Frédéric Dard - Fais gaffe à tes os

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Fais gaffe à tes os: краткое содержание, описание и аннотация

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Derrière moi, il y a le passage à niveau où l'homme se fit ratatiner par un rapide… Je laisse ma voiture sur le bord du fossé et je me mets en quête du numéro 12… Pas marle à dénicher… C'est une petite construction sans étage, couverte d'ardoise… M'est avis qu'il s'agissait d'un pavillon de chasse situé au fond d'un parc. La voie ferrée a coupé le parc et on a vendu le morcif de terrain avec la masure. Schwob l'a fait réparer, mais il y a un certain temps, car elle n'est plus très fraîche… Les volets sont clos… Dans la lumière blafarde de la lune, ce pavillon a quelque chose d'inquiétant. J'ai comme l'impression de l'avoir déjà vu sur la couverture de
!

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Il se produit un méchant cinéma sous ma coiffe ! Pronto la gamberge ! Je songe qu’il me reste au moins trois heures de tranquillité… Tel que je connais mon Bérurier, il ne va pas rester les deux lattes dans la même pantoufle… Ne me voyant pas revenir au crépuscule, il va faire sa kermesse héroïque des grandes occases, c’est-à-dire tuber au Vieux pour lui demander le mode d’emploi… Le boss le branchera sur un correspondant de par là et nous aurons droit à la fiesta maison… Tout ce que je demande, c’est que les Espagos ne changent pas leurs batteries et qu’ils me laissent ici en attendant l’heure fatale.

Je souffre de tous les gnons encaissés… Je suis barbouillé comme si j’avais fait une java monstre…

— Vous auriez pas une lichette à boire ? je demande au vieux violoniste.

Il me dit :

— Quoi ?

— Boire… Un drink ! Un glass ! Un coup de rouille ! Il transmet mes desiderata au nabot qui s’éclipse pour revenir avec un Coca…

Cela m’afflige d’autant plus que le breuvage n’est même pas frigo ainsi que le recommandent les disques rouges constellant le monde !

Enfin, nous vivons l’époque du Coca, c’est ainsi… Il y a eu l’âge d’or, l’âge de fer… Il y a maintenant l’âge du Coca-Cola en attendant qu’il y ait l’âge de la poudre à éternuer…

Notre vie est gazéifiée… Elle doit être servie glacée, comme dans la salle de dissection de la fac’ de médecine…

Je vide le flacon que le nabot m’entonne dans le bec. Puis je me détends comme je peux dans mon fauteuil et j’attends.

Croyez-moi ou ne me croyez pas mais je me mets à dormir comme un bon zig qui revient du charbon sa journée finie… La souffrance, la fatigue sont de puissants sédatifs…

* * *

Lorsque j’ouvre mes lampions, j’ai un goût de sang dans la bouche et dans le crâne, des idées qui, pour être imprécises, n’en sont pas moins moroses.

La lumière, chose curieuse, me paraît plus faible ; sans doute doit-il y avoir des sautes de courant ? Les copains qui me surveillent sont toujours là, jouant aux brêmes avec application. Le grand maigre est venu les rejoindre et ces messieurs battent le carton en échangeant des monosyllabes…

J’ai l’impression d’être malade… Il y a dans cette pièce une atmosphère lourde et pénible.

Je bâille comme un lion et ça fait retourner ces messieurs.

J’entends de la musique, comme j’avais entendu dans la cave… Le dancing, après une suspension de quelques heures, a remis ça et ça gambille vilain au-dessus. Le paso sévit comme une épidémie de rougeole dans une école maternelle.

— Quelle heure est-il ? demandé-je.

Le sans-filiste jette un regard à sa montre-bracelet de cuivre chromé.

— Onze heures, fait-il.

J’en ai un coup de vibrator dans les valseuses… Onze plombes et toujours pas de nouvelles du Gros ! J’ai dormi trois heures d’affilée, exactement comme si on préparait une partie de pêche ! Notez qu’il s’agit d’un truc commak, seulement c’est le gars bibi qui va interpréter le rôle du poissecaille… D’ici une paire de plombes j’ai toutes les chances de demander à un triton la nageoire d’une sirène.

Je sens un tracsir monumental m’envahir. Mes membres sont à nouveau engourdis et, malgré la chaleur oppressante, j’ai froid !

Les autres endoffés terminent leur partie, ceux qui ont gagné ramassent leur mise, puis tous se lèvent sur un mot du grand maigre.

Je me dis que le moment critique est arrivé et que je vais être humide d’ici peu.

Quoi faire ? Tenter l’impossible, comme d’ordinaire… C’est-à-dire, biller dans le paquet lorsqu’ils vont me délier du fauteuil pour m’emmener au bain turc… Oui, je ne vois pas d’autres moyens d’espérer… Ça m’a réussi souvent, ces sursauts de la dernière seconde…

Seulement le grand pâle n’est pas un enfant de chœur. En tout cas, s’il l’a été, il s’est instruit par correspondance sur l’art et la manière de manipuler un flic turbulent.

Au lieu de me détacher, il me lie solidement une pogne avec un filin d’acier… Ensuite il décrit un tour mort autour de mon cou avec le fil métallique, puis il attache l’autre bout à mon second poignet. Ce petit truc, je vous le recommande vivement pour les jours où vous voudrez vous débarrasser de votre belle-doche ! Pas moyen de broncher. Si vous tirez sur une main ça vous serre automatiquement le quiqui et il faut radiner avec un ballon d’oxygène pour ranimer le mec ! Au poil, je vous dis ! Il n’a l’air de rien, ce grand bizarre, avec son air courtois et sa gueule de gars qui ignore les bienfaits des pilules laxatives du docteur Goguenod mais pour le turbin méticuleux on peut faire appel à lui. Il est de première.

Ainsi muni du filin je suis détaché. Les zigs me jettent une espèce de loque qui doit être une blouse grise sur le dos pour dissimuler mon service urbain, et en route…

Je marche péniblement… Au lieu de prendre à droite dans le couloir, on biche à gauche et on pousse la lourde d’une chambre. On tire le lit de la piaule, ce qui découvre une trappe. Un escalier raide comme la justice se présente.

— Descendez, ordonne le chef de l’escadre.

Je descends le premier, mais inutile d’espérer prendre mes jambes à mon cou : au bas de l’escadrin se tient le gars Tejéro avec un gentil pétard en pogne.

CHAPITRE XX

Comme quoi, les mecs, il ne faut pas se fier aux apparences. Ainsi, cet antre de rigolos que je croyais vachement hermétique communique avec l’extérieur par trois issues : la cave, le dancing et la carrée de Tejéro, le taulier à la loupe.

Il a le regard vitrifié, Tejéro. Il braque son arquebuse (Benedicta) sur moi, en me fixant à la hauteur de la cravate. Les autres se la radinent et nous prenons la direction de la rue via le troquet… Le guitariste borgne est là, à nouveau, grattant son jambon en fredonnant des airs qui foutraient le cafard à un banquet d’anciens légionnaires. Il ne me jette pas un coup d’œil et je comprends sans tarder que je n’ai absolument rien à attendre de lui. C’est le genre de gars qui n’aime pas avoir une incidence trop marquante sur le destin de ses semblables.

Chanter des flamencos et griffer le pognon passant à sa portée constitue ses occupations essentielles.

Tejéro remise sa bombarde et le grand pâle sort devant moi. Il y a là une vieille Renault d’avant l’autre guerre, à la carrosserie ravagée. Le grand blême ouvre la lourde et m’y propulse. Je manque m’étrangler car j’ai eu un mouvement pour me cramponner. Enfin je rétablis un relâchement dans le filin et les pieds nickelés espagos s’installent à mes côtés. Le nabot et le gorille m’encadrent ; le vieux et le sans-filiste prennent place à l’avant.

Si vous voyiez cette guinde, non, je vous jure ! Les banquettes bavent le crin qui les rembourre et çà et là, des ressorts en jaillissent. Les lames de ressort sont cassées et le bolide penche dangereusement sur la droite. On a l’impression qu’il va se renverser…

Je renouche un bon coup, par les vitres sales, le paysage défilant sous mes yeux. Nous traversons le Barrio Chino et rattrapons une avenue qui fonce vers la mer…

Je suis coincé entre mes deux têtes de lard, dans l’impossibilité d’esquisser un geste. Au moindre cahot du véhicule, — et Dieu sait qu’ils sont nombreux —, le filin d’acier m’entre dans la chair.

Pour tout vous dire et ne rien vous cacher, mon moral a tendance à se mettre au variable… Cette fois, je trouve que l’aventure a fait plus que se corser, comme dirait cette immonde gonfle de Bérurier… Il doit en écraser, je parie, dans les moelleurs de l’Arycasa… Peinard, rêvant sans doute à sa nana… Pendant ce temps, le petit camarade San-A. y va de sa dernière excursion. Barcelona by night ! Vous parlez d’une virouze !

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