Frédéric Dard - Du poulet au menu

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Du poulet au menu: краткое содержание, описание и аннотация

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Lorsque la grande aiguille de ma montre a fait sa révolution sur le cadran, la porte de l'usine se rouvre et mon zigoto réapparaît. Il est plus furtif qu'un souvenir polisson et il se met à foncer dans la partie obscure du quai, la tronche rentrée dans les épaules… Il marche vite, sans courir cependant… Il semble avoir peur… Oui, pas de doute, il est terrorisé… Je lui laisse du champ et je démarre en douceur.
Soudain, il se cabre. Dans l'ombre, devant lui, se tient une seconde auto, tous feux éteints… Il marque un temps et s'écarte pour passer.
Dedans, j'aperçois vaguement deux silhouettes…

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L’employé le foudroie d’un regard épais.

— Chambre 214, dois-je vous annoncer ?

— Inutile, on s’annoncera soi-même, affirme mon éminent collaborateur.

Et de nous engager dans l’ascenseur, ce qui, je le dis toujours, est moins dangereux que de s’engager dans les zouaves ou dans les chasseurs à pied.

Au moment où la cage d’acier s’élève, Pinaud pousse un cri de détresse auquel succède le bruit caractéristique d’un accroc qui n’est pas le premier et qui coûte plus de deux cents balles ! C’est le pan de son pardingue qui s’est coincé dans la porte et qui, mon Dieu, vient d’y rester !

* * *

Tels des Indiens jivaros-jivatipa-jivati sur le sentier muletier de la guerre de Troyes qui n’a pas eu lieu de s’inquiéter [48] D’accord : c’est idiot, mais ça repose ! , nous remontons le couloir du second étage, lequel se situe — les plus avertis d’entre vous l’auront peut-être compris — immédiatement au-dessus du premier étage.

Parvenus devant le 214, nous marquons un temps d’arrêt à la craie blanche et nous nous regardons avec cet air grave des conspirateurs qui ont une bombe à jeter mais qui ne savent pas très bien sur qui.

— On y va ? s’informe Béru.

Pinaud, lui, est en train de rafistoler son pardessus. Ce n’est plus un pardingue trois quarts, mais un deux tiers !

— Qu’est-ce que ma femme va me jouer ! soupire le digne homme. Tu ne crois pas, San-A., que je pourrais le mettre sur ma note de frais ?

Je suis trop tendu pour répondre. Je replie mon index et je heurte l’huis. Toc-toc-toc ! Comme le fit le chaperon rouquinos le jour où le grand méchant loup becqueta sa grande vioque. Mais personne ne répond. Bolémieux doit s’être laissé aller dans les bras de Jean-Pierre Morphée.

Je réitère avec plus de véhémence sans obtenir le moindre résultat. J’essaie alors d’ouvrir la lourde, mais elle est fermaga de l’intérieur… Sésame entre une fois de plus dans la serrure et en fonction. Macache ! C’est le loquet qui est mis. Donc la petite fripouille d’ingénieur est bien ici. On refrappe. Je dis on, car Bérurier se met de la partie. C’est, comme toujours, avec le poing qu’il tabasse le panneau. Rien ne bronche à l’intérieur de la chambre.

— P’t-être que la piaule communique avec une autre chambre ? suggère Pinaud qui procède par déductions.

— C’est possible ! Va chercher le réceptionnaire.

Pas besoin de se déplacer. L’homme aux besicles convexes est debout près de l’escadrin, nous regardant marteler la porte d’un air soucieux.

— Il ne débond pas ? demande-t-il.

— Non. Le verrou est tiré de l’intérieur. Il y a une porte de communication ?

— Don.

— Une fenêtre ?

— Oui, bais elle tonne sur la rue…

Il n’a pas le temps d’en dire plus long. Sans attendre la permission de quiconque, le Gros a pris du recul et le voilà parti contre la lourde. On entend craquer, le vantail s’ouvre et le Gros, emporté par son élan, disparaît à l’intérieur de la pièce obscure.

Nous percevons un fracas de verre brisé et un cri.

Cette épaisseur humaine est allée percuter une table supportant un vase de fleurs. Les fleurs sont artificielles, mais pas le vase, non plus que la bosse qui croît et se multiplie sur le crâne de mon dévoué compagnon.

Je me tourne vers le lit et j’y découvre Bolémieux, la barbe pointée au plafond, mort comme jamais un ingénieur ne l’a été, même un ingénieur-Conseil !

Il a les yeux ouverts, la bouche violacée… Il est presque froid…

— Empoisonné, murmure Pinaud.

— Tu crois ?

— Oui. Je veux même te dire la nature du poison… C’est du… Attends, je ne me souviens plus du nom.

Il se découvre, non par respect de la mort, mais pour se gratter le crâne. Il se met à neiger de la pellicule sur son pardessus meurtri.

— Un poison assez rapide…, poursuit ce toxicologue expérimenté. Il n’a presque pas de goût… Tu l’avales, et une heure plus tard tu fais ta crise cardiaque !

L’employé du Terminus est anéanti.

— Guelle hisboire ! se lamente-t-il en reniflant son rhume.

Je l’entreprends.

— Lorsque cet homme est arrivé à l’hôtel, il était quelle heure ?

— Cinq heures du batin à beu brès !

Je regarde Bérurier. Il résorbe son aubergine en appliquant dessus une pièce de cinq francs.

— Cinq heures, lui dis-je, donc il avait déjà vu son type !

Je chope l’employé de l’hôtel par le bras.

— Quand il est arrivé, avait-il une valise ?

— Don !

— Un paquet ?

— Aucun baquet ! il b’a dit : « Je suis jusde de bassage ! »

Misère ! Il n’avait déjà plus les documents ! Je suppose que l’agent étranger l’attendait à la descente du train. Ils sont allés au buffet de la gare régler leurs comptes. Et l’agent lui a réglé le sien complètement… Il ne voulait pas que Bolémieux puisse le décrire. Décidément, cette organisation est fortiche ; très fortiche ! Un peu de poison dans un grand verre de jus de fruit, à prendre entre les repas… Et puis une heure plus tard, bon baiser, à mardi !

— C’est la tuile, hein ? murmure Béru.

Je fouille les fringues du défunt, soigneusement étalées sur un fauteuil. Dans la poche de la veste je découvre un rouleau de bank-notes. Il y a dix mille dollars en grosses coupures… Le salaire de la trahison ! Les types qui l’ont fadé se moquaient pas mal du fricotin…

— Arrivez, dis-je à mes assesseurs. Et vous, mon vieux, lancé-je au mecton enrhumé, prévenez la flicaille du patelin…

Nous taillons en vitesse. Cette fois, c’est sa blague à tabac que Pinaud laisse dans la fermeture de l’ascenseur.

* * *

Beaucoup de trèpe au buffet de la gare. J’ai pensé à ça parce que c’est, à trois plombes du mat, le seul endroit où l’on peut boire un godet dans une ville de province…

J’avise une dame à la caisse. À son regard gonflé comme une roue de cinq tonnes, je comprends qu’elle ne s’est pas encore zonée.

Je radine avec ma petite photo et ma bouche en cœur.

— Madame, vous n’auriez pas remarqué deux consommateurs cette nuit, dont l’un serait le barbu que voilà ?

Elle chausse son nez constellé de verrues de lunettes constellées de chiures de mouches. En moins de temps qu’il n’en faut à un derrière de timbre pour avoir sa toilette faite par une langue de postière, elle opine de la tête.

— Si fait, dit-elle, très Régence.

— Comment était l’homme qui l’accompagnait ?

— Ce n’était pas un homme, mais une femme !

Tiens, comme c’est curieux ; je ne m’attendais pas à voir apparaître une femme dans cette histoire à la mords-moi-le-neurographe !

— Comment était cette personne ?

— En grand deuil…

J’ai un pincement dans le sous-sol.

— C’est-à-dire…

— Ben, elle était en noir, avec un chapeau muni d’une voilette…

— Ce qui fait que vous n’avez pas bien vu son visage ?

— Je ne l’ai même pas vu du tout… Ils se sont assis au fond de la salle… Elle me tournait le dos.

— Ils sont demeurés ensemble longtemps ?

— Non. Ils se sont fait servir des consommations… Le monsieur barbu est venu demander si j’avais des cigarettes turques, je pense que c’est la dame qui en voulait…

Ce qu’elle voulait, c’était surtout lui verser la ration de mort-aux-rats.

— Je n’en avais pas, poursuit miss Verrue, qui pense aux fameuses cigarettes turques…

— Ensuite ?

— Ils ont bu et sont partis…

— Quelle était la taille de la dame : grande, petite ?

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