Frédéric Dard - Entre la vie et la morgue

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Entre la vie et la morgue: краткое содержание, описание и аннотация

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— Qu'est-il arrivé ? s'inquiète le chef de train.
— Ça se voit, non ?
— Cette personne est tombée ?
— Un peu, et elle s'est plutôt fait mal.
— Elle était avec vous ?
— C'est-à-dire qu'elle se trouvait dans mon compartiment. Je lui bonnis l'incident du mironton venu tirer la chevillette. Elle portait des lunettes, dis-je. Il paraît qu'elle a voulu aller aux toilettes et s'est trompée de lourde.

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En attendant, je mets toute la sauce. L’auto bombe à travers la forêt en direction de Poissy. Elle a plusieurs centaines de mètres d’avance et il me semble que celle-ci augmente encore ! Est-ce que cette garce va m’échapper ? Mais Dieu est avec moi, décidément. À l’horizon débouche une voiture par un chemin de la forêt. Et à cette voiture est attelée une caravane de camping. La fugitive est obligée de freiner pour ne pas la percuter. Ça me permet d’arriver à quelques mètres d’elle. Je joue mon va-tout. J’arrête le bolide du maçon et je biche le Beretta du Méhariste. Ma main ne tremble pas. Quatre pruneaux ! Un boudin de la guinde éclate au moment où la voiture repart à toute pompe.

Elle décrit de dangereux zigzags sur la route, puis, brusquement, elle quitte celle-ci et va percuter un arbre. Ça fait un drôle de badaboum ! Je me précipite. Le gnace de la caravane, complètement zizi, met le nez à la portière. Il n’a jamais vu ça qu’au ciné, le frère, il savait pas que ça pouvait exister !

La voiture accidentée est en flammes.

J’essaie d’ouvrir une portière, mais celles-ci ont été bloquées par la violence du choc et, à l’intérieur du véhicule, la môme Gretta se tortille comme un ver en poussant d’affreuses clameurs.

— Venez donc m’aider ! crié-je au Dugland de la caravane.

Je trouve une grosse pierre et je m’en sers pour briser les vitres. Seulement, quand on essaie de cramponner la gosse, les flammes, attisées par le courant d’air, nous empêchent d’approcher… Impuissants, nous assistons à l’horrible fin de cette rude adversaire qu’a été Gretta de Hambourg.

Curieux, n’est-ce pas, qu’elle périsse par le feu, cette incendiaire ? Est-ce qu’il existerait vraiment une justice immanente ?

CONCLUSION

Le bureau du Vieux.

Plus le Vieux : radieux, brillant, fou de sympathie pour San-A., le superman. Béru assoupi sur un fauteuil (because le muscadet des émotions fortes).

Et votre San-Antonio bien-aimé, qui tient le crachoir.

— Vous comprenez, patron, Gretta en avait assez d’être recherchée par toutes les polices occidentales. Sa position devenait d’autant plus intenable qu’elle avait un programme chargé à remplir…

— Alors ?

— Alors, elle a décidé de disparaître…

— De disparaître ?

— De mourir, quoi ! Seulement, il fallait que nous soyons certains de sa mort pour qu’elle soit homologuée. Alors, elle a manigancé le coup du train. C’était risqué, mais elle a mis le paquet… Après l’arrestation de Crakzic, elle est allée sciemment à l’hôtel de celui-ci, sachant fort bien qu’on y installerait une souricière. Elle a volontairement servi d’appât pour nous amener à la suivre et, en somme, à assister à sa mort.

— Expliquez, mon bon ami !

(Je suis son bon ami, maintenant, mes actions vont être cotées en Bourse d’ici peu.)

— Tout avait été réglé à l’avance. Chaque membre de la bande avait son rôle à jouer et l’a joué merveilleusement. Iachev, grimé, se tenait dans le couloir. L’homme qui est à l’hôpital avec le thorax enfoncé pilotait la Mercedes. Le Méhariste attendait le passage du train, sous le pont routier, avec sa pétasse à laquelle on avait dû raconter une histoire quelconque. Gretta et elle portaient exactement la même toilette.

— Oh ! parfait, je vois, fait le Dabe en se massant le couvercle.

Je songe in petto que j’ai vu bien avant lui, heureusement.

— L’homme de la Mercedes avait repéré le parcours. Lorsque le moment a été venu, il a donné le signal. Gretta a pris alors une trousse de toilette dans sa valise. Elle est allée aux w.-c. Elle avait, dans sa trousse, un pantalon d’homme, un imperméable léger et une casquette. Elle s’en est affublée. Le train passait sous le pont ; le Méhariste a balancé son amie sous les roues du convoi. Iachev est entré comme un dingue dans mon wagon… Tout s’est déroulé suivant le plan prévu avec un synchronisme parfait. Comme une bonne bille, je me suis mis à courir le long de la voie en direction du cadavre. Pendant ce temps, Iachev et Gretta ont escaladé le remblai et se sont précipités dans la Mercedes. L’auto a fait demi-tour et a ramassé le Méhariste qui avait regagné la route, son coup accompli. Ce joli monde a rejoint le chemin creux où attendait le camion dans lequel ils ont dissimulé la Mercedes. Ce faisant, ils s’évaporaient littéralement. Ils savaient qu’on allait conclure à un meurtre ; ils le voulaient même pour rendre plus vraisemblable la fin de Gretta.

« Une fin qui s’était accomplie devant la police ! Mieux, avec sa participation ! C’est l’affaire la plus sensas de ma carrière, chef !

— Je le crois aussi, murmure le Tondu.

— Mais leur grande faute, poursuis-je, ç’a été de faire appel à la collaboration d’un truand. D’accord, ils s’en servaient comme homme de main et s’en sont débarrassés dès qu’ils n’ont plus eu besoin de ses services, mais c’est tout de même à cause de lui que la bande des chauves-souris est anéantie. Comme quoi il ne faut jamais mélanger les torchons et les serviettes !

Le Vieux se pince le nez et me cligne de l’œil malicieusement.

— Quand avez-vous eu des doutes sur la mort réelle de Gretta ?

— Lorsque j’ai fouillé la chambre de Virginie Lavertu, patron.

« J’ai vu que celle-ci portait des lunettes et ça m’a fait réfléchir. Je me suis dit : « Pourquoi ces salopards n’auraient-ils pas organisé une mise en scène ? »

« Je me rends compte maintenant que Gretta n’avait pas besoin de verres. Elle n’en portait que pour justifier ceux qui se trouveraient sur le cadavre de la fille de joie après l’accident.

Le Vieux hoche la tête.

— Reste à savoir d’où venaient les chauves-souris, les explosifs, et qui…

— Oui, chef, mais nous avons un gars à l’hôpital que nous nous chargeons de faire parler dès qu’il sera en état de répondre !

Et j’ajoute, farceur :

— Car, rassurez-vous, nous avons trouvé la capsule de cyanure qu’il avait sur lui et il ne nous échappera pas, en tout cas, pas de cette façon-là !

Poignées de pogne, félicitations du jury, tour d’honneur avec le bouquet. Dents blanches, haleine fraîche : bravo, San-Antonio ! On réveille Béru. À demi bourré, il ouvre un œil comateux, aperçoit l’encrier du Vieux, le prend pour un verre de juliénas, le siffle d’un trait, dit qu’il commence à avoir le goût de bouchon et me suit sans avoir bien pigé où nous sommes.

— Je vais aller piquer une ronflette, me dit-il, je suis tellement fatigué.

Comme je parviens dans mon burlingue, la sonnerie du tubophone retentit. Je décroche mollement. C’est Pranmoitoux.

— San-Antonio ? demande-t-il.

— Oui, réponds-je, car je hais le mensonge qui nous a fait tant de mal.

— Je te téléphone de la part de ma femme.

— Oh ! vraiment !

Mon sang circule un chouïa plus vite. Qu’est-ce à dire ?

— Elle assure que, pour compenser les émotions que tu lui as causées, il faut que tu nous invites à dîner ce soir !

— Tout à fait d’accord ! dis-je. J’allais justement vous le proposer !

— Bougre de menteur !

Et mon ancien condisciple d’ajouter :

— Si tu t’imagines qu’on va encore rester dix ans sans se voir, tu te trompes ! Ma femme et moi, nous sommes deux vrais crampons, et maintenant qu’on te tient, on ne te lâche plus !

FIN

Примечания

1

D’ailleurs, certains lecteurs au cœur tendre m’écrivent pour m’en faire grief !

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