Frédéric Dard - San-Antonio chez les « gones »

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San-Antonio chez les « gones »: краткое содержание, описание и аннотация

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Si vous avez des enfants et si vous êtes tatillons sur leur éducation, je ne vous conseille pas de les envoyer à l'école de « Grangognant-au-Mont-d'or ».
Et cela pour deux raisons : la première est que ce paisible village de la région lyonnaise est actuellement le siège d'un drame qui bouleverse toute la France : les « gones » y disparaissent les uns après les autres et l'on assassine les maîtres d'école.
La deuxième raison est que le nouvel instituteur a pour nom Bérurier ! Je ne vous en dis pas plus !

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Il se rengorge.

— C’est du moins de cette manière que moi, Béru, j’eusse eu procréé.

Nous atteignons le cours Gambetta et, par veine, je trouve une merveilleuse place devant l’immeuble qui m’intéresse. La concierge est devant la porte d’allée, en train de donner une recette de gras-double à une collègue. En remerciement, l’autre lui refile une adresse pour des saucissons pur porc. Béru, qui a capté le renseignement au passage, l’inscrit sur son carnet privé, celui où il note les choses captivantes et d’un intérêt dépassant largement le cadre de la Sécurité nationale.

La pipelette qui nous considère avec un intérêt soutenu se risque à nous adresser la parole :

— C’est chez les Léopold que vous allez encore ? me demande-t-elle.

— Effectivement, avoue-je.

— Y a personne. La maman est partie ça fait plus d’une heure…

— Elle est partie comment ?

— Avec une valise…

Je remercie et je continue de foncer vers l’escalier.

— Mais où que vous allez, mon pauvre ? s’inquiète la cerbère.

— J’ai les clés, dis-je. Je viens de la part de mon ami Léopold pour chercher son glotmutche polyvalent qu’il a oublié sur sa table de nuit.

Nous entreprenons l’ascension de l’immeuble. Je n’ai pas plus de mal que la fois précédente à ouvrir la porte, au contraire, dirais-je…

— Qu’est-ce tu viens branler ici, puisqu’on t’a dit qu’avait personne ! s’étonne le Monstrueux.

— Silence, esclave !

J’entre et je fonce tout droit vers la chambre de maman Léopold. Les meubles béent. Des vêtements jonchent le plancher bien ciré. Je peux me tromper, mais j’ai idée que la vioque s’est fait la malle pour un bout de moment.

Elle a emporté ses valeurs, son râtelier de cérémonie et la couronne de fleurs d’oranger de son mariage et elle a foncé au secours de son cher bambino. Pour une vieille dame maladive, je trouve qu’elle a fait montre d’une sacrée énergie, pas vous ?

J’examine les tiroirs de sa commode-tombeau, ce qui a le don d’amuser le Colosse.

— T’as le bonjour d’Alfred, gars ! Tu penses qu’elle a embarqué tout ce qui pouvait z’être compromissant.

Comme il dit ces mots, une sorte de bruit bizarroïde retentit. On dirait le grattement d’un chat qui réclame la porte. Le Gros et moi on se mate, indécis.

— T’as entendu ? fait-il.

— J’ai.

— Elle aurait pas oublié le greffier dans sa précipitation ?

— Je me demande…

Le bruit recommence. Il provient d’un réduit situé après la cuisine. La porte n’a pas plus d’un mètre de haut. J’ouvre. Tout est noir… Il y a quelques cartons entassés dans le placard profond.

— Vise un peu ! murmure Son Éminence.

Il me désigne des trous percés dans la porte au moyen d’un vilebrequin. C’est tout récent, car le bois est d’une blancheur absolue.

— On a fait ces trous pour permettre à un animal de respirer, assure Béru dont la jugeote fait l’admiration des foules.

— Tu as raison, renchéris-je. Et même que cet animal doit être un fauve car ça renifle drôlement le zoo.

— Je sens pas, s’étonne mon ami.

— Because ton odeur domine, fais-je en ôtant les boîtes.

Comme je viens de balancer la dernière, j’aperçois avec émotion deux formes allongées au fond du réduit. Je promène le faisceau de ma loupiote, ce qui me permet de découvrir qu’il s’agit de deux petits garçons ligotés et bâillonnés. Mon petit camarade Béru se précipite avec tant de fougue qu’il se fait péter la théière contre le montant de la porte. Ignorant l’aubergine qui croît sur sa pauvre hure, il m’aide à retirer les gamins de leur sarcophage. Pas d’erreur : ce sont les gosses disparus. Je les reconnais d’après les photographies d’eux qui furent publiées dans la presse. Ils sont blancs comme des linges qui n’appartiendraient pas à Bérurier, les pauvres « gones ». Une vraie pitié ! Ils clignent des yeux, éblouis par la clarté pourtant relative de l’appartement. Je leur arrache leur bâillon, tandis que le Gros tranche les entraves.

Vous me croirez si vous voudrez, comme dirait Béru, mais je ne peux pas parler car l’émotion me noue le corgnolon. C’est kif-kif pour l’Enflure et de belles larmes grosses comme les pendeloques de cristal d’un lustre de sous-préfecture se succèdent sur ses joues herbues.

— Merci, m’sieur, dit seulement l’un des mômes, lorsqu’il a retrouvé la liberté de ses mouvements.

— C’est toi Louis Dubois ? lui demandé-je.

— Non, c’est l’autre. Moi je m’appelle Jean Charron.

— Je les embrasse, ces mignons ! déclare le Gros, en étreignant puissamment les enfants.

— Les étouffe pas, supplié-je, ils ont assez manqué d’air comme ça.

— Qui c’est ce bonhomme qui nous fait péter la miaille [13] « Péter la miaille » signifie embrasser avec effusion. ? me chuchote Louis Dubois.

— Le nouvel instituteur de Grangognant, renseigné-je.

— Vous avez faim ? demande le Gros.

— Oh ! oui, m’sieur, la vieille nous donne juste du pain et du lait.

Nous emmenons les mômes dans un troquet du voisinage où nous leur commandons des andouillettes panées et du fromage.

— Je crois bien que je vais vous tenir compagnie, affirme le maître d’école. Ces émotions, ça creuse.

Tandis que le trio se restaure, je téléphone à Grangognant. C’est encore et toujours l’agressive postière qui m’attaque avec son joli petit combiné :

— Cette fois vous êtes à Lyon ! sarcasme-t-elle.

— Mais mon cœur est demeuré près du vôtre, douce voix, assuré-je.

— Vous allez continuer longtemps encore vos turpitudes ?

— Jusqu’à ce que vous ayez pitié de mon âme en lambeaux !

— Vous pouvez toujours courir…

— D’accord, je peux toujours, mais j’aimerais tellement mieux m’allonger à vos côtés, belle Andalouse aux seins brunis !

— Dites donc, vous avez fini de raconter des cochonneries au téléphone ou s’il faut que je prévienne la gendarmerie ?

— C’est le service que j’allais vous demander, tendresse. Prévenez la gendarmerie que je viens de retrouver Louis Dubois et Jean Charron, les deux petits écoliers disparus. Qu’on rassure tout de suite les familles : ils sont un peu pâlichons mais en bonne santé.

Et je raccroche, la laissant à sa stupeur.

* * *

— J’ai jamais bouffé une andouillette aussi bonne, assure le petit Dubois. J’ai idée qu’y avait de la crème dedans…

— Y en avait ! jubile le Gros. Tu te rends compte, San-A., ce gosse, si qu’il a le palais inverti ? C’est rare qu’on trouve des facilités gustaves chez un marmot…

Le moment est venu de faire parler les enfants.

— Voyons, leur dis-je, racontez-moi un peu ce qui vous est arrivé.

« C’est toi, Louis, qui as disparu le premier ?

— Oui, m’sieur.

— Eh bien ! raconte…

Il se recueille. Puis, timidement, murmure :

— Je pourrais pas avoir un autre verre de vin blanc ?

— Tiens, mon mignon, gazouille l’Horreur bérurienne. C’est gentil à c’t’âge-là !

Et il tend un verre de blanc au lardon qui l’écluse cul-sec.

— Voilà, fait alors le gamin, un soir je rentrais à la classe, y a mâme Soubise, la chanteuse qui se promenait avec le vieux de l’appartement…

À la description qu’il me fait, je reconnais Léopold.

— … « Dis-moi, mon chéri, qu’elle me dit, c’est toi qui as trouvé la boîte avec le bouchon de cristal ? » « Oui, mâme », que je réponds…

J’ai les méninges déphasées. Voilà qu’après le chapitre Fantômas, on aborde le chapitre Arsène Lupin. Le bouchon de cristal ! Qué zaco ?

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