Frédéric Dard - Le pétomane ne répond plus

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Le pétomane ne répond plus: краткое содержание, описание и аннотация

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Tu y crois, à la sorcellerie, toi ? Par exemple je t'affirmerais qu'une horde de loups hurlent dans la banlieue parisienne les nuits de pleine lune, tu penserais que je suis givré, non ? Que j'ai la dure-mère trop fibreuse ? Et pourtant je sais un gonzier qui s'est fait claper tout cru dans son plumard, une noye de pleine moon. P't'être que la lune était aussi bourrée que lui, pour la circonstance ? En tout cas, t'aurais même pas pu faire des hamburgers avec ce qui restait de lui !
Moi dans cette histoire de cornediable, j'ai bien failli y laisser mes os, ainsi que la bidoche qui est autour. Tu sais notre vie est fragile, quand on y pense.

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Puis il dit :

— Pardonnez-moi, mais n’auriez-vous une nette tendance à la fabulation ?

— Exact, et c’est ce qui fait ma force dans un métier où la plupart de mes confrères se montrent trop cartésiens.

Mon « souffre-douleur » tente un vague sourire et se relève.

— Vous pouvez vous asseoir, lui-montré-je-t-il-une-chaise.

Il recule et pose son arrière-train dans un fauteuil houssé. Moi je mate un zize perché sur une branche de pêcher. L’oiseau essaie de regarder à l’intérieur de la maison. Il bat la mesure avec sa queue, kif ma zigounette au réveil.

— Vous ne voulez pas me révéler pourquoi vous m’observiez à la jumelle ? Parce que je suis flic ?

— Ça, je l’ignorais, lâche-t-il spontanément.

— En ce cas, qui pensiez-vous que j’étais ?

Il hausse les épaules. M’est avis qu’il n’en cassera pas une de plus.

Pourquoi ai-je la certitude de vivre un instant important, presque capital de ma vie ? Ça me fait comme si, tout à coup, les choses se déroulaient « autrement », à leur guise, sans qu’il me soit possible de les contrôler.

Quelle invraisemblable journée, putain d’elle ! Tout s’opère dans un ralenti forcé, à croire que le temps s’enlise, devient autre.

Claquement de la porte d’entrée. C’est le Rouque. Il arbore un visage hermétique. Son regard paraît enfoncé, souligné de cernes sombres qui détonnent sur cette face de cuivre briqué au « twinkel ».

Il reste près de l’entrée et m’adresse un signe. Je le rejoins, intrigué. Ne lui pose pas de question. Qu’il jacte à sa botte, le chéri.

Il a un spasme.

— Terrible ! il balbutie.

J’attends.

— Dans son coffre de voiture, il y a le corps d’un jeune homme, il me bonnit dans un souffle. Il a été étranglé avec un fil à couper le beurre ; sa tête ne tient plus que par la colonne vertébrale.

— C’est cela, oui, dis-je d’un petit ton friponnant.

En moi se lève une bourrasque de triomphalisme. Je savais bien, j’ai tout de suite su, que le nommé Makilowski était une grande, une très grande pointure du crime. Tu ne peux pas être l’un des meilleurs flics de l’Hexagone si tu es incapable de renifler un tueur hors série.

A l’instant où je volte pour regarder l’homme, je sens du pointu dans mes reins. La frite décomposée de Mathias m’apprend le reste.

« Connard ! m’invectivé-je de toute mon âme. Raclure de capote anglaise, balayette de gogues hors d’usage ! Fibrome en décomposition ! Tu passes les cadennes à un mec de ce calibre sans même te donner la peine de le fouiller ! Et tu pavanes ! Tu joues des muscles en te prenant pour Super-flic ! Pauvre glandouillard de tes deux ! Ramonage d’intestins ! Fosse d’aisance en crue ! T’as donc une maladie vénérienne à l’âme, Tocasson ! Ton cervelet est plein de pus, Fétide ! »

Je suis interrompu dans mon autocritique par la voix glacée de mon pseudo-prisonnier :

— Vous ne bronchez ni l’un ni l’autre, sinon vous serez décorés à titre posthume dans la cour d’honneur de la Préfecture de Police. Levez les bras le plus haut possible et placez-vous les jambes écartées. Au moindre mouvement inconsidéré je vous abats.

Une rage forcenée est sur le point de me faire dégueuler des flammes ! Je lève les bras, fais mine d’écarter les cannes, n’en réalité, je prends appui total sur ma jambe gauche et vroam ! Une volte forcenée, pied levé ! Je comptais assaisonner notre agresseur, mais ce maudit n’est pas un garçon de bureau. Tu parles qu’il s’est méfié et a doucement pris du recul. Ma grole passe à trente centimètres de son pif. Illico, il débastosse. Sa pétoire glaviote six prunes en deux secondes, et même moins que ça !

Tout éclate dans ma tronche et tout brille d’une hyper-luminosité.

Puis ça devient blanc.

Et enfin noir.

DEUXIÈME PARTIE

AU CLAIR DE LA LUNE

10

VACHE DE MOUCHE

Chaque fois que je sens la glycine, je suis heureux. Ça me vient de ma petite enfance dans la maison de mémé. Il en poussait près de son seuil : elle était tellement vénérable (pas mémé, la glycine) que son tronc était devenu aussi gros que celui d’un platane. J’en ai planté dans notre pavillon de Saint-Cloud, et, je ne sais pas si c’est une idée, mais je trouve que Félicie dégage ce parfum plus mélanco que les grappes de fleurs mauves d’où il est extrait.

Je me tourne à gauche et j’ai le bonheur de la découvrir à mon côté. Bien sage dans sa robe grise à col violine que lui a confectionnée la couturière de notre quartier, Mme Marjoline, une veuve dont l’unique fils se drogue et lui pique tous ses pauvres sous pour se shooter à l’héro. Elle dit que si le bon Dieu le reprenait, ce serait une bonne chose. Elle en a sa claque de prendre des tartines dans la gueule et de bosser pour lui acheter de la mort lente. Paraît que, quand elle était jeune, elle était plutôt jolie et que les commerçants du coin la chambraient dur. Des bruits ont même couru comme quoi le boulanger se la tirait, tôt le matin, et qu’elle ressortait de son fournil avec le cul plus blanc que le mime Marceau. Mais ça doit être des « on-dit ». Félicie déteste les ragots.

Elle constate mon réveil et se dresse.

— Comment te sens-tu, mon grand ?

Je ne peux guère être fringant après qu’on m’ait extrait une bastos du poumon. N’empêche que je lui réponds :

— Au poil, m’ man, d’une voix qui doit trahir la réalité.

Elle dit, pour se conforter soi-même :

— Le chirurgien dit que tu as eu de la chance. Je me dis qu’il voit les choses à sa manière, le bistourieux. De la chance d’avoir morflé un morceau de plomb chemisé dans le baquet ! Bon, d’accord, j’aurais pu le déguster dans le cervelet.

— Et Mathias ? m’enquiers-je dans un souffle.

— Je n’ai pas de ses nouvelles pour l’instant.

— Tu me mens, fais-je ; ton nez bouge !

Une vieille plaisanterie qui remonte à ma petite enfance.

J’enchaîne :

— Il est mort ?

Je pose la question sans émotion. Y a des circonstances qui te rendent insensible. Sans doute parce que je suis dans le coltar ?

— Non, non, mon grand ! Je te jure. Seulement il a été touché à la tête et on a dû le trépaner. Les docteurs ne peuvent se prononcer.

Je pense à cette expression : « se prononcer ». La trouve archaïque, caduque, obsolète et tout !

— Un garçon de sa valeur, balbutie Féloche, submergée par le chagrin.

Et moi, vadrouillant toujours dans les égoïsmes confortables :

— Il s’en tirera !

Tout au fond de ma conscience, quelque chose me dit que si Mathias passe l’arme à gauche, je le chialerai comme cent veaux.

Une infirmière survient, pas du tout l’héroïne pour feuilleton TV amerloque. La dame est copieuse, ventrue, rouquinante, avec un bec-de-lièvre mal opéré et des yeux qui passent leur temps à se surveiller.

Elle s’adresse à m’man :

— Il y a là un monsieur qui se prétend « de la famille » et qui insiste pour entrer, malgré l’écriteau « Visites interdites ».

— Je vais voir, décide ma vieille.

Exit Féloche.

L’infirmière Carabosse m’investigue de son regard centrifuge.

— Vous êtes comment ? qu’elle me demande avec la bienveillance d’une matonne qui sent les prémices d’une mutinerie.

— Comme ça, réponds-je.

Elle hausserait les épaules si elle en avait, mais la graisse rend son buste monolithique. Alors elle s’emporte en maugréant des choses dans sa langue maternelle qui pourrait être le bosniaque ou, à la rigueur, le monténégrin.

Et qui vois-je viendre, sitôt qu’elle a clarifié mon horizon ? La Pine ! mon z’ami. La Pine des grands days , en costard de flanelle rayée façon bagnard d’opérette.

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