Frédéric Dard - Entre la vie et la morgue

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Entre la vie et la morgue: краткое содержание, описание и аннотация

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— Qu'est-il arrivé ? s'inquiète le chef de train.
— Ça se voit, non ?
— Cette personne est tombée ?
— Un peu, et elle s'est plutôt fait mal.
— Elle était avec vous ?
— C'est-à-dire qu'elle se trouvait dans mon compartiment. Je lui bonnis l'incident du mironton venu tirer la chevillette. Elle portait des lunettes, dis-je. Il paraît qu'elle a voulu aller aux toilettes et s'est trompée de lourde.

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L’Enflure s’en mouche dans ses doigts.

Il essuie ceux-ci au couvre-lit et explose :

— Tu vas pas le chialer, non ? T’oublies qu’il a voulu buter le Pinaud et que not’ pauv’ cloche est à l’hosto à cause de lui. Est-ce qu’on lui tient la main, à Pinuche, hein ? Alors, suffit !

Bien qu’étant le chef de Béru, je me rends à sa démonstration.

Bibendum a raison : on a mieux à faire qu’à réciter la prière des agonisants au chevet d’une pareille ordure.

C’est dur d’être impitoyable, pourtant, il faut savoir se dominer. Vivre, c’est passer outre !

Le sort nous prend en pitié, le Méhariste et moi, car mon malfrat rend à Dieu son âme aussi blanche que l’anthracite de la Ruhr.

Je lui clos les châsses avant de filer parce que, voyez-vous, j’ai toujours eu de bonnes manières. Question d’éducation, Félicie vous le dira !

CHAPITRE XVII

Ce qui s’appelle prendre sa revanche

Béru, qui méditait profondément à mes côtés, parvient à ciseler une phrase fort jolie :

— Chez qui qu’on va ? demande-t-il.

J’ai stoppé mon char devant une coquette propriété jouxtant la forêt de Saint-Germain où, d’après la chanson, se pendit un jeune homme au cœur tendre.

— Chez une relation à moi, le renseigné-je.

— Et qu’est-ce qu’on y fout au lieu d’aller cueillir ces enfoirés à l’ Hôtel des Fleurs que le Méhariste nous a causé ?

Je fais la moue.

— Ces mecs, vois-tu, Gros lard, sont plus méfiants que des tigres. À preuve, lors de notre descente chez Iachev à Rambouillet, ils sont parvenus à se tirer. Or, tu as entendu ce qu’a dit le Méhariste : le taulier de l’Hôtel des Fleurs est leur aminche. Je t’annonce que, au moindre signe suspect, ça sera encore le sauve-qui-peut dans la volière.

— Ce qui revient z’à dire que tu mijotes quoi ? demande le Gros, qui semble enfin se passionner pour l’affaire.

— Qu’il faut prendre des chemins détournés, ce sont souvent ceux qui raccourcissent !

Satisfait de cette citation, je descends de ma troïka et vais carillonner à la porte du pavillon.

Une gentille petite soubrette moustachue et aux jambes torses vient délourder. Je lui demande si M. ou Mme Pranmoitoux sont icigo et elle me demande de la part de qui, ce qui, implicitement, veut dire que les patrons sont là. Pranmoitoux est un ancien condisciple à moi. Nous avons fait nos humanités ensemble, ramassé notre première cuite de conserve, de même que notre première rougeole à changement de vitesse. C’est un bon gros dont le père gagnait du fric et qui en gagne par habitude, presque sans y prendre garde. À l’époque de nos frasques, j’avais la spécialité de lui lever ses mômes à son nez et à sa barbe, ce qui le plongeait dans un océan d’amertume. Mais comme c’est la crème des hommes, il ne m’en tenait pas rigueur plus de vingt-quatre heures, c’est-à-dire le temps de se trouver un produit de remplacement. Chose étrange — et qui jette un jour cru sur les méandres de l’âme — dès qu’il avait fait une conquête, il se débrouillait pour me la présenter. C’était une espèce de test auquel il se livrait. Un petit risque-tout, ce Pranmoitoux !

Il est avachi dans un fauteuil, fumant un machin gros commak fabriqué à La Havane lorsque je fais une entrée insolite dans son grand salon.

— Sans blague ! s’exclame-t-il en moulant le journal financier qui constitue ses « Aventures de Tintin » à lui. Je n’en crois pas mes yeux !

Il a encore grossi. Faut dire que ça fait dix berges que je ne l’ai pas vu. Maintenant, il a du burlingue, des bagages sérieux sous les châsses, quelques poils gris, bien qu’il ne soit mon aîné que d’une paire d’années, et un air de prélat gourmand qui inspire confiance.

On échange les bourrades et exclamations d’usage. On se résume les dix dernières années. On se dit qu’on n’a pas changé. Et je déballe enfin mon historiette.

— L ’Hôtel des Fleurs, Ludovic, (c’est son pré-blaze) tu connais ?

Voilà mon mec qui rougit comme un valeureux homard qui plongerait dans une marmite d’eau bouillante pour sauver une langouste en train de se noyer.

— Tu parles !

— Qu’est-ce que c’est, comme taule ?

— Le genre nid d’amour, quoi ! Ça fonctionne surtout l’après-midi, si tu vois ce que je veux dire !

— Ah ! bien. Sélect ?

— Très. La gentry parisienne s’y cocufie à tour de bras !

— L’image est plaisante !

À cet instant, la porte du salon s’ouvre sur une merveilleuse créature blonde. Elle n’a pas plus de vingt-cinq ans. Une carrosserie positivement futuriste. Un visage hâlé, illuminé littéralement par des yeux de chat siamois.

— Mais c’est vrai ! lance Ludovic, tu ne connais pas ma femme !

— Je n’ai pas cet honneur.

L’arrivante me sourit gentiment. Elle a des dents qui assombriraient la vitrine de chez Cartier.

— Le commissaire San-Antonio, dont je t’ai si souvent parlé ! dit Pranmoitoux.

— Oh ! oui, fait-elle. Il paraît que vous lui souleviez ses petites amies ?

— Je ne pouvais pas m’en garder une seule avec ce Casanova ! rigole mon aminche…

L’atmosphère est au beau fixe.

On prend un drink. J’ai du mal à détacher mes yeux de Mme Pranmoitoux. Quelle déesse ! Elle porte une robe beige signée Dior en lettres majuscules ! Comment s’est-il débrouillé pour tomber une femme aussi sensas, Ludo !

— Au fait, tu voulais me demander quelque chose ? fait-il.

— Oui, dis-je…

— Vas-y, tout ce qui est à moi est à toi, grand lâcheur !

Je vide mon verre et je dis innocemment en le déposant sur la table anglaise du salon :

— Je voulais te demander de me prêter madame !

Le silence qui suit pourrait être catastrophique si je ne me lançais dans des explications détaillées.

— Des gens que je recherche sont planqués à l’ Hôtel des Fleurs. Ils se tiennent sur le qui-vive et, à la moindre alerte, s’envoleront. Je dois donc ruser et me présenter à cet hôtel en client. Or, c’est le genre de boîte où l’on va à deux, et, de préférence, avec une jolie femme…

— Non, mais tu es dingue ! proteste Ludovic… Ma femme !

— Oh ! Si ! Si ! trépigne la beauté blonde. C’est follement excitant.

Je rassure mon ami.

— C’est absolument sans danger pour madame. L’essentiel est que je pénètre dans la place sans attirer l’attention. Une fois dedans, elle restera enfermée dans une chambre pendant que l’opération aura lieu…

Il n’est pas chaud, chaud, Ludovic. Mais sa femme l’est pour deux. Vous pensez qu’elle ne va pas rater cette occase de couper la monotonie bourgeoise de son existence.

— Enfin, tu te rends compte, gémit Pranmoitoux, comprenant qu’il n’aura pas raison, si quelqu’un la reconnaît au moment où elle entrera aux Fleurs, je vais avoir une réputation de cocu, moi !

— Personne ne la reconnaîtra, promets-je.

Il lève les bras.

— Tu ne changeras jamais, San-Antonio. Tu restes dix ans sans me voir et tu déboules chez moi pour me demander ma femme, c’est tout toi !

Ayant enregistré cet accord tacite, je fais entrer Bérurier.

— Tu vas prendre le commandement des opérations extérieures, lui dis-je. Il faut faire venir deux camionnettes-bidon de Paris, avec deux douzaines de cracks. Vous vous rangerez à proximité de l’hôtel. Au fait, il est comment, cet établissement ? demandé-je à mon pote.

Boudeur, il explique :

— C’est dans un jardin, un pavillon drapé de lierre.

— Bien. Lorsque j’estimerai que le moment de l’action est arrivé, dis-je au Gros, j’attacherai mon mouchoir à l’appui de ma fenêtre, tu saisis ?

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