Frédéric Dard - Les huîtres me font bâiller

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Les huîtres me font bâiller: краткое содержание, описание и аннотация

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Des années que j'avais pas revu ce crevard d'Ambroise. Un flic qui avait mis un pied dans le Milieu et l'autre dans la gadoue.
A l'époque, Béru, son beauf par mésalliance, lui avait flanqué la rouste du siècle.
Et puis, voilà que ce tordu réapparaît, toujours en pleine béchamel, avec un cadavre sur le toit de sa bicoque.
On essaie de lui sauver la mise, Berthe et moi, mais quand t'as pas le fion bordé de nouilles, t'as intérêt à te retirer dans une lamasserie du Tibet.
Moi je dis : y a des mecs, leur papa aurait mieux fait d'éternuer dans son mouchoir !

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Le moment de poireautage accompli, je m’en vas tocater à la mince lourde de « l’appartement » « 6 ». Mais peut-être que c’est le « 9 » dont la vis du haut aurait lâché ?

Généralement, si tu frappes à des heures indures chez une femme seulâbre, elle te demande de montrer bite ou patte blanche avant de déponer. Là, que tchi ! Elle m’ouvre sans autre forme de procès. L’est toujours en peignoir de bain, nu-pieds, les cheveux relevés pour la noye. Elle tient un très beau livre à la main : « Mémoires de guerre d’un fœtus blasé », du général Durdela, le vainqueur de la bataille de Supermarket, ouvrage préfacé par la comtesse de Paris-Bercy.

Elle me défrime avec une relative complaisance. Je lui vote un sourire plus radieux qu’un lever de soleil sur la baie de Naples au mois d’août.

— Oui, monsieur ? demande-t-elle, non seulement implicitement, mais, de surcroît, aimablement, ce qui est méritoire ; faudrait être le dernier des peigne-culs pour ne pas en convenir.

— Navré de vous importuner au milieu de la nuit, fais-je-t-il d’un ton bourré à craquer d’urbanité, j’ai aperçu de la lumière et m’en suis autorisé pour frapper à votre huis à une heure malséante.

Cette personne est un tantisoit marquée par l’âge et les tribulations de l’existence, mais n’en conserve pas moins un charme certain.

— Vous êtes policier, n’est-ce pas ? s’informe-t-elle, en ponctuant sa question d’un beau sourire tout empreint d’indulgence et de civisme.

— Je porte effectivement cette lourde responsabilité.

Elle s’efface pour me laisser entrer. Son studio sent la femme, le parfum subtil et l’omelette refroidie (elle doit s’alimenter chichement). Le lit est défait. Quelques dessous féminins sont jetés près de la commode : lingerie rose frangée de dentelle fumée ; tout un poème érotique. Comme il n’y a qu’un siège, elle me le propose et prend place sur le plumard après avoir déposé son livre sur la table de nuit.

Sa jambe droite garde appui sur le sol tandis que la gauche est repliée sous elle. Si j’étais polisson, je laisserais tomber mon mouchoir, ce qui me vaudrait un chouette jeton lorsque je le ramasserais, mais, tu n’ignores pas qu’une stricte correction n’est pas la moindre de mes qualités. Je m’efforce donc de ne contempler que sa partie supérieure, laquelle, honnêtement, ne manque pas d’intérêt.

Mon mutisme engendre un début de gêne.

— Votre visite est professionnelle ou d’ordre privé ? s’inquiète-t-elle sans se départir de son sourire courtois.

— Ma foi, madame, réponds-je, en toute honnêteté je dois convenir que les deux mobiles sont trop enchevêtrés pour me permettre une réponse franche. Bien sûr, les nécessités de mon enquête m’amènent à devoir vous questionner, mais il est certain que je l’aurais fait à une heure mieux appropriée si l’image que je garde de vous, allongée sur un transat en tenue de bain, ne m’empêchait de dormir, je préfère vous l’avouer.

Elle glousse.

— Un policier passant des aveux, ce n’est pas fréquent.

Son regard dégage une lubricité qui fait monter le sang à la tête (de mon zigomar fureteur).

Une pulsion phénoménale sur les bords m’induit à aller manger son mystérieux sourire sur ses lèvres. Et puis, avouons-le-je, j’ai en fraîche mémoire la vision de la gente chaglatte rose qu’elle soumettait naguère aux émois pernicieux du demeuré.

Me connaissant comme tu me connais, sachant par conséquent que lutter contre un désir ne fait que l’accroître, je la rejoins sur le méchant lit. Moult coups de verge l’ont rendu geignard. Je songe aux conséquences sonores d’une forte tringlée. Cela, certes, est monnaie courante dans un endroit de ce genre, mais cette musique est perturbante pour des êtres bien élevés, soucieux de baiser discrètement sans rameuter les populations.

Elle a la présence d’esprit de limiter la cata en se plaçant dos à moi, cannes en fourches claudeliennes, la tête dans la musette, le corps cambré. Ne me reste qu’à lever le rideau de scène pour l’entreprendre ; sobrement d’abord, d’une langue caméléonesque d’agenouillé fervent. Mon organe charnu, fixé par sa partie inférieure à mon plancher buccal, délivre illico à la gonzesse une volée de sensations variables qui, immédiatement, la conduisent à un dépassement de son moi sélectif. Le rythme de sa respiration, des brimborions de plaintes, des gémissements avortés m’apprennent que l’inconnue apprécie mon initiative. Elle mord ses tristes draps de motel à belles dents. Moi, d’un calme inspiré, terriblement maître de la situation, je l’amène à composition très very superbement. M’est avis que cette individuse n’a pas pris de fade depuis lurette et que mon arrivée lui procure un sentiment de forte allégresse sensorielle.

En grand scientifique de la bouillave, je modifie mon parcours du combattant, passant, sans crier gare, de la menteuse agile au pouce indiscret dans l’œil de bronze, avec participation des autres fingers en déchaînage dans la tranchée des baïonnettes. Là, c’est la phase intense. On s’écarte des sentiers battus pour accéder à l’antichambre du délire. Ma nouvelle partenaire libère des sons très beaux en comparaison desquels ceux d’un violoncelle font penser aux grincements d’un portail rouillé. Je chauffe davantage encore en glissant ma main libre jusqu’à ses seins, généreux puisque j’arrive à joindre les deux bouts. Elle part en pâmade inexorablement. Griffe les draps, tremble de partout, couine, halète, supplie, exige, encourage. Son panard est imminent. Le lui délivré-je séance tenante, ou bien le différé-je davantage pour le lui accorder pleinement par les voies supra-naturelles ?

Elle ne me laisse pas le temps de trancher et se met à madériser d’abondance. En maestro chevronné, je dirige sa prise de fade avec une sûreté impressionnante. La prouesse dépasse celle des flotteurs de bois canadiens qui te livrent une forêt abattue comme ton commis épicier des rouleaux de faf à train.

La dame-donzelle émet un cri en forme de gémissement. Y a de la souffrance dans son panard. C’est un chant d’agonie. Ça remonte les âges.

Ensuite, privée de sa substance, elle glisse du lit et choit sur le plancher, au risque de s’enfoncer des échardes dans les meules.

Je l’entends qui balbutie :

— C’est trop !

Beau compliment, hein ? Tu te le rappelleras ? Sans avoir utilisé mon joker, mec ! Faut le faire !

Je m’assieds en tailleur, près d’elle. Caresse doucement ses cheveux sur ses tempes trempées de sueur.

Quoi de plus sublime qu’une femme anéantie par la jouissance ? Tu vois, des instants de cette intensité, de cette qualité, faudrait pouvoir les garder intacts ; en faire des confitures pour l’hiver.

La lampe de chevet au triste abat-jour de faux parchemin donne une lumière étriquée. Vingt-cinq watts constellés de chiures de mouches ne te permettent pas de tourner un remake des Nuits de Cabiria .

Je me risque à caresser sa poitrine encore drue malgré ses heures de vol.

Et moi, dadais d’homme, de lui susurrer :

— C’était bon ?

On peut pas s’en empêcher, nous tous, les matous. Sitôt que nous faisons mouiller une frelotte, on se prend pour des démiurges, on espère des lancers d’encensoir, les grandes orgues de la cathédrale.

Elle me délivre le satisfecit que j’attends :

— Merveilleux.

Je me penche jusqu’à effleurer sa bouche de mes lèvres.

— Alors vous allez tout me dire, n’est-ce pas, chérie ?

Elle se comporte très bien. Ne crois pas qu’elle sursaute, bondisse, croasse. Non, juste elle soupire, sans abandonner sa voix languissante :

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