Frédéric Dard - Fais gaffe à tes os

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Fais gaffe à tes os: краткое содержание, описание и аннотация

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Derrière moi, il y a le passage à niveau où l'homme se fit ratatiner par un rapide… Je laisse ma voiture sur le bord du fossé et je me mets en quête du numéro 12… Pas marle à dénicher… C'est une petite construction sans étage, couverte d'ardoise… M'est avis qu'il s'agissait d'un pavillon de chasse situé au fond d'un parc. La voie ferrée a coupé le parc et on a vendu le morcif de terrain avec la masure. Schwob l'a fait réparer, mais il y a un certain temps, car elle n'est plus très fraîche… Les volets sont clos… Dans la lumière blafarde de la lune, ce pavillon a quelque chose d'inquiétant. J'ai comme l'impression de l'avoir déjà vu sur la couverture de
!

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— Alors ?

— Heureusement, je me trouvais au Havre où j’avais affaire personnellement… Je suis rentré une nuit… Je me rendais chez Schwob et quelqu’un s’y trouvait…

— Qui ?

— Vous !

Je me rappelle alors le furtif glissement perçu l’autre nuit dans la bicoque.

— Marrant, fais-je, la vie est pleine d’humour…

— Oui… Je me suis enfui… J’ai alors appris que, durant mon absence, Schwob était mort… tragiquement ! J’ai aussitôt regagné l’Espagne…

— Dites, l’accident de Schwob ?

— Werth ! parbleu… Ayant lancé la police française sur ma trace il s’est dit qu’une fois arrêté, je parlerais de lui et de Schwob ; il se moquait de ce que moi je pouvais dire de lui, ayant pris ses précautions depuis longtemps. Mais il avait peur de ce que Schwob pouvait dire sur lui… Alors, la voie ferrée étant proche… Voilà toute l’histoire…

Je me lève et fais quelques mouvements d’assouplissement. Je suis en forme. J’ai même faim…

— Toute l’histoire ? fais-je en regardant Luebig… Comme vous y allez ! Et le reste ?…

— Quoi ?

— Par exemple, comment avez-vous su que j’étais à votre recherche ?

— J’ai… parlé à Werth… dernièrement.

Je pige tout !

— Vous permettez que je poursuive ?

Un petit geste sardonique m’accorde la permission sollicitée.

— De retour ici, vous vous êtes évidemment mis à la recherche des Werth, vous avez appris que sa femme était à l’Arycasa. Je suppose qu’elle jugeait plus prudent de demeurer à l’hôtel en attendant qu’on vous appréhende ?

— Je le suppose aussi.

— C’est elle qui appréhendait, fais-je, désireux de risquer un bon mot.

Mais Luebig n’a rien du plaisantin. Ce que ces gars peuvent être sérieux… Je vous jure que si je devais avoir l’âme d’un constipé, je préfèrerais m’engager dans les troupes aéroportées.

— Donc, poursuis-je, vous avez guetté Werth dans les environs de l’Arycasa… On nous signale que personne n’avait demandé Léonora, comment a-t-il pu pénétrer dans l’hôtel ?

— Par le garage du sous-sol… On entre en voiture, là il y a un ascenseur qui communique avec les étages de l’hôtel.

— Je comprends… Vous avez emprunté cette voie également ? Vous aviez le numéro de la chambre de Léonora… Vous êtes allé rejoindre Werth… Et les grandes explications ont eu lieu, n’est-ce pas ?

— Tout juste !

— Quand il vous a eu mis au courant de tout ça, vous l’avez abattu ?

— J’ai fait justice…

— Ne jouons pas sur les mots… C’était en effet une sale blague à faire à Léonora… Il était bien, dans cette penderie… La môme a disparu, je suppose qu’elle est recherchée par la police ?

— Évidemment.

— Parfait… Elle est obligée de se terrer dans le Barrio…

— C’est pourquoi je surveillais les environs du dancing… J’ai surpris vos allées et venues… Vous me devez une fière chandelle, non ?

Dire que ce mec, avec le grisbi chouravé en Allemagne, pourrait se la couler douce… Mais non, il faut qu’il aille se coller dans les coups foireux les plus perfides ! Il a besoin de chanstiquer la vie des gens…

— Et maintenant, je demande, où en sommes-nous, Luebig ?

CHAPITRE XXIII

Il tarde à répondre. Enfin il se lève et passe dans une petite pièce que j’estime être la cuisine. J’entends ouvrir la porte d’un frigo et il radine avec de la charcuterie de sanglier sur une assiette, des petits pains, des fruits et un kil de rouquin.

— Les émotions ne vous creusent pas, vous ? demande-t-il.

— Effectivement…

Il pioche dans l’assiette une tranche de jambon noir et la dépose entre deux tranches de pain de mie.

— Servez-vous…

Je ne me fais pas prier… Nous tortorons en silence, sans presque nous regarder, chacun faisant pensée à part.

Enfin il achève sa dernière bouchée et la pousse avec un demi-glass de vin rouge.

— Nous en sommes au point suivant, dit-il. Je suis un ancien « criminel de guerre », pour employer votre jargon de l’armistice. Plus de dix ans ont passé depuis que l’Allemagne s’est écroulée. On peut considérer qu’il y a prescription. Je viens de sauver la vie à un important fonctionnaire français… Je suis capable de faire des révélations qui intéresseraient vos supérieurs… Et… j’ai envie de travailler… Bref, autant d’éléments qui nous mènent tout droit à une entente cordiale, tous les deux, ne pensez-vous pas ?

— En ce qui me concerne, ma reconnaissance vous est acquise…

— Alors je compte sur vous pour plaider ma cause auprès des autorités compétentes…

— Je vais faire le nécessaire… Pour commencer, dites-moi, Luebig, vous n’auriez pas un fer à repasser ? J’aimerais bien sécher mes vêtements.

— Que comptez-vous faire, partir maintenant ?

— Oui…

— Vous n’y pensez pas ! Il est plus de trois heures, c’est-à-dire l’heure où les Espagnols se couchent. Tout sera fermé, vous ne pourrez rien faire… Et puis vous avez besoin de repos, regardez-vous dans une glace, on dirait que vous allez tomber…

Est-ce la persuasion ? Toujours est-il que je me sens en effet ratiboisé pile. Les cannes en coton, comme si je venais de gagner les quinze cents mètres devant Mimoun.

— Vous n’avez pas tort, admets-je, seulement je voudrais passer un coup de tube à l’Arycasa où m’attend mon compagnon… Est-ce possible ?

— Très simple…

Il fait pirouetter la cave à liqueurs roulante, découvrant un appareil téléphonique blanc.

— Allez-y, je crois que c’est le 22-07-81.

— Ça vous ennuerait de me le demander, je ne parle pas espagnol.

— Vous, un commissaire ? s’étonne-t-il.

Ça le cloue.

— Je ne connais qu’une langue vivante, c’est l’argot de Belleville. Pendant que vous y serez, demandez à la réception qu’on vous passe M. Bérurier…

— Entendu…

Il baratine la postière et attend.

— Quelques minutes seulement d’attente, fait-il, comme si on avait un vase terrible de ne pas poireauter plus. Il allume une cigarette, tire quelques bouffées à la paresseuse et s’écrie : « Oye ! » Puis le voilà parti dans la jactance façon Cervantes améliorée marquis de Cuevas.

Enfin il raccroche. Un étrange sourire crispe sa lèvre inférieure.

— Votre subordonné a été arrêté par la police espagnole, dit-il.

J’en suis asphyxié à la vapeur de nouille.

— Quoi ? croassé-je comme un corbeau sourd.

— Il serait mêlé à l’affaire du meurtre… d’après l’estimation de la même police espagnole.

Je réfléchis. Évidemment, quand les larbins ont découvert le cadavre, ça a été le paveton dans la mare. Il y a eu aussitôt la méchante enquête interrogatoire du personnel et tout le cheese ! Le gominé que j’ai questionné et le petit groom se seront allongés. Ils auront dit que Bérurier suivait la femme occupant la chambre du cadavre… Alors les carabiniers ont cueilli le mec Béru à son retour. Dérouillé comme il était, il n’inspirait guère confiance… D’autre part, il n’avait plus de papelards sur soi… En outre, le Gros sachant que j’étais sur la brèche n’a pas mouffeté afin de me laisser le champ libre.

J’éclate de rire.

Y a de quoi. J’ai idée qu’il s’en rappellera, Béru, de son séjour en España. Il n’est pas près d’y revenir, au pays de la castagnette, mon pote !

Sans compter qu’après sa noye à la cave du Barrio et sa tabassée maison, il a remis le couvert aussi sec chez les pébroques d’ici ! De quoi se tordre…

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