Slip, ulcérée, se retira définitivement de la vie artistique.

— Que faisaient-ils à bord du Kavulom-Kavulos ? poursuis-je.

— La manœuvre courante.

— Ce sont des types sympathiques ?

Il secoue la tête en faisant la grimace du monsieur chargé d’exprimer les méfaits d’une vésicule biliaire bouffée aux mites.

— Des brutes, avoue-t-il.

Il baisse la voix.

— Tout à l’heure, vous avez demandé aux deux marins s’ils avaient participé au chargement de la « Victoire », je peux vous dire que ce sont Olimpiakokatris et Tédonksikon qui se sont chargés de la manœuvre à Marseille.

Je bondis.

— Hein ?

— Parfaitement, minaude la rapporteuse.

Je revois la scène telle que nous l’a restituée le journal télévisé. Des oriflammes grecques et françaises garnissaient le pont et l’ouverture de la cale était cernée par des draperies aux couleurs des deux nations.

Au moment où la précieuse caisse s’élevait dans les airs, les hymnes nationaux retentissaient et tout le monde se tenait au garde-à-vous… Sauf les marins chargés de la manœuvre !

Si vous pouviez voir le turbin de mon cerveau, vous seriez confondus, les gars ! Marcoule ! Que dis-je : Cap Kennedy !

— Quand les deux marins sont-ils tombés malades ?

Sertékuis se tourne vers la maîtresse d’équipage et traduit. Le renseignement m’arrive, catégorique : ils ont été pris de vomissements la veille de l’arrivée au Pirée.

— Etait-ce grave ?

L’infirmier opine (ce qui ne le change pas).

Intoxication alimentaire due à l’ingestion de conserve avariée. Il leur a administré des granulés de Zomplok double, mais devant l’inefficacité de ce médicament, il a conseillé au commandant de faire hospitaliser les deux marins.

— Donc, dis-je, ils n’ont pas participé au déchargement des voitures ?

— Non, puisqu’on les a eux-mêmes déchargés, plaisante Sertékuis qui a une forte envie de biaiser.

Ça s’assemble, ça se ressemble, ça coagule, ça ramasse, ça s’organise sous ma petite tronche.

— A quel hôpital les a-t-on conduits ?

— A l’hôpital Konokos.

— Et, depuis, vous êtes sans nouvelles d’eux ?

— On a eu autre chose à foutre, s’enhardit cette mâtine (qui doit embellir certains matins).

— Bon, vous allez rentrer à bord, décidé-je.

Il devient éploré, Sertékuis. Il n’admet pas cette prise de congé peu protocolaire. Il espérait secrètement la grande javouze romaine avec, en grand gala exceptionnel, Mon Culte sur le Parthénon en version sous-fifrée. Et puis voilà qu’au lieu de lui jouer Gratte-moi-l’Acropole-je-te-chatouillerai-le-Temple- de-Vénus, je l’envoie à la niche sans ménagement.

— On ne va pas se quitter comme ça, proteste-t-il, en me passant ses beaux bras autour du cou.

— Non, soupiré-je, on ne va pas se quitter comme ça !

Et, pour le lui prouver, je lui place un coup de genou dans les vibreuses. Ça devrait lui faire plaisir au demeurant, vu qu’il manœuvre dans le bas morcif, mais il prend un vilain teint plombé et se casse en deux.

Je le ranime d’une solide paire de tartes aux noyaux de quetsches. Ça lui redonne des couleurs. Il a les cannes qui applaudissent et les yeux qui font la pâte à beignet.

Le maître d’équipage me demande des explications. En grec ofkors . Ne parlant pas sa langue (et n’ayant aucune envie d’y goûter) je lui réponds avec mes poings. Comme ça il n’aura plus besoin de se peinturer les stores en vert, avec les lunettes de soleil que je viens de lui offrir il en a pour huit bons jours à se tremper les lampions dans de la camomille. Je refoule ce joyeux tandem jusqu’à la lourde derrière laquelle le citoyen Kessaclou est en train de s’exorbiter le radar.

— Reconduisez ces belles marinières jusqu’à leur barlu et tâchez de ne pas vous faire violer en cours de route ! dis-je à l’interprète.

— Du nouveau ? se permet-il.

— Non, mon dear , mens-je. Je suis comme la sœur Anne de madame Barbe-Bleue, je ne vois rien venir !

Kessaclou hausse les épaules et fait signe aux marins de lui filer le train. Pensif comme un roseau, je reviens dans la salle d’attente. La porte du bloc opératoire s’ouvre et la Vieillasse débouche à l’horizontale sur un chariot. On vient de réduire ses fractures [10] Pour faire réduire une fracture vous la mettez dans une casserole pleine d’eau et vous laissez chauffer sur le gaz, à feu doux, jusqu’à ce qu’elle soit complètement réduite. au même dénominateur et, sa souffrance étant calmée par des analgésiques, le cher homme arbore un visage détendu. Je l’escorte jusqu’à sa chambre. Couloirs faisant il me parle.

— J’ai des choses intéressantes à t’apprendre, San-A.

— Et peut-être que moi z’aussi, réponds-je.

— Mes investigations dans la cale et dans le sas ont porté leurs fruits.

— Et c’est du pur sucre ?

— Du positif ! murmure le bouquetin des Alpes.

Brave Pinuche tuméfié, brisé, disloqué, fracturé, facturé, fêlé, frêle, fébrile, flagellé, flageolant, flanellé, flétri, flexueux, cassé, fracassé, concassé, désossé, amenuisé et pourtant intact dans sa vie professionnelle. Constant ! Content ! Consentant ! Emietté mais uni ! Démantelé mais fort ! Plein de ressources et de sources ! Poulet jusqu’aux ergots.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Salut, mon pope !»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Salut, mon pope !» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Salut, mon pope !»

Обсуждение, отзывы о книге «Salut, mon pope !» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x