Frédéric Dard - Les huîtres me font bâiller

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - Les huîtres me font bâiller» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1995, ISBN: 1995, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Иронический детектив, Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les huîtres me font bâiller: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les huîtres me font bâiller»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Des années que j'avais pas revu ce crevard d'Ambroise. Un flic qui avait mis un pied dans le Milieu et l'autre dans la gadoue.
A l'époque, Béru, son beauf par mésalliance, lui avait flanqué la rouste du siècle.
Et puis, voilà que ce tordu réapparaît, toujours en pleine béchamel, avec un cadavre sur le toit de sa bicoque.
On essaie de lui sauver la mise, Berthe et moi, mais quand t'as pas le fion bordé de nouilles, t'as intérêt à te retirer dans une lamasserie du Tibet.
Moi je dis : y a des mecs, leur papa aurait mieux fait d'éternuer dans son mouchoir !

Les huîtres me font bâiller — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les huîtres me font bâiller», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

« Bon ; quelques jours d’hosto, davantage pour réparer ton moral suicidaire que ton crâne de piaf, et tu redeviendras opérationnel. »

Il va au téléphone et, tout en composant un numéro, me dit :

— Le suicide est un langage, surtout quand il est raté. Ce crapoteux de mes fesses appelle au secours à sa façon, vous en êtes conscient, directeur ?

— Tout à fait, docteur !

— Merci.

— Y a pas de quoi.

* * *

— Tu viens boire un coup avec moi, l’Intello ?

Plus belle gueule de crétin, y a que dans des illustrations de mon vieux Dubout ou de Gustave Doré que t’en rencontres.

Il est vachement primate, cézigue-pâte, avec ses longs bras au bout desquels pendent deux mains dont la mission essentielle est de demeurer inertes, avec sa frime de singe, aux yeux enfoncés, sa bouche pleine de grosses dents faites pour bouffer des bananes non épluchées, sa bibite qu’il sort pour un rien de son bénoche et pétrit d’abondance. Il conserve en permanence un rictus étrange qui, tout à la fois exprime la surprise et la crainte. Et cependant c’est un homme. Pour grimper encore sur mon éternel dada, laisse-moi te dire que ce demeuré, sur Pluton, Mars ou Neptune, il ferait un malheur ! Car ça reste un jules, tu piges ? Il « EST », nom de Dieu ! C’est pas rien, d’être. Faut le faire !

On se rend au troquet que je viens de quitter ; là où la bistrote a cru que je lui faisais de la grivèlerie. Me voyant reviendre, elle cesse de me mater d’un œil suce-pisseux (comme dit Bérurier).

Cette fois, je néglige la bière pour commander une boutanche de vin blanc que je règle à la livraison.

— T’es heureux ? m’enquiers-je auprès du décoiffé de la matière grise.

Il opine avec la véhémence du juste. Ça doit être reposant dans sa tronche. C’est tout bon : le soleil, sa bite, le pinard, une tranche de lard sur son pain. Il bouffe, dort, se pogne. La vie de château ! Que ne suis-je né crétin, moi qui pense l’être déjà à moitié !

— Ça t’ennuierait qu’on parle du bonhomme de la forêt, celui que tu as tué d’un coup de poing ?

Il secoue la tête, m’indiquer que, tout ce que je veux du moment que je paye à boire.

Il boit. Cul sec. Dès que son godet est plein, il le vide. Fastoche à soûler, un zigus comme lui. Suffit de connaître le principe sacré des vases communicants.

L’ennui, avec un mecton tel que le videur de chiottes du motel d’Ambroise Paray, c’est qu’on arrive mal à cerner son point d’imperception. Faut le tester.

— Dis voir, l’Intello, tu connais l’histoire des deux mouches sur une merde ?

Il secoue lentement sa boîte à philosopher.

— Y en a une qui pète, poursuis-je, et sa copine s’écrie : « Ah ! non, pas en mangeant ! »

Cette aimable historiette du premier degré le laisse de marbre. Ce que constatant, je m’abstiens de lui faire réciter le théorème de Pichetegorne (le Gravos dixit).

— Ecoute, le grand, tu m’as dit que tu as rencontré le mort de la barque dans le bois ; mais je ne me souviens pas t’avoir demandé si tu l’avais déjà vu auparavant. Je crains un instant que ce dernier adverbe ne lui cause un blocage : sa manière de joindre ses sourcils et d’attraper sa bite à pleine main me le donne à penser. Et puis non. Ma question, après avoir serpenté dans les méandres de ses méninges, arrive à bon port.

— Si, il admet, la nuit, avec la dame.

— Quelle nuit ?

— Je sais plus.

— Quelle dame ?

— La dame qui me laisse voir son cul.

— C’est intéressant, admets-je en emplissant son glass pour la énième fois ; parle-moi de cette femme.

Une expression de gravité teintée d’effroi apporte un semblant de vie à sa face idiote.

Il écluse. Le flacon commence d’être à marée basse.

— Elle te le fait voir souvent son cul, l’Intello ?

— Tous les jours.

— Et il est beau ?

— Oh ! oui, avec du poil.

— De quelle couleur ?

— Jaune.

— Tu veux dire qu’elle est blonde ?

— Oui.

— Où se trouve-t-elle, cette jolie ?

Il a l’air terrorisé.

— Je peux pas dire.

— Pourquoi ?

— Elle me laisserait plus regarder.

— Elle te l’a dit ?

Acquiescement de mon pote au cerveau fusé. Je tente de le circonvenir, lui promettant monts, merveilles et fric ; mais il tient trop à son jeton quotidien pour s’affaler. Comprenant qu’en insistant je ne ferais que le braquer, je laisse quimper le sujet. Ce n’est qu’à la fin de la deuxième boutanche que je le rambine :

— C’est le soir que tu regardes le joli cul de la jolie dame ?

Négation.

— Le jour ?

Re-négation. Quand, alors ?

— La nuit.

— Comment ça se passe ?

— Je dirai pas !

C’est du définitif.

— Tu as bien raison, bonhommé-je ; quand on peut se payer un jeton surchoix, on le conserve pour soi tout seul.

* * *

Je turlute à ma Féloche. Ça me biche kif une crise d’asthme. Un brusque besoin de l’entendre, de m’assurer qu’elle est toujours vivante et que la Terre continue de girer dans le bon sens.

La sonnerie. On décroche.

— J’écoute, marmonne une voix d’homme.

Sur l’instant, je crois m’être trompé, et puis, une soudaine illuminance.

— C’est toi, Xavier ?

— Ah ! c’est toi ? fait Mathias, en écho. Ta mère est au marché.

— Comment vas-tu, la Rouquinance ?

— Beaucoup mieux, grâce à Mme Félicie. Elle vaut tous les psychiatres. Depuis que je suis chez vous, mon moral revient ; je pense rentrer chez moi d’ici deux ou trois jours. J’ai déjà de longs coups de téléphone avec ma femme. Il faut que je me réhabitue à l’idée de la revoir, de lui refaire l’amour, tout ça. Elle est tellement frigide, tu comprends ?

J’évoque la bourrasque qui me ravageait le Pollux, l’autre nuit.

— Il faut que tu la révèles à elle-même, Rouillé.

— En quoi faisant ?

— En la calçant comme tu calçais sa nièce, Rouquemoute.

Il a un soupir de pneu de formule I qui se dégonfle.

— Impossible. La petite, c’était une tornade. Quand elle m’entreprenait, je croyais toujours qu’elle allait dévorer mon paf, Antoine, ou bien le tréfiler avec sa chatte étroite. Une telle nature, on n’en rencontre qu’une seule au cours d’une vie.

— C’est ce que je me dis chaque fois que je tombe sur une grande pilleuse, Xavier. Heureusement que c’est des berlues ! S’ils ne s’étaient suicidés, Juliette aurait pondu huit chiares avant qu’on l’opère d’un fibrome, et Roméo, compte tenu de l’époque, se serait morflé quinze blennorragies avec les pétasses de Vérone. Quoi de mieux que les amours qui se mettent en cessation de paiement pendant qu’ils sont dans la force de l’âge ! Mais assez philosophé, mon vieux Brasero. Ta science nous manque. J’agite mes paturons dans une bassine d’eau trouble qu’il faut m’aider à éclaircir, des bidules coquets t’attendent au labo ; alors finis de te tirer les cartes et reprends le collier.

— Je vais essayer, murmure le démiurge des éprouvettes et des becs Auer.

— D’ores et déjà, il me faut t’arracher une consultation par téléphone.

— Je t’écoute.

— Je suis certain que l’historiette va te faire mouiller. Imagine une petite capsule de plastique de la grosseur d’une gélule pharmaceutique. Elle contient un produit top secret. Par mesure de sécurité, on l’implante dans le bide d’un croquant dont le pedigree ressemble à une flaque de dégueulis d’ivrogne. Et puis le hasard fait que l’implanté reçoit un coup terrible pile à l’endroit de la greffe. La gélule éclate sous l’impact, et au bout de quelques secondes son hébergeur tombe raide mort. Tu aimes ce conte de Noël, la Rouille ?

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les huîtres me font bâiller»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les huîtres me font bâiller» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les huîtres me font bâiller»

Обсуждение, отзывы о книге «Les huîtres me font bâiller» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x