Frédéric Dard - Fais-moi des choses

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Fais-moi des choses: краткое содержание, описание и аннотация

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Allons, sois gentille, fais-moi des choses.
Des choses de la vie. Des choses du vit.
Des choses du vice.
Des choses qui te font perdre l'usage de la parole.
Des choses avec les doigts. Des choses avec le reste.
Des choses à la Camille-cinq-sens.
Oublie un instant ton existence merdique.
Entre avec Bérurier dans la ronde.
Dépose ta pudeur et ton slip au vestiaire. Et pénètre dans ce livre.
Tu n'y auras pas froid : il est climatisé.
Allez, viens ! Viens ! Viens !
Viens et, je t'en supplie, fais-moi des choses.
Je t'en ferai aussi, salope !

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Je reviens dans la piaule, lourde d’un coup de tatane furax. La môme est toute penaude au bord du lit. Ne sait comment s’excuser. « Je ne me rends pas compte, mon tempérament prend le dessus. »

Je la renverse sur le page.

— Que faites-vous ?

— Je termine ce que j’ai commencé, ma chérie. Les pannes de secteur ne sont pas bonnes pour l’organisme.

Elle repart en gueuleries insoutenables. Vraiment plus fort qu’elle. Quand je pense que j’ai eu calcé des nières dans des cinoches, des vieux Alcazar de quartier encore pourvus de loges. Fallait drôlement self-contrôler. Retenir la vapeur. Motus et vivendi ! M’en fous que les fossiles de la pension nous maudissent. Je tringle à leur santé.

La chère âme jouit en catastrophe. On se retrouve par terre, sur le tapis de basse laine, tout surpris d’y être. On filochait si tant follement qu’on est tombés du lit comme deux feuilles mortes, sans seulement s’en rendre compte.

Abigail se blottit contre moi.

— Mon amour, c’était merveilleux.

— Vous savez que je ne suis pas Jimmy Fratelli, objecté-je doucement.

— Je sais. Et je vous le répète, c’était merveilleux.

Allons, on tient le bon bout. Bientôt elle ira faire des bras d’honneur sur la tombe de son ancien amant.

Elles sont comme ça. Et ça se termine toujours ainsi, les passions.

Et donc, vu la tournure des choses, nous devons modifier nos batteries d’épaule et changer nos fusils. Pendant que je règle la mini-note à une taulière hermétique, parme jusque dans son maquillage, la vociférante Abigail va louer une bagnole à l’Agence Hertz voisine.

Une heure plus tard, nous roulons en direction de Vaginston (comme dit aussi Béru).

Une circulation dense. Quatre voies sur l’autoroute. C’est la môme qui pilote. Elle conduit très mal. Dix ans sans toucher un volant, ça te flanque des stigmates. Parfois elle donne trop de sauce et la Chevrolet bondit. D’autres fois, elle freine pile au ras d’un pare-choc.

Avant la capitale étatsunienne, nous stoppons dans un motel qui se nomme Pine Lodge Motel, because deux pins plus rabougris que parasols végètent de part et d’autre de l’enseigne lumineuse disposée en arceau.

On nous loue un pavillon de deux pièces, en forme de chalet suisse, situé à l’extrémité du groupe de constructions. Et je m’en félicite, tu ne peux pas t’imaginer comme, vu qu’ici, Abigail pourra pousser sa goualante à satiété sans trop rameuter les populations urbaines et orbaines.

Nouvelle installation.

— Peut-être serait-il mieux de ne pas aller au restaurant, préconisé-je. J’ai remarqué un magasin à grande surface dans le secteur je vais y faire l’emplette de quelques denrées consommables et vous les cuisiner à la française, chère fleur de mes sens.

Aussi taudis, aussi étoffé : je pars aux provisions, tel un gentil mari pendant que sa femme s’occupe des chiares.

Mon rôle d’égrotant est dur à tenir, compte tenu de ma superbe vitalité qui intéresse tant tellement les dames. J’ai beau m’efforcer aux petits pas, j’ai tendance à allonger mes compas. Ayant collé la tire au parking du supermarket, je m’accroche à un caddie (de Gascogne) à la débandade sur l’immense étendue goudronnée.

Juste avant que je ne franchisse l’immense porte du big magasin, une voix ricaneuse me retentit dans les trompes d’Eustache.

— Alors, grand-père, comment vont ces foutues artères ?

Je me détronche. Et, fatalitas, me trouve face à face avec Martin Fisher.

La déconvenue me ruisselle le long de la raie culière.

Je lui décoche un petit sourire malheureux, le même que doit fournir un écolier pris en flagrant délit de branlette par le proviseur.

Il a joué sa partie superbement, ce tordu, chapeau !

— Dites donc, continue le Mammouth en me posant une main de cinq kilogrammes sur l’épaule, vous êtes le docteur miracle ! La môme complètement guérie, sa permettant même de conduire une bagnole après seize ans de sirop, bravo !

Il porte un nouveau galure, plus épastouillant encore que le premier, avec le poil bien lustré et, me semble-t-il, un bord plus large. Fier conquérant, le flicard. Le bide gros commak, soutenu par une ceinture de cuir plus large que la courroie de transmission d’une batteuse. Il rit graisseux, regarde graisseux et de la mousse jubilatoire fleurit dégueulassement ses commissures.

— Je crois effectivement que j’ai des dons, articulé-je, comme si j’avais trente caramels mous dans la bouche.

— Elle a fait allusion au trésor ?

— Pas encore. Je ne brusque rien.

— Elle vous a suivi sans difficulté ?

— C’est elle qui m’a supplié de la faire évader de chez elle ; elle hait son vieux.

— Je vois !

Il voit ballepeau, ce gros con. Il croit voir seulement. Sa jubilation fait peine à constater. Si je m’écoutais, je lui filerais mon caddie dans les roupettes et je le planterais là.

— Va falloir s’occuper de notre petite histoire, à présent, cher ami, reprend l’éléphant. Ces trucs, moins on les laisse traîner, mieux ça vaut. D’autant qu’elle n’a plus grand-chose à vous refuser, hé ? Quelle séance, à Atlantic City ! Elle a foutu l’émoi dans tout le quartier avec ses cris de lionne dépucelée ; j’ai jamais entendu une fille gueuler aussi fort, vous la sodomisiez avec une brosse à chiendent ou quoi ?

— Je suis monté un peu fort, réponds-je.

— Je vois.

Il rigole encore, et sa bouille ressemble à une énorme motte de beurre au soleil.

— Vous ne savez pas, confrère ?

— Allez-y !

— Faudrait que cette affaire soit solutionnée dans les plus brefs délais. Le vieux Meredith a lancé cent flics privés sur vos talons, et vous aurez beau vous déguiser en ancien combattant de l’ American Legion, vous serez vite repéré. Déjà, vous avez un petit aperçu avec moi.

— Les privés n’ont pas vos dons exceptionnels, Martin.

Il repousse son grand bada à la noix afin de dégager son front de penseur.

— Les privés d’ici ne ressemblent pas aux vôtres qui passent leur temps à regarder des couples adultères par des trous de serrure et à noter l’adresse du pied-à-terre sur un carnet. Aux States ils sont fortiches. Je vous fous mon billet qu’en moins de quarante-huit heures la Cad’ du père Meredith stoppera devant votre nid d’amour. Croyez-moi : il faut agir vite.

— Je ferai ce que je pourrai.

Fisher change d’expression, son regard se met à ressembler à deux huîtres dans du vinaigre.

— Non, dit-il, vous allez faire ce qu’il faut. Je veux le magot avant demain soir, l’ami. C’est une question de vie ou de mort.

— Pour qui ? je demande.

Il remet son bitos au ras de ses sourcils.

— Devinez.

Puis il décrit une rotation pesante et emmène promener son nombril.

XII

APRES LE ZIZI. PAN, PAN !

Dans la vie, il existe les circonstances.

Sans elles, on cafouillerait. Ainsi, je vois nous deux, Abigail et moi, dans ce motel, s’il ne se produisait pas une circonstance très particulière dont tu vas avoir l’imprimeur plus loin, pas très, on risquerait de molasser dans des torpeurs, à bouffer mon frichti inspiré de Félicie et à se payer des parties de fesses. D’accord, je veux l’accoucher de son secret, miss Meredith, seulement il faut pas se pointer avec des bottes d’égoutier, non ? Mules de velours, pas coulés, regards feutrés. Et surtout attendre qu’elle veuille bien s’exprimer sur la question.

Je lui sers une nouvelle portion d’asperges qui la déguise en bande sonore sur la Révolution de 1789. Excepté deux-trois voisins intéressés et qui viennent rôdailler près de notre cambuse, la séance s’opère sans incident particulier. Elle a un tel besoin d’amour qu’elle en devient dingue, mam’selle Sautopaf.

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