Frédéric Dard - Grimpe-la en danseuse

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Grimpe-la en danseuse: краткое содержание, описание и аннотация

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Elle était un peu géante sur les bords. Mais comme elle se tenait assise, ça ne se remarquait pas. A la verticale, jamais je ne lui aurais fait du rentre-dedans et l'effarante aventure qui s'en est suivie, serait restée inconnue. Enfin le destin fait ce qui lui plaît ! C'est pour cela qu'il est marrant.
Quand j'ai constaté le gigantisme d'Astrid, je m'étais avancé trop loin : la menteuse dans la clape, l'index et le médius dans la case trésor ! Me restait plus qu'à continuer. D'autant qu'à l'horizontale, un nivellement s'opère, t'as remarqué ?
En tout cas, on l'a senti passer, Béru, M. Blanc, ma Pomme et surtout Salami, mon clébard magique ! En voilà un qui en vaut deux, je te jure ! Et il en a deux qui en valent cent !

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— Un fiancé irascible, fais-je.

Et de lui narrer mes tribulations avec l’albinos d’Astrid.

Il m’écoute attentivement.

— Si je m’étais trouvé là, je lui aurais arraché les testicules avec mes dents ! gronde mon Valeureux.

— À quoi bon, soupiré-je, je n’ai aucun ressentiment. Voyez-vous, Salami très cher, il est temps de quitter cette maison de cauchemar. Sans doute y reviendrons-nous. Mais la gravité de votre découverte réclame réflexion. Pensons un peu à nous ; un bon repas et ce que les bonnes gens appellent une nuit réparatrice nous feront le plus grand bien.

Nous décambutons après que je nous ai époussetés pour « enlever le plus gros ».

Contrairement aux instructions que m’a laissées ma conquête d’un jour, je conserve la clé de sa baraque hantée et truffée de cadavres par devers moi.

Récupération de ma tire. Elle est stationnée sous un panneau indiquant la proximité de l’hôtel Miramar .

Je te passe la personne en uniforme qui m’accueille avec componction et, qui sait, compassion. Te fais grâce du chasseur flamand, ainsi que du réceptionniste suédois, lesquels me guident jusqu’à ma suite. Ce dernier demande, au vu de mon pansement :

— Monsieur a eu un accident ?

— Le Manneken-Pis m’est tombé sur le crâne parce qu’il y avait trop de vent, dis-je. Vous ne l’avez pas lu dans les journaux ?

6

Pour commencer, en ancien petit garçon parfaitement élevé par sa maman, je défais ma brève valtoche et range mes harnais dans les meubles cossus du palace.

À peine neige achevé ma rangette que le valeureux Salami manifeste le désir d’aller compisser le port d’Ostende.

— Vous auriez pu prendre vos précautions avant de monter ! reproché-je.

Il me décerne un regard flétrisseur, lourd de mépris et d’infinie déception.

— Il est vrai, amendhonorablé-je, qu’avec la formidable découverte que vous avez faite, votre vessie est devenue le cadet de vos soucis.

Lors, nous redescendons. Messire hound va batifoler dans les pelouses du parc, chercher un lieu digne de recevoir sa miction. Il opte pour un superbe massif de pensées et se soulage avec délectation car, pisser lorsqu’on y est contraint par une très forte envie, constitue une forme aboutie de la volupté.

S’étant allégé, il revient à moi en boitillant, because ses pattounes ébréchées. Las ! nous nous trouvons en présence d’un couple de bourgeois allemands (tu peux pas te gourer : ils portent des chapeaux de feutre vert à plumes). Je ne te le mentionnerais pas si ces braves Teutons n’étaient accompagnés d’une chienne hound.

En apercevant Salami, ils poussent des exclamations fridolines, avec des « H » majuscules partout. Ils me cernent, me gratulent comme si j’étais Blériot venant de traverser la Manche dans l’autre sens, me déclarent, en boche fin de siècle, que mon clébard est un spécimen de toute somptuosité, et la dame se met à me pétrir les bras (je vais les laisser pendre, pour voir si des fois…). Le mari, qui se vante de s’appeler Aloïs von de Kall, attire soudain mon attention sur le fait que leur bête est équipée d’un de ces cache-pots chargés de protéger le fion des femelles en chaleur. Rien qui m’écœure davantage ! À tout prendre, je préférerais voir la jouvencelle avec son attirail ragnagneur !

Petit Jésus chéri, merci de m’avoir décidé « homme » avec mon gros bec verseur. J’étais fait pour posséder une jauge, moi !

Je salue le couple et leur fille basset, puis fonce aux ascenseurs.

Une fois dans mon apparte, j’assure la chaîne de sûreté, mets mes godasses dans le compartiment double accès où le préposé viendra les prendre pour les briquer, et m’offre un bain voluptueux que Salami accepte de partager avec moi. Ses longues oreilles étalées sur l’eau mousseuse, il reprend goût à l’existence.

— Sacrée aventure, hein ? l’interpellé-je.

Mon pote ouvre un œil d’alligator somnolent et, avant de le reclore, libère un léger sourire plein de mansuétude.

— Si on prenait un dîner en chambre ? lui proposé-je.

Son sourire revient aussitôt et sa queue immergée frappe l’eau du bain comme les pales d’un mixer.

— Que mangeriez-vous en particulier ?

Il rêvasse un bout, les yeux au ras de l’eau.

Je pousse mes questions ; il finit par m’avouer qu’il dînerait volontiers de deux douzaines d’escargots suivies d’un triple contre-filet accompagné de pâtes.

Je reprends :

— Cette chienne vous tentait ?

En manière de réponse, il libère un chapelet de bulles qui éclatent gracieusement à la surface du bain.

— Si c’est là l’effet qu’elle a produit sur vous, me marré-je, vous n’êtes pas prêt à jouer la version canine de Roméo et Juliette !

Nous quittons l’eau mousseuse et je fourbis le pelage mouillé de mon compère. Après quoi, je décroche le téléphone pour appeler mon pote Mathias chez lui.

Par chance indicible, c’est le Rouquemoute qui décroche. En me reconnaissant, son bonheur est si vif que je le perçois illico.

— Patron ! Quelle joie ! Je pensais à toi ! Tu sais qu’il y a un mois que nous ne nous sommes vus !

— Alors réjouis-toi, Rouillé : on va se retrouver cette nuit même !

Je sens à des ondes que son enthousiasme se met à prendre de la gîte.

— Au bureau ? demande l’Incendie de forêt.

— Non, mon bébé. À Ostende, Belgique. Je t’attends à l’hôtel Miramar , très bon établissement, tu verras. C’est près de la plage. Prends une trousse à investiguer : j’ai des macchabées à te soumettre. Ça urge ! Nous devons procéder aux examens avant le jour, parce que ces clients relèvent de la police belge.

— Qu’est-ce que c’est ? éructe, toute proche, la voix de sa dragonne.

— Le commissaire, bafouille l’Incendié.

Car pour ceux de ma garde prétorienne, je resterai toujours « le commissaire », n’importe les promotions époustouflantes.

— Et que veut-il « encore » ?

— Que j’aille le rejoindre en Belgique immédiatement.

— Quouaha ! Mais pour qui te prend-il ? Passe-le-moi.

Elle lui arrache le combiné et m’apostrophe sans vergogner :

— Dites donc, Antoine !

Je ne la laisse pas aller plus loin.

— Ô mon cher amour ! m’écrié-je, quel bonheur d’entendre ta voix rauque qui, d’emblée, me met en érection. T’écouter me fait réaliser ce que tu représentes pour moi, la passion brûlante que je te vouerai jusqu’à la mort, et bien au-delà.

« Je t’en supplie : viens avec ton affreux Rouquin et, pendant qu’il travaillera, je te prendrai au travers d’un lit, mon Inextinguible. Urbi et orbi. Car tu aimes à être sodomisée, n’est-ce pas, ma Frêle ? La possession, parce que douloureuse, est davantage ressentie. Tu prendras des bains de siège ensuite pour mettre de l’émollient dans ta babasse saccagée. Et pendant que ton pot se remettra de ces soudardises, eh bien, tu me pomperas à la langoureuse, fière fille de France, si noble et catholique de partout ! »

Silence.

Puis, l’organe (vocal) de Xavier, affolé :

— Que se passe-t-il, patron ? Ma femme est au bord de l’évanouissement…

— Simple question hormonale, mon grand. Un peu de vinaigre sur ses tempes et tu sautes dans ta caisse !

Comme je vais raccrocher, il égosille :

— Mais je n’ai pas de bagnole, la mienne est chez le carrossier !

— Va en chercher une à la Grande Taule, mon Rabbit . Cela s’appelle des voitures de service, je te ferai un bon plus tard.

J’attends le repas, en grande détente, nu dans un peignoir de bain frappé des armes du palace. Mon « exténué » ronfle en dormant. Il doit rêver de sa trouvaille, car ses pattounes avant s’agitent avec frénésie.

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