Frédéric Dard - J’ai bien l’honneur… de vous buter

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J’ai bien l’honneur… de vous buter: краткое содержание, описание и аннотация

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Je marche un peu, histoire de briser ma tension nerveuse. Mais c'est une coriace que cette tension-là ! Une seconde cigarette ne l'entame pas davantage. Au contraire, j'ai l'impression qu'elle est toute prête à se rompre…
Je jette un coup de saveur à ma breloque ; voilà près de deux heures qu'elle est entrée dans la carrée, Elia… Et celle-ci demeure aussi inerte et silencieuse qu'auparavant.
Il n'y a toujours qu'une fenêtre éclairée… Et quand je dis éclairée, j'exagère… Simplement on décèle une lueur…
Que fabrique-t-elle derrière cette façade croulante ?…

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Le mieux que j’ai à maquiller, c’est d’attendre qu’il s’annonce. Mon troquet à postiers me paraît être le havre de grâce susceptible d’abriter ma faiblesse. La tronche me vire de plus en plus au point que j’en suis à me demander si je n’ai pas fait une couennerie monstre en me taillant si vite de l’hosto ! Vous voyez pas que je bascule sur le macadam, les gnaces ? Allongé, il fait de l’effet le San-Antonio, surtout lorsque c’est sur le bide d’une gonzesse !

Pour colmater ma défaillance, je me fais préparer un steak. Pour moi, la viande rouge remplace toutes les pilules Pink de la création. Elle m’ouvre l’appétit et me le calme par la même occase. Si bien que dans les cas d’urgence c’est ma roue de secours préférée.

Tout en mastiquant, je gamberge. Je passe une revue approfondie de l’affaire Filesco. Il y a de quoi s’occuper la pensarde, je vous le garantis !

C’est bon de trouver un moment de sérénité comme celui-ci : ça permet de prendre du champ et, ainsi, de pouvoir jouer les Sherlock Holmes des familles.

Ainsi, par exemple, une chose me saute aux yeux : le nombre des retraites cachées… Si je fais le compte je trouve : l’appartement clandé de Whitechapel, le cottage de la côte, le domicile du faux Paste et… (ne vous gondolez pas) le caveau d’Ealing. Ça aussi c’est une retraite cachée, une dernière retraite cachée, voilà tout !

Pourquoi cette accumulation de planques ? Car il s’agit de planques, vous ne m’en ferez pas démordre… Pour cacher quelqu’un, quelqu’un qui ne doit pas s’appeler Durand, croyez-le !

Quelqu’un qui a besoin de se retirer de la circulation de temps en temps ou qui…

Je sursaute : je viens de piger ; le quelqu’un en question est planqué en Angleterre clandestinement. C’est un mec qui ne peut se permettre de se balader dans la rue ou de descendre dans un hôtel. Alors il a différentes retraites où il peut habiter à tour de rôle, afin de mettre de son côté toutes les chances de sécurité.

Ce quelqu’un vient d’ailleurs. Et j’ai idée qu’il a radiné d’Allemagne. N’oublions pas que la petite Gloria était secrétaire à l’état-major d’Hitler… En voilà une qui cachait son jeu. Franchement je m’y suis laissé prendre et j’ai vraiment cru avoir affaire à une soubrette. La façon dont elle se laissait filer la pogne au réchaud aurait dû m’ouvrir les châsses… Y a qu’une gretchen pour avoir pareillement le baigneur porté à l’incandescence…

Notez que, pourtant, la Filesco…

Et alors je resursaute parce qu’il me vient une autre idée encore plus monumentale que les précédentes. Décidément vaut mieux les noter : devant cette affluence c’est plus prudent !

Je déchire un coin de la nappe en papier, je sors un bout de crayon de mes vagues et j’écris :

1°) Diffuser photo Filesco .

Puis je continue à vagabonder dans les nuages à grandes enjambées.

Au bout d’un instant je suçote la mine chétive de mon bout de crayon et je note :

2°) Liste du personnel de l’hôpital de Bombay au moment de la mort du véritable Paste .

Je fais un mouvement qui réveille ma blessure assoupie.

Les habitués du bar doivent me croire assis sur un ressort à boudin !

La nouvelle idée qui atterrit dans mon caberlot est tellement importante qu’il me semble impossible que Rowland ne l’ait pas eue :

3°) Qui a délivré le permis d’inhumer de Paste ?

Car enfin, je veux bien qu’on ait substitué à un faux cadavre celui de la morte du caveau, mais il a bien fallu au départ qu’un toubib délivrât un permis, non ?

La pointe de mon crayon casse au moment où j’allais pointer ma pensée numéro 4.

Vite je l’affûte et, d’une écriture noble et appuyée comme un coup de poing de mon collègue Bérurier, je note :

4°) Radiographier le poignet d’Elia Filesco .

Celui-ci, j’en suis content car il est subtil.

Ma parole j’ai l’impression de faire des rébus, vous savez dans le genre de : Qu’est-ce qui a une patte, deux pattes, trois pattes, une plume dans le der et un abonnement au Figaro ?

C’est Rowland qui va en faire une bouille lorsque je vais lui aligner mes brèmes !

Je me prends le menton dans la main gauche pour soutenir ma pauvre tête où une équipe de football paraît se démener.

Latrouille passe la balle à Ouistiti, qui descend, qui descend… Qui shoote ! Et la balle passe par-dessus la barre transversale. J’ai failli me flanquer par terre. Décidément, ça ne fonctionne pas très bien du côté des commandes et le steak ne m’a pas beaucoup colmaté.

Je bois un coup… Et puis j’écris d’une paluche lamentable.

5°) A-t-on signalé un sous-marin dans la nuit où

Je laisse choir le crayon. Ma tête dodeline sans que je parvienne à la refoutre d’aplomb.

Mon lutin portable se poire comme un petit salingue.

« C’est bien fait pour ta gueule ! dit-il, sardonique, t’as voulu jouer au crack ! Tu t’es pris pour un robot, eh bien !… »

La suite, je la pige pas bien…

Je me dis qu’il ne faut pas abuser de sa carcasse, surtout lorsqu’on n’en a qu’une à sa disposition !

Je glisse une fois encore dans de la vase tiède. Décidément, je ne fais plus que ça depuis quelque temps !

CHAPITRE XVII

Quelques réponses…

Depuis mon escapade, la vioque aux chailles de bourrin malade ne m’adresse positivement plus la parole.

Elle est vexée que je l’aie larguée pendant qu’elle en écrasait. J’ai idée qu’elle a dû se faire ramoner l’amour-propre par la direction. Ils lui ont passé une savonnanche Cadum, les diros. Et ça, elle ne me le pardonnera jamais. Ça lui est resté sur la tomate avec sa virginité et le tout aigrit aimablement sous sa blouse blanche.

Ça fait trois jours que je suis de retour au pucier ; on m’y a ramené pendant mon évanouissement. Lorsque je suis revenu à moi, j’étais dans les toiles, pas fiérot pour une thune, vous pouvez me croire. J’osais pas bigler la vioque dont la mauvaise humeur était aussi apparente qu’un porte-jarretelles sur le dos d’une vache. Aussi je me suis carré le naze dans l’oreiller et j’ai fait mine de pioncer, ce qui était la tactique d’urgence à adopter, n’est-il pas vrai ?

Faut savoir mettre les pouces quelquefois. Je suis pas de ceux qui s’obstinent à vouloir faire rimer citrouille avec peau de lézard. Les acrobaties sont baths lorsqu’on les réussit, quand elles fiardent, on n’a plus qu’à acheter les dernières nouvelles et à les étaler devant sa vitrine pour s’isoler.

Trois jours donc sont passés, et comme la vie n’est qu’un éternel recommencement, la lourde de ma piaule s’ouvre devant le chef inspecteur Rowland.

Cette fois, y a quelque chose de changé dans le Royaume-Uni. Figurez-vous que mon collègue d’outre-Manche, comme disent les journalistes qui ont tous le sens des images, a troqué son bada à petit bord contre un autre à bord roulé. Cette fois il ne ressemble plus à un clown en civil, mais à un notaire de province.

Il me sourit puis, d’un geste mutin, me menace de son index.

— Je voulais vous rendre visite plus tôt, murmure-t-il de sa voix précise comme un barême des taxes progressives, mais j’ai eu fort à faire.

Qu’est-ce qui lui arrive à Rowland ? Il a levé une mousmé qui réussit la Corde-à-violon ou bien il a hérité de son grand-oncle pour avoir cet air enjoué ? Il me considère avec de la bienveillance et, presque, de la sympathie.

Il tire une chaise près de mon lit.

— Commissaire, je m’incline devant votre perspicacité, dit-il…

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