Frédéric Dard - La tombola des voyous

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - La tombola des voyous» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1957, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Иронический детектив, Полицейский детектив, Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

La tombola des voyous: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La tombola des voyous»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Quand on prétend être un grand pêcheur, l'as de la ligne toutes catégories, il ne faut pas dévoiler ses secrets… surtout quand ils sont aussi curieux que ceux du valeureux Bérurier. Devinez avec quoi il appâte, le Gros ? Avec certaines parties des bovins qui constituent toute la différence entre un taureau et un bœuf, si vous voyez ce que je veux dire ?
Et c'est à cause de cette bizarre technique que tout a commencé. Nous étions penchés sur un immense bac d'abats, aux Halles, à la recherche du morceau convoité, quand le père Pinaud qui nous avait accompagnés pousse un léger cri et s'évanouit. Un coup d'œil dans le bac m'avait renseigné…
Ce n'était vraiment pas beau à voir, et ça n'avait jamais appartenu à un Quadrupède !

La tombola des voyous — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La tombola des voyous», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Nous colmatons la valise avant de poursuivre nos recherches, mais celles-ci ne donnent rien.

Il est quatre heures du matin et nous sommes littéralement fourbus. Un mal de crâne me taraude la base du bilboquet et j’ai des papillotements dans les lampions.

— Le buffet est ouvert ? demande Béru à l’employé.

— Oui…

Le Gros est gris comme un dimanche anglais. Il tourne vers moi ses yeux proéminents, éteints par l’idiotie et la fatigue.

— À cette heure, fait-il, je propose un rhum-limonade : ça rince les idées !

Nous lui emboîtons docilement le pas et nous allons nous affaler sur de la moleskine neuve, mes camarades et moi-même ! Il y a dans le buffet des troufions qui roupillent et deux amoureux qui trouvent le moyen de se brouter le museau. Béru organise les festivités. Ensuite, mains croisées sur le baquet, nous nous plongeons lentement dans une méditation qui est l’antichambre du sommeil.

C’est Pinaud qui parle le premier, et ce au bout d’un temps assez long. Il émet un borborygme dû à la limonade, puis, sollicité par cette manifestation sonore, décide de produire des bruits plus agréables à l’oreille.

— J’ai jamais vu une affaire pareille ! déclare-t-il.

— Moi non plus, affirme Bérurier. Jamais… Tu ne sais pas à quel saint te vouer… Tout te claque dans les pognes au fur et à mesure…

Il réfléchit un instant.

— T’es bien certain, Tonio, que le Grenoblois a parlé de la gare de Lyon ?

— Naturliche !

— Et si des fois il avait voulu te bidonner ?

Je hausse les épaules.

— Il était en train de claquer, tu te figures qu’on a envie de mentir dans ces moments-là ? Ça lui aurait été tellement plus facile de ne pas l’ouvrir !

— D’accord, mais alors, où veux-tu qu’il soit, le cadavre sans tête ? Y a qu’à la consigne qu’on aurait pu le camoufler…

Il va pour jacter encore, mais je lui impose silence d’un geste pratiquement romain.

C’est moi qui prends le crachoir, non pour éclairer la lanterne de mes coéquipiers, mais pour essayer d’éclairer la mienne :

— Je crois qu’on n’a pas raisonné assez dans toute cette histoire.

— Je ne sais pas ce qu’il te faut, déclame Pinaud, se souvenant qu’il a été comédien dans sa prime jeunesse.

— Silence, momie !

Il se tasse sur la banquette et tire sur les poils miteux de sa moustache.

— Non, nous n’avons pas assez fouillé le pourquoi des comment… On devrait le faire…

Le Gros avance sur la table un pouce pareil à une borne kilométrique.

— Primo ? invite-t-il.

— Primo, le Turc et le Grenoblois ont zigouillé le type dont nous ne connaissons que la tête, pour une raison inconnue.

— À inscrire au tableau, fait Béru.

— Deuxio ? demande Pinaud.

— Ce type n’était pas d’ici puisqu’il n’a pu être identifié.

— Ça, on le savait !

— Ta bouche, Bébé !

Je poursuis.

— Il convient d’associer le fait que cet homme était d’ailleurs à celui que nous nous trouvons dans une gare…

— Je ne comprends pas, affirme carrément Bérurier.

— Chez toi c’est une habitude. Je veux dire que lorsqu’un homme vient d’ailleurs, il débarque très souvent dans une gare…

Pinaud hoche sa tête de rat constipé.

— Ça se tient !

Je me racle la gorge. Le sommeil et la fatigue zonzonnent dans mon pauvre bocal comme un ventilateur dans une pièce vide.

— On peut donc imaginer le scénario suivant : les deux truands étaient chargés de liquider un type arrivant par un train… Ils l’ont griffé à sa descente du dur et lui ont réglé sa note dans la gare.

— Dans la gare ? sursaute Bérurier qui n’est pas pour l’invraisemblable.

— Admettons !

— Bon, admettons, consent mon ventripotent camarade.

Il ajoute, perfide à sa manière :

— Et alors ?

— Et alors, face de méduse, ils l’ont planqué quelque part…

— Où ?

Je hausse les épaules.

— That is the question !

— Y a des moments où ton argot m’échappe, bougonne le Gros.

Je gamberge à fond. Mon cervelet fait du cinq mille tours !

— Ils l’ont collé dans un endroit d’où il était impossible de le sortir autrement qu’en pièces détachées !

Je bondis…

— Mais oui, ça y est, c’est clair, c’est lumineux, ça irradie, ça éblouit, ça aveugle, ça brûle, ça consume, ça carbonise, ça réduit en cendres…, ça bronze ! La voilà, la vraie vérité du bon Dieu, comme disent les grands romanciers américains qui veulent se ménager la critique.

Pinaud sort de sa grise léthargie.

— Donc, ils l’auraient tué tout de suite à sa sortie du train ?

— Ou presque !

— Mais, nom de foutre, clame Bérurier, on ne dessoude pas un pèlerin devant des centaines de glandouillards ? Ça se serait su, non ?

Je tranche :

— Arrivez !

Nous prenons des billets de quai et nous allons sur l’esplanade des arrivées… Les voies sont à peu près désertes, sauf sur les lignes de banlieue où des trains argentés déversent une population aussi somnolente que laborieuse.

Je vais aux grandes lignes… Il fait un petit froid aigrelet… Des hommes d’équipe, la tête enveloppée dans des cache-nez, manœuvrent des convois interminables… Les premiers kiosques à journaux s’ouvrent…

— Alors ? grommelle Bérurier.

Je ne réponds pas… D’une allure coulée, je me dirige sur le quai de la voie L, qui est l’avant-dernier… C’est dans ce coin que radinent les rapides… De l’endroit où je me trouve, je contemple le grand hall où les lampes électriques commencent à être tuées par l’aube.

Je fais un examen panoramique des lieux…

— Vous voyez, fais-je à mes collègues. Le cadavre est par là…

— Tu débloques ! rigole Pinaud.

— Non ! Je le devine… Je le…

Il se gondole, l’affreux poulet.

— Tu le sens !

Comme qui dirait, oui !

Je reviens sous la marquise. À gauche, il y a le gigantesque tableau mobile où l’on affiche les arrivées des durs… Au-dessous, se trouve un kiosque à journaux fermé. À côté du kiosque à journaux se trouve une espèce de guérite pour vendeuse de billets de Loterie.

Tel un automate, mes sens aiguisés par la lassitude, me semble-t-il, je vais à la guérite. Elle est désaffectée. On a cloué des planches en croix sur le panneau de devant… De côté, entre le mur et le kiosque à journaux, il y a la porte de ladite guérite. Elle est pourvue d’un cadenas, mais celui-ci est rouillé et, dès que je le touche, il s’ouvre car il n’était pas bloqué.

J’entrouvre la porte étroite. Pas besoin de demander si j’ai misé juste, les potes : il faut se grouiller d’amener Purodor !

Je recule devant cette bouffée pestilentielle ! Bérurier m’écarte et actionne sa lampe électrique de poche. Il a le courage d’émettre un petit sifflement sardonique, ce qui vaut mieux qu’émettre des chèques sans provision.

— Va téléphoner à la morgue, ordonne-t-il à Pinaud. Et dis-leur qu’ils ne pleurent pas la toile cirée !

Nous repoussons la porte et, sans ajouter un mot, nous allumons la première cigarette de la journée.

CHAPITRE XIII

HISTOIRE D’UNE TÊTE

Je ne vous cacherai pas que la morgue n’est pas un endroit où j’irais passer mes vacances. Mais la morgue au petit jour, c’est plus sinistre : c’est intolérable…

Nous nous trouvons dans une salle en amphithéâtre. Pinaud et Bérurier sont assis sur les bancs, dodelinant de la tête. Les restes découverts sont étalés sur une table de pierre crûment éclairée par une lampe à arc. Le professeur Bourgeois, un gros zig chauve à lunettes, s’active sur le client. Debout, à un mètre de la table opératoire, je le regarde s’activer en m’efforçant de rester debout.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «La tombola des voyous»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La tombola des voyous» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «La tombola des voyous»

Обсуждение, отзывы о книге «La tombola des voyous» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x