Frédéric Dard - Fais gaffe à tes os

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Fais gaffe à tes os: краткое содержание, описание и аннотация

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Derrière moi, il y a le passage à niveau où l'homme se fit ratatiner par un rapide… Je laisse ma voiture sur le bord du fossé et je me mets en quête du numéro 12… Pas marle à dénicher… C'est une petite construction sans étage, couverte d'ardoise… M'est avis qu'il s'agissait d'un pavillon de chasse situé au fond d'un parc. La voie ferrée a coupé le parc et on a vendu le morcif de terrain avec la masure. Schwob l'a fait réparer, mais il y a un certain temps, car elle n'est plus très fraîche… Les volets sont clos… Dans la lumière blafarde de la lune, ce pavillon a quelque chose d'inquiétant. J'ai comme l'impression de l'avoir déjà vu sur la couverture de
!

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— Français ? demande-t-il.

— Non, d’origine arthritique… Mon père était bull-dog et ma mère lampe à souder avant de changer de sexe !

Il suit péniblement ces lumineuses explications. Puis il se visse la tempe d’un index mécontent. Ses compagnons hochent la tête avec scepticisme. Il y a le gorille déjà cité… Un petit d’un mètre vingt avec une tête de nain… Et un autre, plus âgé avec des fringues rapées et une paire de lunettes rafistolées avec du chatterton.

— Vous êtes un ami de l’homme ? demande le sans-filiste…

— Quel homme ?

— Le gros ?… Le francese…

— Devinez…

Il sourit fort cordialement, puis il tire sur sa cigarette et, ayant ravivé l’incandescence de ladite, il me l’appuie sur la joue.

Je vais pour me dégager, mais le gorille m’immobilise les poignets.

Douleur sur douleur, ça donne un truc bath… Je manque de retourner au pays du cirage noir.

Il retire sa cigarette et, sans s’être départi une seule seconde de son air gentil, se remet à la fumer…

— Vous devez parler, affirme-t-il… Nous trouverons un moyen, soyez certaine…

— Certain, rectifié-je, donnez-moi le genre masculin, je ne suis pas celle que vous pensez…

Une fois encore il se frappe la tempe.

— Vous jouez au fou ou bien vous l’êtes ? questionne-t-il.

— Je joue principalement au poker…

Il se tourne vers ses potes et leur dit quelque chose… L’un d’eux, le petit nabot, sort… Les autres se tiennent en demi-cercle et me contemplent sans rien dire… On ne lit de l’animosité que sur la bouillotte du gros que j’ai matraqué.

Enfin le nabot revient avec une corde dont on a dû se servir pour amarrer le Normandie au temps où il sillonnait les mers.

En un tournemain, je suis saucissonné.

— Vous préférez comme ça ? demande le grand gars.

— Modérément, fais-je, ça me gêne pour me gratter…

— Je gratterai pour vous…

— Merci…

Il tire sur la cigarette. Puis il l’approche de moi.

— À votre service, murmure-t-il.

… ET LA BELLE

CHAPITRE XVII

Le coup de la cigarette on me l’a déjà fait, dans mon job à grand spectacle, vous pensez ! — et, soit dit entre nous et la colonne Morris du boulevard Montmartre, c’est le genre de plaisanterie qui réussit toujours à impressionner les épidermes sensibles… Je serre les chailles pour ne pas y aller de ma beuglante et je sens des larmes grimper dans mes lampions à toute vibure.

Afin de dominer ce petit malaise passager, je cesse de respirer. Il faut toujours compenser une douleur par une autre, plus grave. Cesser de respirer est un truc infaillible. Vos éponges bloquées réclament de la matière première et ça vous occupe les sens. Lorsque, au bord de l’asphyxie, je m’octroie enfin une goulée d’oxygène, ça y est, la crise est passée. Je ne sens plus la brûlure.

Le grand mec pâle ôte sa cigarette de mon épiderme. Il y a une tache brun rosé sur ma main, surmontée d’un petit dôme grisâtre.

Les autres types ont l’air plus incommodé que moi par l’odeur de couenne grillée qui flotte dans la pièce sans fenêtre. L’un d’eux dit quelque chose. Le grand qui me torture va écraser son mégot dans un cendrier. Il revient vers moi, pensif comme Lamartine sur les bords du lac… À tout hasard, pour s’entretenir dans le bon climat, il me balance une prune à la pommette. Il cogne avec une sécheresse inouïe ! Je bloque son taquet sans broncher…

— Vous semblez à court d’imagination, fais-je… Je croyais pourtant qu’au pays qui vit fleurir l’Inquisition, on devait en connaître un brin dans ce genre de turbin ?

— Pourquoi ne voulez-vous pas parler ?

— Mais je parle…

— Répondez à mes questions, sinon vous serez repêché dans le port, demain… ou un autre jour…

— Posez-les…

— Que nous voulez-vous, vous et votre ami ?

— Prendre de vos nouvelles, c’est tout !

Cette fois il perd son visage aimable. Il tire un ya grand comme ça de sa pockett et l’ouvre d’une seule main. Il fait miroiter la lame à la lumière de la lampe électrique. C’est une sacrée lame, acérée et luisante… L’extrémité est pointue comme un passe-lacet.

Il me dit :

— Vu ?

— Très joli couteau, conviens-je. Vous le vendez combien ?

Pour une fois il a la réponse suave :

— Je ne le vends pas, je le donne…

Et d’approcher son lingue de ma gargante. La pointe se pose délicatement sous mon menton. Il appuie un tout petit peu. Je sens un léger trait de feu. Est-ce que ce gnacouet va me cisailler la boule ? Comme dit l’autre : venez chez moi, nous ferons une petite décollation !

De quoi se marier !

Il retire sa lame et me la montre. Il y a une grosse perle de mon précieux raisin tout au bout. Le mec essuie la navaja après mes frusques.

— Cessons de plaisanter. Si vous choisissez le silence, vous l’aurez complet !

Belle tournure, hein, les mecs ?

Quand je pense que vous ligotez ma prose en peinards, bien calés contre votre oreiller, avec les roberts de votre nana à portée de la paluche pour des fois que vous auriez des besoins d’infini ! Oui, quand je pense à ça, ça me fout en renaud !

Cette fois le grand pâle va me suriner, vite fait sur le gaz ! Un coup trop appuyé et ma carotide se rompt comme un vieux lacet trop tendu.

D’un autre côté, faut pas que je me fasse de berlues. Si je l’ouvre, ce sera du kif. Ces foies blancs ne peuvent pas laisser sur ses fumerons un poulet qui a constaté chez eux la présence d’un poste émetteur et auquel ils ont fait le coup de la cigarette !

J’ai une idée !

— Je ne parlerai qu’à Luebig, dis-je…

Si je pensais les impressionner, c’est un peu raté sur les bords ! Je l’ai dans le sac.

Le type, sans la moindre hésitation, fronce les sourcils.

— À qui ? fait-il.

— Vous avez entendu…

— Répétez, je ne connais pas ce nom !

— À d’autres, cherchez pas à me vendre du film bon marché.

Il répète :

— Je ne connais pas le nom que vous venez de dire… Quel est-il ?

— Luebig !

Je renouche les frites des autres mecs. Toutes sont imperméables comme si elles sortaient de chez C.C.C.

Franchement ils ne connaissent pas Luebig. Du coup j’en ai le tracsir !

Où est-ce que j’ai porté mes grandes lattes ?

Pour en avoir le cœur net j’attaque :

— Bon, écoutez, je joue cartes sur table. Mon ami et moi nous faisons partie d’un gang de Paris et nous cherchons à mettre la main sur un certain Luebig… Ce zig vit en España. Il était avec une pépée qui s’appelle Léonora Werth, vous devez la connaître ?

Il hausse les épaules.

— Non plus…

— Là vous charriez, elle a débarqué cette nuit dans votre crèche… C’est elle que mon pote suivait…

J’ajoute :

— Une rousse, assez belle ?

Il sursaute, me regarde fixement.

— Lucia ? demande-t-il.

C’est à mon tour de faire « non » avec la calbombe…

Le grand attire ses aminches dans l’autre angle. On dirait une mêlée de rugby. Et ça jacte, et ça jacte…

Enfin, tout le monde sort, à l’exception du gorille qui se colle dans un fauteuil pivotant, les lattes sur le burlingue. Il prend son feu sur sa braguette et allume une cigarette. Le silence s’étale comme une onde amère.

CHAPITRE XVIII

Si quelque chose me tue, moi, c’est bien l’inaction. Au bout de vingt minutes je commence à m’énerver vilain, ficelé comme un saucisson. Et puis ce gros type aux yeux sanguinolents n’est pas un vis-à-vis agréable. Je préfèrerais avoir la vue sur la mer…

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