Frédéric Dard - Fais gaffe à tes os

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Fais gaffe à tes os: краткое содержание, описание и аннотация

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Derrière moi, il y a le passage à niveau où l'homme se fit ratatiner par un rapide… Je laisse ma voiture sur le bord du fossé et je me mets en quête du numéro 12… Pas marle à dénicher… C'est une petite construction sans étage, couverte d'ardoise… M'est avis qu'il s'agissait d'un pavillon de chasse situé au fond d'un parc. La voie ferrée a coupé le parc et on a vendu le morcif de terrain avec la masure. Schwob l'a fait réparer, mais il y a un certain temps, car elle n'est plus très fraîche… Les volets sont clos… Dans la lumière blafarde de la lune, ce pavillon a quelque chose d'inquiétant. J'ai comme l'impression de l'avoir déjà vu sur la couverture de
!

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Le nabot a un cri sauvage… Le gorille et Léonora entrent en vitesse… La femme court au lit, arrache les couvrantes perforées et à son tour pousse un cri sauvage, mais qui n’est pas de triomphe, celui-là…

Ça doit exciter Luebig, car il choisit cet instant pour balanstiquer la purée. À la snobinarde, qu’il défouraille, le gestapien ! Comme le marquis du Glandard au tir aux pigeons de Saint-Cloud ! Le grand maigre s’abat d’une masse, une olive en plein bol… Le nabot tourne sa seringue vers nous, mais à mon tour je dis bonjour à la dame ! Pff ! Je le plombe dans la poitrine et il se met à gigoter sur la carpette comme une tortue à la renverse… Léonora et le gorille enjambent les dessoudés pour gagner la sortie. Ça presse un peu… Luebig jure, car son arme vient de s’enrayer et moi je rate le gorille d’un poil de chose !

Luebig se rue au tiroir de sa commode. Il doit avoir une drôle de collection de machines à secouer le paletot, je vous promets… Je me rue hors de la chambre à mon tour. Ça chlingue méchant la poudre et on marche dans le raisin !

Presto nous passons dans la grande pièce centrale, nous la traversons et nous allons pour sortir, mais à cet instant, une volée de balles fait sauter des morcifs de plâtre à dix centimètres de nos frimes. Quand il vase de ces trucs-là, vaut mieux attendre que ça se passe, autrement on chipe une migraine qui ne vous lâche pas de l’éternité !

— À genoux ! me dit Luebig…

J’obéis. D’autres rafales passent… Les vaches ont l’air de vouloir tenir un siège… C’est moche… D’autant plus moche que dans les baraques environnantes ça va remuer… D’ici à ce qu’on ait les carabiniers sur le dos, y a pas le Sahara !

Je m’approche de la croisée et je situe l’une des ombres… C’est celle du gorille, sans doute, à son volume… Je vise approximativement et j’envoie quatre prunes par colis postal ! Un cri m’annonce que j’ai fait mouche. Le gros quitte la zone d’ombre en titubant pour se sauver… Luebig le stoppe d’une seule dragée bien placée…

Et voilà que ces carnes remettent le couvert aussi sec. Le vieux a prêté main forte à Léonora. Ils ont deux Thomson (comme les carnets du major) et ils savent s’en servir… Ils sont derrière le mur et ils tirent entre les tuiles qui le somment… Pour les avoir, c’est midi un quart !

— Il n’y a pas une issue de secours ? je demande à Luebig.

— Si, fait-il, mais la porte donne à côté de l’endroit où ils sont…

Merde arabe ! ça se présente mal… Je préférerais être sultan du Maroc que grand bignolon aux Services… malgré que ça ne soit pas une gâche de tout repos !

— Qu’est-ce qu’on fait ?

Ma question ne provoque pas de réponse. Luebig réfléchit en mordillant sa lèvre inférieure. Soudain, il se retourne et crache une praline. Je constate alors avec un frémissement rétrospectif que le nabot avait rampé jusqu’à la porte de la chambre et qu’il s’apprêtait à me cisailler à bout portant.

— Deux fois dans la même nuit, c’est beaucoup, fais-je à l’Allemand, vous me direz ce que je vous dois…

Il ne répond pas…

— Il faudrait en finir, dit-il…

De temps en temps une courte rafale part du mur, nous éclaboussant de plâtre… Nous sommes condamnés à vivre à quatre pattes… Jusqu’à quand ? J’aimerais savoir… Visitez l’Espagne, les gars ! Pays de traditions !

Nous en sommes là de nos emmerdements lorsque ça se met à cracher, au loin… Les rafales de mitraillette s’arrêtent.

— Les carabiniers ? demandé-je à Luebig.

Il a une vilaine grimace approbative…

On entend encore un coup sec… Puis plus rien… Nous sommes sur le qui-vive… Et voilà qu’un mouchoir blanc s’agite au-dessus du mur, non pas à droite, où se trouvaient nos deux mitrailleurs, mais à gauche, soit de l’autre côté de l’entrée. Or, personne n’a traversé cet espace à découvert.

— T’es là, mec ? hurle une voix de stentor…

Je balbutie :

— Bérurier…

— Ne tirez pas, fais-je à Luebig… C’est mon collègue…

— Annonce ta viande, enflé ! crié-je à plein chapeau.

Alors le Gros apparaît. Il tient un pétard fumant en main. Nous nous ruons sur lui.

— T’es tout seul, gars ? je lui demande…

— Oui… Pas besoin d’inviter du monde pour un turbin pareil… Alors on joue au Chemin des Dames sans attendre son petit camarade ?

Je le presse sur mon cœur.

— C’est le bon Dieu qui t’envoie…

— C’est pas le bon Dieu, c’est le Vieux… Tu parles d’une séance chez les Espagos… Polis, note bien… Mais inquisiteurs en diable ! Moi je ne souffrais pas, espérant que tu viendrais me tirer du trou, ton turf fini…

— Je l’ai fait par le Vieux, en lui tubant d’ici…

— Je sais, il me l’a dit…

— Comment, il te l’a dit ?

— Tu le connais ? Il a les bras longs ! Je ne sais pas comment il s’y est pris, toujours est-il que les bignolons espagos m’ont brusquement fait le salut militaire en s’excusant de la méprise. C’était une méprise-party, tu vois…

— Toujours aussi c…, remarqué-je.

— Toujours, fait-il, puisque mon premier soin a été de radiner. Le Vieux m’a téléphoné à la police… Il m’a donné ton adresse en me disant que je ferais bien de te joindre au plus tôt !

— Mon adresse ! dis-je… Comment diantre est-ce possible ?

— Figure-toi qu’il a dû demander d’où venait l’appel, tu le connais ?

Bien sûr que je le connais, ma question est idiote…

— On devrait se bouger, dit Bérurier, cette pistolade a réveillé les populations rurales…

Il regarde Luebig.

— Alors c’est vous ? dit-il.

— M. Bérurier, présenté-je.

L’Allemand a un claquement de talons.

— Très honoré…

— Y a de la viande froide dehors, annonce le Gros… Si vous voulez jeter un coup d’œil…

Nous allons au pied du mur (c’est le cas de le dire). Léonora et le petit vieux sont là, avec chacun une bastos dans le placard. Comme tireur d’élite, Béru se pose là ! Il pulvérise une noisette à dix pas… Seule la femme vit encore… Mais c’est du peu au jus… Un vilain gargouillement s’échappe de sa gorge et ses yeux se révulsent…

Je me penche sur elle.

Elle a un frémissement. Sans doute croit-elle voir un fantôme, déjà… Elle doit se dire que l’au-delà est bien mal famé !

Un hoquet, plus rien, je viens de la finir à la surprise…

— Fissa ! dis-je… Sortez votre bolide, Luebig…

— Sortez-le, dit-il, moi j’ai certains documents à prendre…

Il se rue dans la baraque tandis que je fonce au garage pour y cueillir la tire… Je suis toujours en robe de chambre avec les nougats dans des espadrilles.

— Va chercher mes fringues dans la salle, dis-je à Bérurier. Tu peux pas te gourrer, ce sont les mouillées… Je me loquerai en cours de route !

Il obtempère.

Cette Mercedes, c’est un vrai bijou. Il n’est pas encore faucheman, Luebig, pour se payer des carrosses de cet acabit. Je tourne la clé de contact et le moteur vrombit… Il y a une explosion, puis il tourne rond… J’embraye et je sors dans le patio…

Béru sort de la maison en courant…

Il tient mes fringues sous le bras.

— Tu n’es pas venu en voiture ? je questionne.

— Si, mais ce sont les poulardins qui m’ont véhiculé ; ils sont repartis.

— Il arrive, Luebig…

— Non, démarre…

— Qu’est-ce que tu débloques, on ne va pas le laisser ici…

Alors le Gros me regarde de son œil valide. Sa bonne bouille contusionnée semble infiniment triste.

— On n’a pas besoin de charrier un macchab, San-A. !

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