Frédéric Dard - Fais gaffe à tes os

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Fais gaffe à tes os: краткое содержание, описание и аннотация

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Derrière moi, il y a le passage à niveau où l'homme se fit ratatiner par un rapide… Je laisse ma voiture sur le bord du fossé et je me mets en quête du numéro 12… Pas marle à dénicher… C'est une petite construction sans étage, couverte d'ardoise… M'est avis qu'il s'agissait d'un pavillon de chasse situé au fond d'un parc. La voie ferrée a coupé le parc et on a vendu le morcif de terrain avec la masure. Schwob l'a fait réparer, mais il y a un certain temps, car elle n'est plus très fraîche… Les volets sont clos… Dans la lumière blafarde de la lune, ce pavillon a quelque chose d'inquiétant. J'ai comme l'impression de l'avoir déjà vu sur la couverture de
!

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— J’ai l’impression, poursuit-il, qu’on m’arrose le cerveau avec du vitriol !

— Comment t’arroserait-on le cerveau, tu n’en as pas !

La potarde lui posant deux agrafes, il abandonne.

Lorsque nous ressortons de l’officine, il est beau comme une momie de gala ! Quinze mètres de bande blanche autour de son périscope l’ont transformé en une sorte d’homme invisible assez surprenant…

— Si on te demande ce qui t’est arrivé, lui dis-je, tu n’as qu’à dire que tu vas à un bal masqué et que tu t’es déguisé en panaris.

Pour toute réponse, il me désigne une brasserie aux banquettes moelleuses…

En trombe qu’il y pénètre, mon copain. La banquette sélectionnée par lui gémit sous la charge.

— Qu’est-ce que ce sera ? lui demandé-je…

— Un kil de rouge et à bouffer ! Merde, j’ai rien dans la pipe depuis hier… Après m’être saigné comme un goret !

— Comment voudrais-tu t’être saigné ?…

Abattu, il ne répond pas. Je fais des gestes impérieux au garçon. Laborieusement je lui passe la commande.

Du vino negro comme s’il en pleuvait, et une terrific assiette de charcutaille…

— Avec des cornichons, hein ? je demande à Bérurier, comme ça tu te sentiras moins dépaysé !

Il secoue sa tête douloureuse.

— Jamais de cornichons quand je suis avec toi, San-Antonio… Ça ferait double emploi.

— Bon, rigolé-je, t’as l’air de reprendre goût à la vie !

* * *

Bien que frémissant d’une rare impatience, je le laisse tortorer dans le silence. Il mastique difficilement parce que son clavier universel en a pris un coup aussi et que ses ratiches se déchaussent comme un facteur après sa tournée. Une grande pitié s’empare brusquement de moi. Pauvre gros Béru… Son corps malmené, tuméfié, ravaudé, me fait mal brusquement… Je regarde ce demi-siècle de loyaux services consommer du jambon et je songe avec tristesse que la vie est stupide… Il est là, dans un pays étranger, à se faire bourrer le pif tandis que sa bonne femme s’envoie au plafond avec le garçon boucher…

Au lieu de ligoter son journal peinard sous la lampe, il encaisse des coups de matraque…

Ses bons yeux de goret cordial rencontrent les miens. Il y lit mon désenchantement.

— Qu’est-ce que t’as, San-Antonio ?

— Nous faisons un métier de c…

Il rêvasse un instant, puis hausse les épaules.

— Que veux-tu, gars, c’est nous qui l’avons choisi, tant pis pour nos pieds !

Sa bonne patte s’avance vers moi, je la serre furtivement.

— T’as raison, Béru, c’est bien fait pour nous ; on n’avait qu’à se lancer dans la haute couture…

Bon, c’est ainsi, nous n’avons plus que la ressource d’aller jusqu’au bout.

— Tu pourrais, en attendant, me narrer tes aventures…

Il vide son glass.

— Facile… Bon… Attends, cette nuit… Ça y est… Figure-toi que j’entre dans ma chambre pour me zoner.

— Je sais…

— Commence pas à interrompre l’orateur, je t’en supplie !

Je me mords les baveuses.

— J’était en train d’ôter mes pompes lorsque voilà que j’entends un cri terrible… Un cri de femme qui biche une traquette monumentale… Bérurier, me dis-je, il se passe quelque chose ! Certainement, me répondis-je ! N’écoutant que ce courage que tu me reconnais, je me suis précipité hors de ma piaule et qu’ai-je vu ?

— La dame qui était au meeting avec Luebig !

Je le foudroie… Il est sur le point de me cracher à la figure.

— Y a pas plus débecquetant que toi, assure-t-il. Faut toujours que tu nous fauches nos effets. Comment l’as-tu su ?

— À ton avis, pourquoi m’a-t-on nommé commissaire ?

— Excuse un peu, j’oubliais que t’étais le génie du siècle…

— Et toi celui de la Bastille, on est de la même race, va !

Il poursuit donc, du bout de ses dents branlantes :

— La dame était en combinaison, et ça n’avait rien de dégueulasse. S’étant orientée du côté de l’ascenseur, elle ne m’avait pas vu… Elle semblait littéralement folle… Je ne sais pas pourquoi…

— Toutes les femmes qui découvrent un macchabée dans leur penderie ont tendance à perdre le ciboulot…

— Un macchabée dans…

— Je t’affranchirai ensuite. Continue…

— Elle s’est arrêtée net et s’est aperçue de l’état dans lequel elle se trouvait, c’est-à-dire presque à poil. Elle est rentrée vivement dans sa chambre… Moi, je me suis précipité simultanément dans mes chaussures et au téléphone… Seulement monsieur ne répondait pas… Monsieur se payait du lard, ou une pépée…

Ses yeux injectés de sang me regardent, je ne bronche pas.

— Là n’est pas la question, Gros, achève ton histoire…

— La femme est ressortie une minute plus tard en se fringuant. Elle a appuyé sur le bouton d’ascenseur… Celui-ci descendait, j’ai calculé que le temps qu’il arrive au rez-de-chaussée et remonte je pouvais arriver avant lui par l’escadrin en me bougeant le panier…

— Oui… T’as filé la pépée…

— Exactement…

— Ça s’est passé comment ?

— D’abord, elle a couru comme une paumée dans les rues. Puis, parvenue sur la place de Catalogne, elle s’est arrêtée et a cherché un taxi du regard. Comprenant son intention, moi j’ai sauté dans le premier qui s’offrait… en lui ordonnant de suivre la donzelle. Nous sommes allés ainsi jusqu’au Barrio Chino… Elle a claqué la portière et elle est entrée dans une boîte de nuit…

— Ah ?

Je pense au flonflon de la batterie que j’entendais dans la cave, là-bas, et qui me faisait penser à la roue d’un moulin.

— Et puis, gars ?

— Et puis rien… J’ai attendu une plombe, deux plombes… Tu sais que pour la planque, j’en connais une touffe et que je suis capable de toutes les patiences.

— Je sais…

— Tout de même, lorsque le jour a commencé à poindre je me suis dit que madame devait avoir jeté l’ancre dans la strass… D’autant que les clients de la taule se sont barrés les uns après les autres et que tout s’est éteint…

— Et puis ?

— Attends, tu me les brises avec tes « et puis ! ». J’ai hésité à rentrer… Je n’avais pas sommeil, une aubaine pareille, tu parles que ça m’avait excité.

— Tu parles ! Et puis t’avais pioncé dans l’avion…

— Alors j’ai voulu pousser un peu mon avantage…

— Histoire de me doubler au poteau, hein, gros marle ? Tu voulais faire cavalier seul…

— Quand vos chefs ne répondent pas au téléphone, on doit prendre l’initiative, non ?

— Objection valable !

— J’ai essayé de bricoler la lourde de la boîte mais macache. Alors j’ai pensé qu’il existait sans doute une autre issue ! J’ai avisé une allée, j’y suis entré… Et comme je frottais une allouf pour me repérer, j’ai reçu l’immeuble sur le crâne…

— Un mec t’a possédé d’un coup de goumi ?

— En tout cas, je peux te jurer qu’il ne m’a pas caressé avec un dos de cuillère. J’ai pris encore des coups de talon dans la bouille, je me suis évanoui… Je suis revenu à moi dans la cave où tu m’as trouvé… J’ai reperdu conscience, puis tu t’es radiné… Ah ! je m’en rappellerai !

— T’as vu personne ?

— Personne…

Je hoche la tête.

— Tu parles d’un pastis !

CHAPITRE XV

Il faudrait se manier le vase pour tenter l’abordage, because les zigs qui ont joué un numéro de batteur sur le cassis du Gros ont dû s’apercevoir de sa disparition et que ça doit remuer un brin dans le circus ! Ils se bougent les articulations, les Lionel Hampton du cuir chevelu…

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