Frédéric Dard - Grimpe-la en danseuse

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Grimpe-la en danseuse: краткое содержание, описание и аннотация

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Elle était un peu géante sur les bords. Mais comme elle se tenait assise, ça ne se remarquait pas. A la verticale, jamais je ne lui aurais fait du rentre-dedans et l'effarante aventure qui s'en est suivie, serait restée inconnue. Enfin le destin fait ce qui lui plaît ! C'est pour cela qu'il est marrant.
Quand j'ai constaté le gigantisme d'Astrid, je m'étais avancé trop loin : la menteuse dans la clape, l'index et le médius dans la case trésor ! Me restait plus qu'à continuer. D'autant qu'à l'horizontale, un nivellement s'opère, t'as remarqué ?
En tout cas, on l'a senti passer, Béru, M. Blanc, ma Pomme et surtout Salami, mon clébard magique ! En voilà un qui en vaut deux, je te jure ! Et il en a deux qui en valent cent !

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D’en ce qui me concerne, j’évoque la macabre (comme ils diront dans la presse) découverte de mon brave toutou. Ce couple emmuré, sec, momifié, a je ne sais quoi d’hallucinant. Depuis combien d’années est-il là ? Qui est-il ? Comment sa disparition a-t-elle pu s’opérer sans causer de patacaisse ? M’est avis, Tonio, que te voilà encore propulsé dans des aventures qui, pareilles aux hérissons, ne manqueront pas de piquants [2] Je t’accorde que çui-là n’est pas très marrant, mais je le laisse quand même à l’intention de quelques cons dont il ne faut pas brusquer les méninges. .

Coup de sonnette en coulisse (lit-on dans les brochures de théâtre).

Je me lève, referme les pans du peignoir et vais ouvrir. Me trouve en présence de l’Allemande et de sa chienne.

La Chleuhe s’est attifée en dame de la bonne société germaine : tailleur mélangé tweed et velours, dans les tons verdâtres si chers à nos amis d’outre-Rhin, chemisier saumon ; un rêve !

— Je vous prie d’excuser moi, déclare-t-elle. J’ai pensé, en voyant le beau chien de vous, qu’on pourrait organiser la petite mariage avec ma fille. Je paierai le saillie, ou bien je garde à vous un petit bébé ?

— Madame, galantiné-je comme en un château de Bavière, rien ne me flatterait davantage que d’entrer dans votre famille, sous quelque forme que ce soit. Il va sans dire que les fornications de mon basset-hound ne sont pas tarifées. J’aurais honte de négocier, avec une aussi jolie femme, une semence dont la valeur est peu de chose comparée à celle de messieurs Goethe, Schiller ou Beethoven.

Ach ! fait-elle, comblée ! Que schön est la galanterie françouze !

Elle s’accroupit pour caresser Salami, lui murmurant de précieux encouragements :

— Allez ! Allez ! Herr Chien ! L’amour vous faites avec bédite madmaselle. Elle est prête à recevoir le beau bâton de vous !

Tout en jactant, cette perruche bavaroise flatte les superbes roustons de mon cador, sans la moindre gêne.

Le clébard n’apprécie pas ces encouragements et émet un grondement préambuleur de fâcheries.

— Vous devriez le laisser, Frau , lui conseillé-je. Cet animal se montre plutôt taciturne et déteste être sollicité en ce qui concerne l’amour. J’ai l’impression que vous le convaincriez davantage par l’exemple.

— Comment cela ?

— C’est très simple, je vais vous montrer.

Je glisse ma paluche experte sous les plis de sa jupe pour rendre visite à une moulasse teutonne plantureuse comme les somptueux jarrets de porc accompagnant les choucroutes de son pays.

La grosse n’en attend pas davantage pour geindre, pâmer, rouler d’énormes lotos de faïence bleue. Elle masse ses roberts après avoir arraché son corsage. Une frénésie formide l’empare. Ses clameurs rappellent le but victorieux de l’Allemagne en Coupe du Monde.

Intéressé, malgré son self-control proverbial, l’hound s’approche de nous. Il hésite un peu et se met à arpenter de la menteuse la crevasse de notre visiteuse. Perdant toute retenue, mon Botero livre à Salami un maximum d’accès, puis enlève sa culotte. Ses cris de pâmade couvrent le bruit confidentiel de notre sonnette. Et voilà que quelqu’un s’inscrit dans l’entrebâillement de la lourde : l’époux, curieux de connaître le développement de cette histoire d’amour à huit pattes.

En apercevant sa gerce en train de se laisser groumer la calebasse par un cador, il s’immobilise.

— Môssieur ! il blatouille, qu’est-ce que ça signifie ?

— Mon mâle se montrant réticent, votre épouse a cru opportun de procéder à une mise en train.

Tu sais quoi ?

Voilà qu’il me soufflette ! Comme Don Moncul avec le vieux Dugland, père du bon Cid de Normandie. Alors là, j’en cracherais mes paupières ! Tu te rends compte ? Une baffe ! À moi, San-Antonio ! Mais je vais l’énucléer, l’étriper, l’écouiller, cet aigle à deux têtes de nœud !

— Vous pouvez constituer vos témoins. Dès huit heures du matin, demain, les miens se tiendront à leur disposition dans le salon de musique de l’hôtel ! m’articule l’homme aux femelles en chaleur.

Sa pouffe, épouvantée, s’enfuit.

Lorsque le couple a vidé les lieux, deux mecs du room-service se pointent avec notre bouffement de gala. L’incident ne nous empêche pas de l’attaquer gaillardement.

Dis-moi, Eloi, il s’en passe des choses à Ostende. Je m’étais toujours figuré qu’il s’agissait d’une station du Nord où on se faisait tarter et où il fallait mettre une canadienne au lieu d’un maillot de bain quand on se baignait.

Mon regard croise celui de Salami. Nous éclatons de rire, lui et moi. Réellement, je te jure.

À certains moments, il a des expressions humaines, faut reconnaître.

7

Je roupille d’un profond sommeil lorsque le biniou vrombit. J’hagarde, comme chaque fois qu’on est réveillé en sursaut.

Le concierge m’annonce le sergent Van Loy.

— Faites monter !

Calcul rapide : trente secondes pour perdre ma gueule ahurie, me lotionner la frite avec « New York », mon eau de toilette élective, et ouvrir la fenêtre pour aérer ma chambre polluée par les vents nocturnes de Salami.

Il me mate d’un œil qui ressemble à un quartier de Berlin sinistré.

— Vous devriez arrêter les féculents, lui conseillé-je. À cause d’eux, mes nuits sont moins belles que vos jours.

Que peuvent me vouloir les flics à pareille heure ? Au fait, je consulte la pendulette dans la partie salon : un bronze d’art représentant un pélican presque grandeur nature qui, au lieu d’offrir ses entrailles à ses enfants affamés, leur apporte l’heure.

Vingt-trois heures moins des.

Le ronfleur de la porte.

J’ open , et devine quoi ? Bien sûr : Irma, ma jolie sergente. En grand uniforme, belle à croquer sous son képi.

— Je vous réveille ! déplore-t-elle.

— Je m’étais assoupi en vous attendant, m’excusé-je. Figurez-vous que lorsqu’on m’a annoncé LE sergent Van Loy, j’ai cru qu’il s’agissait de quelqu’un d’autre.

Elle accepte le siège que je lui désigne.

— Votre soirée était réussie, adorable Irma ?

— Elle ressemblait à celle de l’an dernier comme lui ressemblera celle de l’an prochain.

— Un café ?

— Non, merci.

— Alors un alcool ?

— Sans façon ; je m’ennuyais tellement que j’ai bu deux whiskies.

— C’est peu pour un policier, fût-il féminin.

— Mais c’est trop pour l’Alcootest.

Moi, tu me connais ? C’est automatique : une frangine est installée dans un fauteuil, aussitôt je m’agenouille devant elle.

— Je vous remercie d’être venue. Je n’y comptais guère.

— Pourquoi ?

— Je pensais que dans cette réception mondaine, vous alliez être encerclée par une foule de poulardins aux yeux exorbités.

Ma voix s’enraye tel un disque 78 tours sur un gramophone ayant appartenu au père de Foucauld [3] Ermite au Sahara, tu parles s’il devait se plumer, le pauvre chou ! .

Que viens-je d’apercevoir, aux pieds, ou presque, de ma douce Irma ? La culotte de Mme von de Kall en personne. La grosse truie l’a abandonnée sur le terrain. Bien entendu, mon regard provoque celui de la sous-officière. Elle semble surprise, puis gênée.

Et moi, riche de cette présence d’esprit qui continue de me confondre :

— Salami !

Mon cador se montre avec le regard éperdu de l’aviateur ricain qui a largué la bombe d’Hiroshima et s’est retiré ensuite dans un monastère pour se mettre à l’abri des retombées.

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