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Auguste Le Breton: Du rififi chez les femmes

Здесь есть возможность читать онлайн «Auguste Le Breton: Du rififi chez les femmes» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2010, ISBN: 978-2259212168, издательство: Éditions Plon, категория: Криминальный детектив / Крутой детектив / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Auguste Le Breton Du rififi chez les femmes

Du rififi chez les femmes: краткое содержание, описание и аннотация

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« Vicky de Berlin », la belle michetonneuse, tient le , bar à filles de Bruxelles. Les frères Napos, propriétaires du décidé de racketter tous les bars de la ville. Affrontement entre tenancières et tapineuses, entre caïds et faussaires. Le « beau Marcel », chargé de l'affaire des faux talbins, devra orchestrer les rivalités entre deux clans, les affaires de filles, de territoires qui ne font pas bon ménage. Le grand classique de référence : Rififi entre nanas et malfrats qui jaspinent, argot pour des talbins, les polkas ou un territoire et vous avez la recette du grand polar à la française ! A la fin, un glossaire d'argot. Né en 1913, Auguste Monfort vit une enfance perdue. Du monde ouvrier qui est le sien, il observe les élites avec curiosité. Naturellement, en autodidacte, il devient romancier décrivant les bas-fonds de Paris et des grandes capitales. Biographie de l'auteur

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Et brutal :

— Qu’est-ce que tu veux ?

Marcel, qui le dominait d’une bonne tête, éluda la question.

— T’as pas l’heure ?

La surprise joua sur la maigre frime du tueur. Il fronça les sourcils.

— Tu vas pas me faire croire que tu nous as dérangés pour nous réclamer l’heure ? Si t’as envie de rigoler…

— Ma montre s’est arrêtée, s’excusa Marcel doucement. C’est pourquoi…

— Mais tu viens de nous dire qu’on était exacts ! s’emporta le Bug qui, d’un geste machinal, sortit la main de sa ballade et retroussa sa manche : la droite.

Marcel y abaissa le regard, le releva, conseilla d’un ton neutre :

— À ta place, j’changerais ma toquante de poignet, mon pote ! Un bracelet, ça se porte au poignet gauche… Pas au droit.

Le Bug se raidit. Sa main replongea dans le manteau.

— Qu’est-ce que tu veux dire par là ?

Sa voix hargnait. Louis qui, alerté par la remarque, étudiait pensivement Marcel, retint son frère par le bras.

— Moi, rien ! soupira l’homme en gris. J’m’en fous ! Et si ça t’amuse de te la coller aux chevilles, ça te regarde. Mais…

Il scruta les deux frères, l’un après l’autre.

— … Les condés savent que le mec qui vient de flinguer le Flahute a un bracelet au poignet droit.

Marcel blousait un peu. Mais il suivait son idée. Le Bug éclata d’un rire jeune.

— Et après ? En quoi ça nous intéresse, à part que le Flahute était notre rabatteur ?

Marcel abandonna le comptoir et cracha son cigarillo.

— À supposer que des gonzes de votre boîte aient remarqué cette manie…

L’aîné, lui, venait d’entraver. Il étouffa un juron, lança un ordre en italien. Obéissant, le Bug défit sa toquante, la passa à l’autre poignet. Les dents de Marcel étincelèrent comme pour mordre. Il murmura :

— À présent, j’suis fixé. Tu viens de t’allonger, mon pote ! C’est bien vous qui avez repassé James.

Les deux Napos firent un pas en arrière. La pogne droite du Bug se volatilisa. Sa voix s’enfla :

— Et alors ? Ça veut dire ?

De son tabouret, le rouquin laissa couler vers eux un œil endormi. Dans le fond, les gars poursuivaient leur partie acharnée ; les dominos claquaient avec passion sur le bois de la table.

Pouces glissés dans sa ceinture grise en croco, d’où sortait discrètement la crosse du Smith que lui avait ramené le passeur. Marcel contempla le Bug en silence. Puis lâcha, très lentement :

— Ça veut dire que j’t’invite à la valse. En tête à tête… Maintenant, si ton frangin veut venir…

La poche du tueur se souleva d’un poil. Un petit rire agaçant fusa des lèvres de l’homme en gris. Il affranchit :

— T’avise pas de ça ! Tu sais que j’tire plus vite que toi ! J’te l’ai déjà dit.

Et plus rudement, le pouce droit sur la crosse du calibre :

— Rabaisse ta fouille !

Le tueur hésita. Il calculait ses chances. Vivement, son frère s’interposa. Il s’était rencardé sur Point-Bleu et savait qu’il disait vrai. Un mec capable de défourailler avec la rapidité de l’éclair… Fallait se montrer diplomate, quitte à…

— Allons, allons, dit-il rondement. On va pas se faire la guerre ! Vous oubliez l’accord qu’on a pris à Paris ?

Et à Marcel, d’un ton qu’il voulait amical :

— Pourquoi que tu t’intéresses tant à cette histoire ? T’es à Bruxelles pour affaires ou comme redresseur de torts ? Qu’est-ce que ça peut te foutre tout ça ?

— Rien ! fit Marcel sans perdre le Bug de vue. Le Flahute, j’m’en balance. Mais James était le pote de Vicky… et ça, tu vas le casquer, ajouta-t-il à l’adresse du tueur. Tout de suite. J’t’invite.

Les deux frères échangèrent un regard rapide. L’autre commençait à leur filer les chocottes. Il les surveillait, décontracté, flegmatique, sûr de lui. Le Bug devint d’un blanc crayeux. Un duel ? Jamais on ne lui avait proposé ça ! C’était une autre paire de manches que de flingoter un mec sans défense ! Dans sa profonde, son index frôla la gâchette, mais il n’osa pas. Il savait qu’il serait mort avant. Son œil alla chercher son frère, l’implora. Celui-ci, tout souriant, commença un mouvement tournant. Marcel se déplaça négligemment et l’avertit :

— Reste à côté de ton frère. Arrange-toi pour être toujours devant moi. Tu saisis ?

Louis écarta les bras, montrant ses mains vides.

— Mais enfin, Marcel ! Tu peux avoir confiance…

Ce dernier hocha une tête moqueuse.

— Je l’ai ! Mais reste devant moi.

Et ses yeux gris plantés brusquement dans ceux du tueur :

— Tu y es, Bug ? En route !

— Mais enfin, t’es dingue ! s’emporta l’aîné. Ni lui, ni moi n’avons buté James… pas plus que le Flahute !

— Sans blague ! ironisa Marcel. Ainsi c’est pas vous ?

Puis les traits brutalement durcis :

— Tous ceux de notre milieu ont été tirés de face ! Jamais de dos ! Y a pas de précédent ! Alors que le Flahute, même s’il n’était pas de chez nous… n’a pu être dessoudé que par un dégonflé… par une punaise… par un…

Il lança un bifton sur le comptoir, gronda :

— … En route, Bug !

Porcio dio ! jura Louis le Napo. Qu’est-ce que tu veux qu’on te raconte ?

— Rien ! jeta l’homme en gris. En route ! Tous les deux à la fois, si vous y tenez !

Louis serra les poings. Ce mec du Sud était un os à se farcir. Fallait le calmer, sinon…

Soudain, il crut avoir trouvé. Sa frite s’illumina. Il dit vivement :

— On a pas le droit de se tirer dedans ! Faut prévenir le Marquis et Pirate ! Tu sais ce qu’on a convenu ? Tu l’as fait ? Tu leur as tubé ?

Marcel se mordit les lèvres. Bon Dieu ! Vicky lui avait fait oublier le marché. Et Pirate, s’il butait les Napos, ne voudrait rien entendre, ne voudrait pas connaître les raisons. Il ne connaissait qu’une chose le vieux flibustier : le respect de la parole donnée. Il reprocherait à Marcel de n’être pas venu le trouver et agirait même contre son gré. Le Marquis ne pourrait rien faire. Personne n’y pourrait rien. Un soir, Marcel rentrerait chez lui et… de face. Mais à la surprise…

Posant sur le Bug un œil rêveur, il se frotta la joue, regretta :

— T’as le sursis ! Quand je pense qu’il va falloir que j’attende trois mois… J’aurais tant aimé te démolir la gueule !

Imperceptible, un soupir de soulagement s’échappa de la poitrine du tueur. Il amena un sourire sur sa frime pâle, remarqua :

— Qui t’en empêche ? Puisque tu me proposes la botte, allons-y ! Mais laissons nos calibres.

Marcel le toisa, méprisant.

— Tu tiendrais pas le choc, punaise. Et j’serais capable de te buter à coups de talon.

— Que tu dis ? grinça le tueur. Qu’est-ce que t’attends ? Essaie !

Marcel se frotta de nouveau la joue, sourit. L’idée lui bottait. Il remarqua :

— Pourquoi pas ? Ça sera toujours un acompte ! Décarrez devant et pas d’impairs… j’vous quitte pas de l’œil. Toi, Louis, laisse tes pognes hors de tes poches ! Et allons-y !

Ils sortirent. La porte claqua dans leur dos. Le rouquin souleva les paupières, repéra le billet laissé par Marcel et quitta son tabouret en bâillant.

Au-dehors, devant les trois voyous, la rue enneigée s’offrait, déserte et sombre. Marcel indiqua sa Studebaker.

— On va y déposer nos flingues et j’bouclerai à clef. D’accord ?

Les autres opinèrent en silence. Ils stoppèrent devant une portière.

— Toi d’abord ! dit Marcel à Louis le Napo. Et fais gaffe ! J’suis là.

L’aîné jeta son brûle-parfum sur la banquette.

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