Frédéric Dard - Grimpe-la en danseuse

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Grimpe-la en danseuse: краткое содержание, описание и аннотация

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Elle était un peu géante sur les bords. Mais comme elle se tenait assise, ça ne se remarquait pas. A la verticale, jamais je ne lui aurais fait du rentre-dedans et l'effarante aventure qui s'en est suivie, serait restée inconnue. Enfin le destin fait ce qui lui plaît ! C'est pour cela qu'il est marrant.
Quand j'ai constaté le gigantisme d'Astrid, je m'étais avancé trop loin : la menteuse dans la clape, l'index et le médius dans la case trésor ! Me restait plus qu'à continuer. D'autant qu'à l'horizontale, un nivellement s'opère, t'as remarqué ?
En tout cas, on l'a senti passer, Béru, M. Blanc, ma Pomme et surtout Salami, mon clébard magique ! En voilà un qui en vaut deux, je te jure ! Et il en a deux qui en valent cent !

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Because les drogues ingérées, je me sens un brin flottant.

Au bureau des sorties, une secrétaire issue de l’ancien Congo belge me remet une enveloppe de couleur paille, contenant un objet dur.

Je l’ouvre.

C’est un mot de la grande Astrid, ainsi libellé :

Je n’oserai plus jamais reparaître devant vous après un tel scandale. Pardonnez-moi d’avoir un fiancé aussi irascible. Merci de ne pas le poursuivre en justice ; votre fair-play est à la hauteur des sentiments que vous m’inspirez.

Avant de regagner Bruxelles, je vous laisse la clé de « ma maison hantée » pour que vous récupériez votre chien ; vous pourrez la glisser dans la boîte aux lettres en partant. Adieu. Je ne vous oublierai jamais.

A.

Intéressante missive, qui traduit parfaitement le profond embarras dans lequel se trouve la grande perche. M’est avis que le blondin va lui faire payer chérot son coup de cœur pour moi.

Une chose me trouble infiniment : mon gnon sur le dôme avait totalement occulté dans mon esprit le souvenir du brave Salami. Sans ce mot de la Grande, je l’aurais laissé à Ostende ! Tu parles d’un bon « maître » que je suis !

Des sonnailles retentissent encore dans mes portugaises à chacun de mes pas. Ils n’avaient pas tort de vouloir me garder quarante-huit plombes, les hospitaliers. M’enfin j’en ai connu d’autres ! Des plus méchantes ; des vraiment terribles, auxquelles je n’étais pas sûr de réchapper.

L’hôpital Van de Chibrac est en dehors de la ville, sur une dune dominant la mer. Me rendant compte de la distance à franchir, je me fais appeler un taxoche par l’ex-Congolaise dont la peau est demeurée sombre malgré le changement de nom de son pays. Les « pourboires » étant prohibés, je lui adresse une mimique suggestive, promenant l’extrémité de ma menteuse entre mes lèvres pour figurer une procédure de minette.

Elle est d’abord surprise mais, comme je poursuis mon propos en brandissant mon médius au-dessus de mes autres doigts repliés, elle prend le parti de rire, ce qui, de tous les partis, est le meilleur.

Le port, la jetée… Les jolies maisons à colombages…

Le ciel s’est alourdi, mais des traînées d’or continuent de lui donner des vibrations exaltantes.

J’aperçois ma bagnole sur le parking, près de la jetée. J’irai la chercher plus tard. Auparavant, il me faut songer au brave Salami qui a le ventre vide et la vessie pleine… (Si toutefois il a pu assurer son autonomie jusque-là). J’entre dans la maison.

Illico, des gémissements me parviennent, en provenance du premier.

Non de souffrance, mais de rage…

Je prête l’oreille : pas d’erreur, c’est mon « surdoué » qui émet ces bruits.

— Salami ! Ho ! Ho ! lancé-je de mon vigoureux organe, guère altéré par ma blessure au caberluche.

Un aboiement joyeux retentit et le chien débouche en trombe au tournant de l’escalier. Dans quel état ! Il est entièrement blanc au point de ressembler à une statue de plâtre ; le bout de ses antérieurs est ensanglanté. Il tire une menteuse de vingt centimètres et a l’air à bout de force.

Je le caresse, apitoyé par son dénuement.

— Que vous arrive-t-il, bon ami ? lui demandé-je.

Il rebrousse chemin et regrimpe l’escadrin en s’assurant que je le suis…

Au premier, les portes des chambres sont ouvertes.

Messire franchit celle de droite, fait quelques pas à l’intérieur, puis s’assied, soulagé, en honnête cador venant d’accomplir sa tâche.

Je pénètre à mon tour et sursaute. Après tout, peut-être que je ne sursaille pas et que c’est seulement dans mon caberluche que ça s’opère ? Qui peut le dire ? Est-ce important ?

Toujours est-elle (dirait un pote à moi qui prend du prose) que je me trouve en présence d’un spectacle ahurissant.

Je ne savais pas que c’étaient de redoutables fouisseurs, ces bassets-hounds. Mon clébard a démoli une partie du mur ; en réalité, il s’agit d’un briquetage neutralisant un ancien conduit. Pas surprenant qu’il se soit zingué les paturons en grattant : il a éventré une fraction du tuyau. Lui en a-t-il fallu de la persévérance, de l’énergie et de la force, pour mener à bien ces travaux d’Hercule !

Je m’approche de la brèche.

Un instant, je reste sans piger. C’est tellement abracadabrant ! J’ai besoin d’étudier la chose de très près.

Je finis par réaliser que deux cadavres ont été engagés dans cette cheminée : un corps d’homme et un corps de femme, nus, disposés tête-bêche. On y a d’abord placé l’homme, la tronche en bas. L’excavation mise à jour par Salami permet de le voir depuis le ventre jusqu’au cou ; au contraire, la femme est visible des pieds au sexe, son buste disparaissant dans la hauteur du conduit.

Vision d’enfer ! écrirait, sans trop se casser le trou de balle, un plumitif loin de posséder mes qualités littéraires.

Messire produit une plainte en forme d’interrogation. Le genre de modulation signifiant : « Qu’est-ce que tu en dis, bouffi ? »

— De quoi se l’extraire et se la mordre ! le complimenté-je.

Lors, cet animal d’élite se lèche les roustons en signe d’autosatisfaction.

Domptant une répugnance que tu comprendras malgré l’extrême faiblesse de tes moyens mentaux, je passe ma hure par la longue brèche et, m’éclairant tant mal que bien de ma torche électrique, fais connaissance avec les dépouilles. Elles puent moins qu’on peut s’y attendre. Faut dire qu’ils ont été momifiés par le temps. Ils me font songer à ces corps entreposés dans les catacombes de Palerme. Ils sont boucanés.

Je cherche un objet contondant susceptible de m’aider à agrandir l’ouverture. Un bronze d’art représentant Albert I er, en train de faire le roi pendant la guerre de Quatorze, me sert de masse. Je tiens Sa Majesté par le col et frappe le mur avec le socle.

Mon travail va bon train. Derrière moi, Salami gémit d’excitation. Les éclats de brique jaillissent comme les étincelles d’un feu d’artifice. Je biche du plâtre dans mes lotos.

Putain ! Quel métier de con, quand on y pense ! Toutes ces aventures inragoûtantes auxquelles nous devons sans cesse souscrire ! Les jeunes s’imaginent que c’est un boulot formide que celui d’enquêteur… Faut pas craindre ! Toujours à tripoter de la mort, de la merde, s’exposer à mille dangers. Braver les intempéries, faire ballon des joies familiales !

Voilà : j’ai mis à jour le conduit, du plancher au plafond. Chouette étal, mes frères. La tête de l’homme disparaît encore dans le trou, entre les deux étages, mais son corps est entièrement visible : celui d’un individu assez grand, très maigre. La femme est encastrée dans son compagnon, en une posture qui, de leur vivant, aurait dû être érotique, à savoir que leurs jambes en fourche s’emboîtent jusqu’à ce que leurs sexes se juxtaposent.

Je considère le tableau avec froideur. Curieux comme le temps fait perdre à la mort son caractère effrayant. Un squelette finit par devenir un objet. Il n’est plus que matière. Où donc est la belle âme qui l’habillait si bien ?

Exténué par ses heures de labeur, Salami est allongé sur ses antérieurs. Il continue de haleter tout en suivant mes faits et gestes de ses grands yeux empreints de renoncement.

— Il faut soigner les entailles de vos pattes, mon cher ! lui dis-je.

Il m’adresse un signe de tête rassurant et se met à lécher le sang rougissant ses extrémités, me rappelant ainsi que la pharmacopée ne concerne pas les canins.

— Vous souhaitez savoir ce qui est arrivé à mon crâne ? proposé-je, répondant à son regard interrogateur.

— Vouahi ! approuve-t-il.

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