Frédéric Dard - Les huîtres me font bâiller

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Des années que j'avais pas revu ce crevard d'Ambroise. Un flic qui avait mis un pied dans le Milieu et l'autre dans la gadoue.
A l'époque, Béru, son beauf par mésalliance, lui avait flanqué la rouste du siècle.
Et puis, voilà que ce tordu réapparaît, toujours en pleine béchamel, avec un cadavre sur le toit de sa bicoque.
On essaie de lui sauver la mise, Berthe et moi, mais quand t'as pas le fion bordé de nouilles, t'as intérêt à te retirer dans une lamasserie du Tibet.
Moi je dis : y a des mecs, leur papa aurait mieux fait d'éternuer dans son mouchoir !

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Voilà. Elle est prête. Je me persuade qu’il serait de bon ton que je regimbasse. Hélas, je n’ai plus ma liberté de mouvement ; chiant, hein ?

Alors tu sais quoi, Dubois ? Je me livre à une pauvreté peu usitée dans la police. Quelque chose qui ne va pas redorer le prestige de la Maison Brodequins : je me fous à crier « Au secours ! ».

Pas reluisant, pour un chef perdreau, t’es d’ac. D’autant que je le fais dans les règles. Je hurle d’une voix de centaure (dirait qui tu sais) :

— Au secou… ou… ou… rs ! Au secou… ou… ou… ou… ou… rs !

Je la prends un tantisoit à la dépourvance, la dame-de-la- notte . Elle s’imaginait que ma langue ne servait qu’à lui titiller le clito. Affolée, et histoire de parer au plus pressé, elle saisit ce qui se présente, en l’occurrence sa valise pleine, l’élève aussi haut qu’elle le peut et l’abat sur ma hure. Du coup, je remise mes appels vu que le bagage m’atteint en pleine poire. J’ai la consternante impression de manger mes ratiches, mes lèvres, et aussi ma langue, pour compléter le panier de la ménagère.

— Sale salaud ! elle grince. Je vais te la faire boucler, moi, ta grande gueule !

Tu te rends compte d’un langage ? Une personne à qui je ratissais la pelouse y a pas un quart d’heure ! La reconnaissance se perd, de nos jours. Une frangine, t’as pas fini de lui bricoler un lâcher de glandes qu’elle est prête à te trucider en te traitant de vilains noms ! Merde, à la fin ! Et les bonnes manières, dis, radasse !

Qu’au moment où elle re-soulève sa valoche pour une seconde estocade, j’opère un rush si formide que le lit à bon marché bascule et que me voilà transformé en tortue de mer avec un sommier de fer en guise de carapace. Dans ce chambardage, la mégère est renversée. Mon cher Dubout serait encore de ce monde, tu verrais comment il traiterait la scène ! La façon dont il camperait son inextricabilité.

— Mais que se passe-t-il ? lance une voix dont je crois la reconnaître, dirait Sa Majesté.

Quelques contorsions opportunes me permettent d’apercevoir le député Maurice Genouillé dans le cadrement de la porte. Mon pain dans sa gueule a proportionné d’abondance.

Il regarde cette scène picaresque. Sa figure endommagée laisse paraître sa perplexiterie.

— Eh bien, qu’arrive-t-il ? demande l’édile.

— Empêchez cette femme de sortir ! lui enjoins-je.

Je dis, biscotte la môme « Tu-me-broutes » marche en direction de la porte. Lui, n’écoutant que son courage et ma requête, s’interpose.

— Laissez-moi passer ! dit la garce en le braquant avec sang-froid et un pistolet sorti je ne sais d’où.

— Ceinturez-la ! crié-je. Au besoin, mettez-lui une patate au menton. Elle ne tirera pas !

Fort de mon ordre péremptoire, le représentant du peuple se jette sur la donzelle.

Brève chauffourée et une détonation retentit, dégageant une odeur de poudre.

Madoué ! comme disaient les Bretons de jadis dans les albums de Bécassine . Voilà mon député dépité qui pousse un grand cri de Christ agonisant et s’affaisse. Moi, j’en suis saisi. Et pas par le bon bout, espère !

Ainsi donc, contre toute estimation, c’est bien à une tueuse que j’ai affaire ? O Seigneur, quel sombre con Tu as produit en ma personne !

— Salope ! égosillé-je à m’en écorcher la gargante.

Et puis ça se corse. Un nouveau venu se présente. Tu sais qui ? L’adjudant Narguilé.

— Arrêtez-la, Francis ! clamé-je d’une voix de stentor vénitien.

J’ose pas poursuivre mon reportage, mec, car t’émettras des doutes. Tu vas gueuler que c’est too much ; que je sors de l’admissible. Et putain, ce qu’on est encore loin du compte, voire du vicomte !

Magine, mon cher pote que cette furie, affolée par son acte précédent, réitère et vote une quetsche d’Alsace à mon pote poulardoche, lequel s’écroule comme une bite après l’éjaculation.

Dis, le bungalow commence à devenir exigu. Toi, gland comme un képi de général, tu te dis que c’est fini, le rodéo. Zob ! mon frère. On se croirait dans la baraque foraine de la mer Glandaille. Quand y en a plus, y en a encore ! V’là un nouveau, nouveau, nouveau venu.

Un gonzier peint à l’encre de Chine, avec des lotos énormes, une tignasse à ressort, un beau blouson en simili jean (mais c’est du cuir) de chez mon ami Zilli (que jamais personne n’a su ce qu’était un vêtement sport avant sa venue).

Le temps que mon cerveau soit impressionné et je clame :

— Jérémie… ie… ie !

Car c’est bien lui.

En grande forme.

Et de plus en plus noir dans la médiocre lumière du plafonnier.

Mon cigare qui, ce soir, a la consistance du cervelas truffé lyonnais, cherche désespérément une manière immédiate de le protéger. Mais je reste plus désert que le slip d’un doyen du Sénat [12] Avant, je disais « d’un académicien », mais j’ai, sous la Coupole, quelques potes dont je me plais à croire qu’ils triquent encore. .

Troisième détonation, illico suivie d’une quatrième qui n’a pas la même voix que les trois autres.

La pousse-au-branle de mon copain l’Intello ne pourra plus l’inciter à la débauche solitaire vu qu’il se met à lui manquer une bonne partie de la tronche. L’arquebuse du Noirpiot est d’un calibre avoisinant celui de son zob, alors tu penses si les valdoches qui en sortent travaillent dans l’irréparable.

— Je croyais que c’était peinard, Oléron, il me fait en rengainant son composteur.

CHAPITRE

Je ne fais pas trop chier les hôpitaux, mais quand je leur envoie du monde, sans me vanter, ça se bouscule aux entrées.

Pour te faire le bilan du tableau de chasse, laisse-moi impérativement t’apprendre que le Négus n’a pas eu que son blouson de troué. La bastos de la sale pécore lui a traversé le haut du bras de parent pare et ça raisine : un gros serpent rouge se tortille sous la chemise, descend jusqu’à sa main qu’il investit pour transformer l’extrémité des doigts en gouttières. Son raisiné est d’un rouge rubis éclatant.

La foule estivante grossit et moutonne autour de l’hécatombe. Des rombières crient à l’aide. Les plus vieilles qu’ont vu jouer des mélos d’avant les guerres s’évanouissent en « qui mieux mieux ». Les mecs rameutent comme quoi ils sont dans un coupe-gorge, que cette pension est un repaire de truands. Que, s’ils avaient su, ils seraient allés chez leurs beaux-parents, dans l’Ardèche, où les châtaignes sont succulentes. Que est-ce qu’on a droit à des domagintérêts ? Faut qu’ils se groupassent, formassent, constituassent une association ? Prissent un bavard ? Déposassent une requête en vacances gâchées pour cause de meurtres ?

Je profite de ce que tous ces cons déconnent, ce qui est leur droit, voire leur devoir, pour continuer mon funeste inventaire. Jéjé m’a délivré de mes menottes et je me sens léger comme la conscience d’un sadique en train de récupérer les boyaux d’une rentière pour changer les cordes de sa raquette.

Bilan ?

Pas des plus clean, mais ç’aurait pu être pire : donc le Noirpiot s’en est capté une dans le brandillon ; la garce est morte ; l’adjudant s’est fait composter un poumon, ce qui le gêne pour raconter des histoires corses ; quant à mon député, sa bastos lui a fait éclater le maxillaire, c’est dire que, durant un certain temps, quand il montera à la tribune, faudra que ses interventions soient faites en sourd-muet. En tout cas, il n’est plus question pour lui de brouter la chicounette de sa maîtresse pendant qu’elle conduit. Je lui suggérerai des manœuvres compensatrices : il a dix doigts, non ? Ou je me goure ?

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