Frédéric Dard - Du poulet au menu

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - Du poulet au menu» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1958, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Иронический детектив, Шпионский детектив, Полицейский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Du poulet au menu: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Du poulet au menu»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Lorsque la grande aiguille de ma montre a fait sa révolution sur le cadran, la porte de l'usine se rouvre et mon zigoto réapparaît. Il est plus furtif qu'un souvenir polisson et il se met à foncer dans la partie obscure du quai, la tronche rentrée dans les épaules… Il marche vite, sans courir cependant… Il semble avoir peur… Oui, pas de doute, il est terrorisé… Je lui laisse du champ et je démarre en douceur.
Soudain, il se cabre. Dans l'ombre, devant lui, se tient une seconde auto, tous feux éteints… Il marque un temps et s'écarte pour passer.
Dedans, j'aperçois vaguement deux silhouettes…

Du poulet au menu — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Du poulet au menu», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Idiot ! Il remue !

— Ben dis, heureusement, jamais on arriverait en Amérique sans cela !

— Oh ! j’ai le cœur qui me remonte dans le gosier, San-A. !

— Bois un godet, ça va se passer…

— J’en ai bu cinq au bar, et ça ne passe pas !

— Alors allonge-toi… Y a un peu de brise ce matin, voilà tout ! Après le déjeuner tu seras en pleine bourre. T’as du nouveau avec la Générale ?

— Rien… J’ai fouillé sa cabine, ses bagages, ses vêtements… Je n’ai… heug…

Il n’en dit pas plus long et se catapulte dans les ouatères.

Moi, je prends le parti le plus sage : celui d’aller écluser un glass en attendant l’heure du premier service…

* * *

Quand la gratouillette annonçant la tortore retentit dans les coursives du bateau, je me prends par la main et je m’emmène en promenade du côté de la cabine occupée par Mme Gahrâ-Témische.

Elle a une vaste cabine située tout près des premières. Dans le couloir en face, se trouve celle de Marlène. Ma petite nurse y loge avec le môme confié à sa vigilance.

Une fois chez la femme du diplomate indou, j’entreprends la plus sérieuse inspection à laquelle je me sois jamais livré… Je fouille les placards, les valises, les lits, les plafonniers, la chasse d’eau. Je palpe les cloisons, la moquette, les tuyaux… Bref, j’entreprends une opération de très vaste envergure. Mais le résultat est négatif. Seul fait positif, je déniche en effet une robe noire et un voile de crêpe dans un tiroir de la commode… Qu’en conclure ? Que je fais fausse route ou que je suis sur le bon tapis ?

Je vais reluquer à tout hasard la cabine de ma gentille masseuse de prostate. Elle est plus modeste et plus en désordre. Il y a une valoche pleine de jouets… et un placard également plein de jouets… J’ai idée que le môme Aminouche doit être gâté comme une poire blette !

Pas trace de plan ni de maquette. Zéro, en toutes lettres ! Déçu, battu, consterné, rageur, mauvais… Je retourne au bar pour me téléphoner un bourbon. À bord des barlus, les alcools sont dédouanés et on les paie un prix dérisoire… C’est le moment de faire son plein !

Béru est dans le fond, avec Mrs Hongant-Gry. Tout en faisant un sort à un pastis épais comme du mortier, il lui roucoule des choses délectables dans les étagères à mégot. Il devient galantin, le Gros. Maintenant, quand il est en compagnie d’une dame, il pose son bitos et il arrange ses crayons à la Marlon Brandade [63] Ça plaît aux morues. .

Je m’avance. La mère Chewing-Gum me virgule un sourire, du genre serpentin, qui s’entortille après mes muqueuses.

Je m’incline, cérémonieux comme un prince russe.

— Du nouveau ? je demande de profil à Bérurier.

Il secoue la calbèche.

— Des clous, mec ! Inscrivez : pas de chance…

Je m’assieds à leur table.

— Tu veux que je te dise, déclare le Gros, on s’est laissé avoir. La bonne femme que nous cherchons n’est pas à bord !

Je ne suis pas loin de partager son défaitisme. Oui, on s’est gouré sur toute la ligne [64] Y compris la ligne transatlantique. !

Je m’abstiens d’aller au restaurant. Les quelques amuse-gueule salés grignotés pendant l’apéritif m’ont enrayé l’appétit. Pinaud, malade comme un chat écrasé, garde la cabine.

Béru peut donc, à loisir, jouer son grand air pour sa belle.

Je me dirige vers la bibliothèque, l’âme en peine. Si j’ai fait chou-blanc je vais la sentir passer et drôlement me faire tartir à bord… Près de deux semaines à fainéanter sur ce bateau, c’est affligeant. Moi, j’aime les croisières rapides, j’ai le côté spoutnik !

Sur le seuil de la bibli, je vois passer Marlène, tenant un petit garçon-café au lait à la main. Une dame très brune, très belle, très noble, les précède… D’après ce que je pige, il s’agit de la femme du diplomate. Elle aurait assez une allure d’espionne internationale, cette péteuse. Seulement les espionnes ressemblent à n’importe qui, sauf à des espionnes.

La dame dit un mot à Marlène et se dirige vers la salle de lecture… Moi, je me mets à filer le train à mon petit brancard !

J’arrive à sa hauteur dans l’escalier et, sans que le lardon fasse gaffe je lui susurre :

— Cache-le dans la salle de jeux des enfants, comme ça on pourrait se revoir un moment, non ?

Elle est d’accord.

Tout se passe bien. Cinq minutes plus tard, nous sommes dans sa cabine, la mienne étant inutilisable du fait de la présence de Pinuchet malade.

Elle commence à se dessabouler lorsque voilà les haut-jacteurs du barlu qui entrent en fonction. Un mec débite une petite tirade en anglais… D’après ce que j’entrave, c’est l’exercice d’alerte qui va commencer, d’ici à quelques minutes.

— Oh oui ! c’est vrai, fait Marlène, je n’y pensais plus…

Et de décrocher la belle ceinture de sauvetage orange fixée au-dessus de son lit.

À cet instant, le haut-parleur répète la phrase en français, puis en espago et en chleu.

— Ça tombe mal, dit-elle… Il faut que je retourne chercher le petit, j’avais complètement oublié cet exercice d’alerte.

« Filez vite, car Madame va sûrement venir chercher sa ceinture à sa cabine.

Je gagne la porte. Au moment de l’ouvrir, je m’arrête pile. En moi une sonnerie retentit. Cette sonnerie, vous la connaissez si vous avez ligoté mes précédentes œuvres [65] Soit une vingtaine d’ouvrages qui tous ont eu un prix… même qu’il était imprimé au verso de la couverture. , indique que je suis branché sur la force ! Il se passe quelque chose… Quoi ?…. je l’ignore… Mais ça ne tourne pas rond. Et puis ça me vient illico , comme vient la lumière lorsqu’on appuie sur le commutateur quand l’EDF n’est pas en grève.

Je repousse la porte et vais à ma soubrette.

— Dis, Marlène, tu parles l’anglais ?

Elle prend son air le plus glandulard.

— Moi ! Non, hélas !… J’aimerais bien causer des langues… Papa, lui, parle couramment le breton…

Je la visionne bien, très posément, très longuement. Elle a aux lèvres un sourire niais qui peu à peu s’atténue…

Je ne quitte pas ses yeux bêtes. Je les guette comme on surveille du lait sur le point de bouillir.

— Grunt s’est fait descendre, lui dis-je, tu savais ça ?

Elle devient livide et son regard perd brusquement de sa bêtise.

Alors je lui montre ma carte.

— Commissaire San-Antonio, des services spéciaux…

Elle réagit. D’une voix molle elle balbutie :

— Je… Mais je ne comprends pas… Qu’est-ce que vous me racontez ? Pourquoi vous me faites ces yeux-là ? Vous êtes policier ! Je n’ai rien fait de mal… Je… Je suis…

Elle n’achève pas car je lui file une mandale, à la volée… Quand je dis une, c’est façon de parler. Un revers, quoi ! sur sa médaille, comme ça ses deux profils seront à l’équerre. Le premier coup lui fait bouger la tête, le second l’envoie basculer contre la cloison.

— Inutile de chiquer à la gourde, Marlène… Je t’ai démasquée ! Tout à l’heure, quand ils ont annoncé l’exercice d’alerte au micro, contre toute habitude, ils ont commencé l’annonce en anglais… Tu as pigé tout de suite puisque tu as attrapé ta ceinture avant qu’ils ne la répètent en français…

Je poursuis… Mais cette fois, je marche en terrain glissant.

— La première partie du coup a réussi, Bolémieux a pu embarquer les documents et la maquette, mais c’est la seconde qui a mal tourné. Lorsque Grunt a flingué le Rital, nous étions là, et il a pris une rafale de mitraillette dans le baquet… C’est lui qui, avant de canner, nous a craché le morceau… Il t’a donnée, ma vieille… Nous sommes arrivés trop tard pour t’empêcher d’assaisonner l’ingénieur, mais à temps au moins pour prendre le Liberté . Voilà tout…

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Du poulet au menu»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Du poulet au menu» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Du poulet au menu»

Обсуждение, отзывы о книге «Du poulet au menu» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x