Frédéric Dard - Le pétomane ne répond plus

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Le pétomane ne répond plus: краткое содержание, описание и аннотация

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Tu y crois, à la sorcellerie, toi ? Par exemple je t'affirmerais qu'une horde de loups hurlent dans la banlieue parisienne les nuits de pleine lune, tu penserais que je suis givré, non ? Que j'ai la dure-mère trop fibreuse ? Et pourtant je sais un gonzier qui s'est fait claper tout cru dans son plumard, une noye de pleine moon. P't'être que la lune était aussi bourrée que lui, pour la circonstance ? En tout cas, t'aurais même pas pu faire des hamburgers avec ce qui restait de lui !
Moi dans cette histoire de cornediable, j'ai bien failli y laisser mes os, ainsi que la bidoche qui est autour. Tu sais notre vie est fragile, quand on y pense.

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Malgré mon démantèlement physique, voire mental, j’eus un sursaut.

— Comment ! fis-je-t-il, vous allez me piquer avec une aiguille qui a traîné sur le sol ?

Elle ne me répondit pas et, au lieu de faire droit à mon objection, voulut pratiquer son injection (deux rimes d’une extrême richesse, ne manquera pas de remarquer l’adorable Jean d’Ormesson [3] J’écris cela sans esprit flagorneur : je ne brigue pas l’Académie. ).

Moi, tu me connais ?

Toujours ce foutu petit lutin qui veille sur le destin de ton camarade Sana. Il n’intervient qu’avec parcimonie, mais à bon escient (et je te fais grâce du gag sur l’Italien et l’Arménoche).

Au moment où elle soulève sa seringue pour me flécher le michier, je réussis un bond de truite vagabonde, et Ninette-de-la-nuit ne pique que mon matelas.

Sans perdre de temps, j’actionne ma loupiote de chevalet (dirait le Mastard). La gonzesse que je croyais bioutifoule est, en réalité, séduisante comme un dégueulis d’hépatique en phase terminale. Grande est ma déception ; plus grand encore mon soulagement lorsque cette donzelle se taille prestement, en laissant la lourde ouverte. Qu’aussitôt, le gars Mézigue brame à la manière d’un mec qui en appelle un autre situé sur la rive opposée de l’Amazone (à son embouchure). Simultanément, je presse la poire accrochée à la tête de mon plumzing.

Une veilleuse de noye ne tarde pas à se pointer, le regard en grille de soupirail. Je lui demande si elle n’a pas aperçu une femme en blouse blanche dans le couloir. Me répond que nenni. Croit que je berlure, divague, délire, hallucine. N’heureusement, la seringue de mon cher « pays » (né à Pont-de-Beauvoisin) est là, fléchée dans mon matelas. Attestant que je ne suis pas en train de délirer.

— Allez dire qu’on me rétablisse ma ligne ! lui enjoins-je (car à compter de huit plombes elle est bouclarès).

La garde m’objecte que, impossible.

— O.K., lui fais je, je vais donc aller jusqu’au taxiphone du hall. Si je craque des boulons, ce sera votre faute, garde de nuit de mes deux !

Je joins à cette menace des prédictions vénéneuses touchant à la répute de cet hosto où l’on peut venir bigorner nocturnement les malades en toute tranquillité. A la fin, inquiète pour sa carrière, elle accepte d’aller turluter pour moi.

On dit que, la nuit, les chats sont gris. Ben je vais t’en apprendre une : les Noirpiots aussi.

Je te prends Jérémie, par exemple. Bien qu’il soit sénégalais qualifié, c’est-à-dire du noir le plus absolu dont une peau humaine puisse se parer, il est, présentement, d’un gris éteint. Ses lèvres paraissent totalement noires, ses lotos complètement jaunes ; seules ses chailles de fauve continuent d’étinceler.

Je viens de lui narrer ma mésaventure et des rides d’inquiétude modifient sa physionomie. S’il avait un frère jumeau qui souffrirait du foie et serait inscrit dans les sections d’assaut du Front National, il ressemblerait pile à ça !

— Je vais faire surveiller ta chambre jour et nuit ! décide-t-il.

Je ne proteste pas car j’aimerais bien pouvoir dormir à tête reposée.

Il tire de sa fouille un téléphone à peine plus gros qu’un tube de vaseline pour sodomite professionnel. Appelle la Maison Riflard, donne des ordres. Je le regarde et l’écoute en éprouvant un contentement capiteux. Décidément, je suis fier de moi : j’en ai fait quelque chose, de cet escaladeur de palmiers dattiers ; mieux, j’en ai fait quelqu’un. Dire que lorsque je l’ai rencontré, il balayait les rues ! Cher frère Jérémie, quelle magnifique aventure nous aurons vécue.

Il coupe sa communication.

— On m’envoie ce qu’il faut ! Mais que t’arrive-t-il, tu chiales ?

— Ce n’est rien.

— Tu as eu peur ?

— Pauvre grand primate de mes deux ! Je pleure à cause de toi ; de tendresse, si tu peux comprendre ça avec ton hérédité qui coule à pic.

Il pige vite, l’artiste. Sa paluche se pose sur mon front moite. Puis il dit, sortant de sa vague une pochette d’épais plastique :

— Je ferai analyser ce produit demain à la première heure. Tu peux me fournir le signalement de la femme ?

Il note consciencieusement sous ma dictée.

— C’est fréquent, le coup de l’infirmière bidon, fait-il, au bout du compte.

— Du moment que ça marche toujours…

— On va dire à la vraie de changer ta literie, ce sera plus prudent.

J’opine. La dame s’empresse, éperdue. Je lui recommande de ne pas toucher la tache humide étalée sur le drap. Va falloir passer tout ça à l’autoclave, comme disait m’man, jadis.

— Où en est l’affaire ? demandé-je à Vendredi.

— Elle routine, se mord la queue. On est encore à la recherche de votre agresseur. On dirait qu’il s’est anéanti. Ah ! à propos : Mathias est sorti du coma en fin de journée. Il aurait recouvré complètement sa lucidité, il a même demandé après sa femme.

— Tu trouves que c’est une preuve de lucidité ? gouaillé-je.

Mais cette annonce me comble de joie. Cher Rouquin lyonnais ! Il va donc continuer de procréer, d’analyser, d’inventer !

— Par contre, murmure l’ébéniste [4] Sans doute l’auteur l’appelle-t-il ainsi pour rappeler que son adjoint est couleur d’ébène ? , il y a un fait qui nous tracasse depuis deux jours. Jusque-là, je ne t’en ai pas parlé…

Je lui plante les banderilles de mon angoisse dans le regard, comme dirait un écrivain qui fait aussi marchand de gaufres.

— Ben parle, bordel !

— Bérurier a disparu.

Cette annonce (apostolique) me déconcerte. Qu’entend-il par là, mon pote à peau de boudin ?

— Explique !

— Hier matin, tandis que Berthe faisait les courses, A.-B. B. a quitté leur appartement à grand-peine. Sa concierge l’a vu descendre son escalier, agrippé à la rampe, souffrant mille morts. Bien qu’il fussent en froid de longue date, elle lui a proposé de l’aider. Alexandre-Benoît a décliné l’offre en ces termes galants : « Va t’ fout’ ton pilon à aïoli dans la craquette en guis’ d’ tampasque, vieux chaudron ! »

« Il est parvenu à gagner le trottoir au bord duquel il s’est mis à attendre, probablement un taxi, a pensé la cerbère. Depuis, il n’est revenu ni à son domicile, ni à la Grande Cabane. D’autre part, il est parti les mains vides. Sa Grosse affirme qu’il n’avait presque pas d’argent sur lui. Elle doit le savoir car, de son aveu même, elle lui fait les poches. »

Un profond silence succède à la fâcheuse nouvelle.

Ainsi donc, le Pétomane a disparu ! Et moi, on a essayé de m’achever dans ma chambre d’hôpital.

— Qu’en penses-tu ? me demande mon poteau noir.

— Qu’il faut également placer Mathias sous protection rapprochée, fais-je.

12

MIEL DE NARBONNE

Ce morninge, ma Félicie d’amour se pointe en printemps. Robe imprimée bleu foncé, semée de petites pâquerettes. Elle s’est parée d’un nuage de poudre et d’une présomption de rouge à lèvres. Telle la Perrette de la fable, qui, elle, est une connasse, elle a mis des souliers plats. Elle a un sac Adidas à la main, duquel s’échappent des effluves pas tristes de blanquette de veau.

— Dis donc, m’man, ça en est ? la questionné-je en humant.

Elle bat des paupières.

— J’espère qu’elle sera encore chaude ; je l’ai mise dans un conteneur pour glaces à emporter.

— Et quand bien même elle aurait refroidi, tu crois que ça me retiendra de la dévorer ? J’ai une fringale carabinée ce matin.

Elle installe son frichti avec minutie, puis demande :

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