Auguste Le Breton - Du rififi chez les femmes

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Du rififi chez les femmes: краткое содержание, описание и аннотация

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« Vicky de Berlin », la belle michetonneuse, tient le
, bar à filles de Bruxelles.
Les frères Napos, propriétaires du
décidé de racketter tous les bars de la ville.
Affrontement entre tenancières et tapineuses, entre caïds et faussaires. Le « beau Marcel », chargé de l'affaire des faux talbins, devra orchestrer les rivalités entre deux clans, les affaires de filles, de territoires qui ne font pas bon ménage.
Le grand classique de référence : Rififi entre nanas et malfrats qui jaspinent, argot pour des talbins, les polkas ou un territoire et vous avez la recette du grand polar à la française !
A la fin, un glossaire d'argot.
Né en 1913, Auguste Monfort vit une enfance perdue. Du monde ouvrier qui est le sien, il observe les élites avec curiosité. Naturellement, en autodidacte, il devient romancier décrivant les bas-fonds de Paris et des grandes capitales.
Biographie de l'auteur

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Un quart d’heure plus tard, il parvenait à l’angle de la rue du Cirque. Avant de virer, il redressa une Chevrolet noire stoppée boulevard Emile-Jacqmain. Un flic habillé se tenait au volant, deux civelots occupaient la banquette arrière. Les condés devaient être sur un coup. Marcel descendit la rue du Cirque se rangea non loin du Ration K . Avant de s’y entifler, il contempla les lettres qui balafraient la façade de rouge. Pas trop moche comme affaire ! Mais Vicky valait mieux que ça. C’était du mégotage. Quand il aurait achevé son boulot, il l’emmènerait dans le Sud. À Rio de Janeiro, il connaissait justement une boîte du tonnerre… Un truc qui coûterait grisole, mais qui, au moins, serait à la hauteur de Vicky. Désormais, c’est lui qui se chargerait de son avenir. Elle lui bottait cette fille. Et sans se l’avouer, lui aussi se sentait accroché. Bien sûr, ce serait pas du pichpin de lui faire abandonner sa taule aux Napos ! Elle qui l’avait créée. Mais un engagement était un engagement. Faudrait qu’elle le tienne… Ce qui ne l’empêcherait pas lui, avant de se faire la malle du bled, de dire deux mots au Bug. Ça, c’était affiché d’avance. Le Bug ciglerait tout en gros : les gifles et les insultes faites à Vicky. Du cousu main.

Il écrasa son cigarillo de sa semelle, escalada la marche, pénétra dans le casino. En soulevant le rideau de perles, il se cogna dans Quinze-Grammes qui, adossée au mur, se limait les ongles. Il lui tapota la joue :

— Ça va, bébé ?

Elle secoua une tête malheureuse.

— Pas plus que ça ! Y a du cri.

— Vicky ?

Elle acquiesça.

— Oui. Et autre chose. Elle vous attend.

Son doigt indiquait le bar. Il lâcha le rideau de perles. À part deux couples dans le fond, la piaule était vide. Il est vrai qu’il n’était que neuf heures ! Il tourna à gauche. Un journal étalé devant elle, Vicky se tenait à sa place habituelle. À portée de sa main baguée, un cendrier débordait de mégots. Elle leva le front. À la vue de son Julot, son regard, d’une fixité inquiétante, s’humanisa. Paluches à plat sur la table, il se pencha sur elle, lui effleura les cheveux des lèvres s’inquiéta :

— Quelque chose qui cloche, Vie ?

Elle poussa le canard vers lui. Son regard avait retrouvé son éclat dur.

— Mon rabatteur, lâcha-t-elle de sa voix rauque. Il s’est fait dessouder. Les poulets sont venus me chercher cet après-midi pour me le montrer. Pas joli à voir.

Il parcourut l’article qu’elle lui soulignait du doigt, se redressa.

— C’est le gars dont tu m’as parlé ?

Elle attrapa une Camel.

— Oui. Le seul homme qui m’a épaulée à mon arrivée ici. Et ces fumiers-là… éclata-t-elle brusquement, dans un élan sauvage.

Il s’étonna.

— T’es au parfum du mec qui…

— Bien sûr ! gronda-t-elle. Ça ne peut être que ces ordures de Napos !

Il tressaillit.

— T’en es sûre ?

— Non, mais c’est tout comme ! J’suis prête à le parier. Et j’finirai bien par savoir la vérité. Et quand j’la saurai…

Un éclair de haine jaillit de ses yeux glacés.

Il la fixa pensivement puis, la soulevant, l’attira contre lui. Elle se laissa faire. Sa Camel retomba sur la table. Son corps épousa le corps de l’homme qui l'avait soumise. Il dit, rivant son regard dans le sien :

— Tu peux plus prendre de décisions de ce genre, Vie ! Plus maintenant. Plus depuis que t’es maquée avec moi. Faudra t’y faire. Et n’oublie pas pourquoi j’suis ici, ni ce qu’on a décidé à Paris…

Elle se raidit. Son œil supplia.

— Mais Marcel, j’peux pas laisser ça là ! Si c’est eux qui l’ont tué, j’ai pas le droit de passer la main ! Ça serait dégueulasse ! C’était mon pote. Le seul que j’aie jamais eu ici. Le seul.

Elle approcha encore plus son visage. Du violet illumina ses prunelles.

— Faut me comprendre, Marcel ! Dieu sait si je t’ai à la bonne. Dieu sait si j’ferais n’importe quoi pour toi. Ce que j’aurais jamais pensé faire pour personne. Mais me demande pas d’écraser le coup si j’apprends la vérité ! J’pourrais pas attendre trois mois et voir ces salauds se balader tranquillement. J’pourrais pas, Marcel. J’vengerai James. Même si j’devais…

Une boule lui noua la gorge. Elle mollit. Deux larmes bordèrent ses cils. Elle acheva, se serrant violemment contre lui :

— … Même si j’devais te perdre.

Il lui caressa les cheveux d’un geste rude. Avec sa mentalité implacable, cette gonzesse le prenait aux tripes. Il l’apaisa d’une voix sourde.

— C’est bon, Vie. C’est bon. Mais tu m’as pas laissé finir. J’voulais te dire que maintenant tu n’es plus seule. Que tu le seras plus jamais. Et comme on va faire notre route ensemble… C’est normal que j’prenne tes patins. C’est pourquoi…

Sa main sous les cheveux lui malaxa la nuque.

— … Si on apprend que c’est les Napos qui ont rectifié ton pote…

Elle l’étreignit. Il laissa tomber :

— … C’est moi qui m’en occuperai. Et personne d’autre.

Elle ne dit rien. Ses ongles, tendrement, griffèrent le pardessus de son homme. Sa joue se frotta contre la sienne. Dans ses yeux brouillés, une petite lueur dansait… Elle les lui offrit dans un petit sourire puis tourna vivement le cou. Une portière claquait dans la rue. Deux secondes après, Véra s’engouffra dans le tapis en brandissant le Soir de Bruxelles . Elle paraissait excitée. À la vue de Vicky, elle s’immobilisa sur le seuil à côté de Quinze-Grammes. Ses quinquets s’écarquillèrent de saisissement. De quoi ? Vicky en larmes ? Bien le premier triage que ça lui arrivait ! Décidément, ce Marcel l’avait changée ! Mâchoires décrochées, elle bigla Quinze-Grammes :

— Remets-toi, soupira la gosse. T’en verras d’autres !

Véra se secoua et marcha sur Vicky en agitant son canard.

— T’as vu la nouvelle ?

Doucement, Vicky se dégagea de Marcel.

— Oui, fit-elle. J’la savais déjà cet après-midi.

La Bruxelloise s’assura que ceux du fond ne pouvaient entendre et grinça :

— Les Napos, non ?

Vicky eut vers Marcel un geste significatif : « Tu vois bien ? » Puis à Véra :

— On sait pas encore. Mais plus que sûr… Les fumiers !

Et, remarquant la chevelure en désordre de Véra, d’habitude soigneusement coiffée :

— Qu’est-ce qui t’arrive ? Tu t’es tapée ?

La Bruxelloise haussa les épaules.

— Presque. J’ai foutu une baffe dans la gueule à Raymonde… celle que t’as tondue à ras… Si t’avais vu sa moumoute valser…

Vicky fronça les sourcils.

— Pourquoi que t’as fait ça ?

Véra leva son journal.

— Quand j’ai lu ça, j’ai pas pu me retenir ! J’étais au Corne en train de becter. Et comme elle s’y trouvait aussi, seule à une table…

Vicky traduisit pour Marcel.

— C’est un bar-restaurant où vont tous les voyous de Bruxelles. Le Capricorne .

— Et c’est pas tout, reprit Véra. J’ai laissé le Flahute au rade. Qu’est-ce qu’il tient ! Poivre défoncé qu’il est. Et il n’arrête pas de débloquer. Il dit que c’est sa faute si James est canné et qu’il va le venger. Il dit qu’il connaît les mecs qui l’ont buté. En douce, je lui ai demandé si c’étaient pas les Napos. Mais il y avait trop de trèfle… Et puis, peut-être qu’il s’est méfié… Ou peut-être qu’il ne sait pas ce qu’il raconte… En tout cas, il m’a rembarrée et s’est remis à boire. Alors, j’ai laissé choir et j’suis venue t’affranchir. J’ai pensé que…

Vicky l’interrompit brièvement.

— Il est toujours là-bas ?

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