Frédéric Dard - Y'a de l'action

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Y'a de l'action: краткое содержание, описание и аннотация

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Mon big boss vénéré m'a chargé d'une mission pas marrante : supprimer une fille ravissante qui, d'après lui, est un danger public.
Moi, vous me connaissez, j'aime pas particulièrement ce genre de commissions, mais quand le Tondu a une idée dans la tête, il faut en passer par là où il veut.
Mais tout se complique, car il y a erreur sur la personne en question. Et je me trouve fourré jusqu'où c'est pas possible dans une affaire incroyable, avec mes deux coéquipiers.
On nous en fait voir de toutes les couleurs, et je vous jure que, pour sortir de ce machin, y a de l'action !

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Il doit être au moins première série, Chemugle, pour jouer pareillement. Il a des engagements foudroyants. La balle est plus vive que mes réflexes, le temps de lui voir lever sa pelle à gâteau et déjà elle me siffle aux manettes.

Je me fais torcher en deux sets et si je gagne un jeu, c’est uniquement parce qu’il est bon hôte et ne tient pas à m’humilier.

Une plombe plus tard, je ressors du court la tête basse et la queue entre les jambes. Y a une justice, mes fils. Vous ne voudriez tout de même pas que je lui carambole sa madame et qu’en plus je le pulvérise au tennis !

— C’est vrai, vous avez un bon coup droit, me félicite-t-il.

— Ne plaisantez pas, cher monsieur, de grâce !

Tandis qu’on s’éponge, je gamberge au marrant de l’existence. Quand l’homme le désire, sa vie est variée. On peut en faire des trucs, en peu de temps, si on y met du sien. Songez qu’hier afternoon seulement je m’annonçais à Cannes. On me montre une fille en me disant : c’est pas une fille, c’est l’ennemi public international numéro 1, butez-le. Je bute ! Une fille, erreur sur la personne. Passe-passe ! Mystère… Sa femme de chambre ? Noyée chez le monsieur qui téléphona dans la nuit. Je veux savoir le blaze du quidam : Chemugle, Suisse ! Je reviens à la villa : cadavre disparu, mon général ! Je fonce à Neuchâtel. Le cher M. Chemugle, jusqu’à plus z’ample informé, n’a pas quitté son pays. Il joue au tennis pendant que Madame se farcit tout ce qui passe à portée de slip. Tout ça en quelques heures, c’est vertigineux !

Un cauchemar de fées [6] Car il n’y a pas que des contes de fées ; si vous me prouvez le contraire, je vous offre la Perrault. . Je tue, je brosse, je m’évertue. Béru à mon réveil, cadeau du matin…

Cette Hyène, tout de même, ça fait rocambolesque, vous ne trouvez pas ? Le Vieux m’aurait pas jeté sur le chantier de naguère, et je n’aurais pas confiance en lui, je me dirais, c’est une invention journaleuse. Mais pourtant… Bon, admettons, l’Hyène, croyons en son pouvoir et en ses audaces d’un autre temps, mais dans cette affaire, elle cherchait quoi ? Faire liquider Patricia Sam-Hart ? Comme si ce prince des ténèbres avait besoin de monter tout un circus vaseux pour amener un flic français à effacer la riche Américaine ; comme s’il n’était pas assez grand assassin lui-même pour exécuter son programme. Quoi de plus fastoche à bousiller qu’une bergère ? La preuve, moi, cette nuit, en improvisant, j’ai réussi le crime parfait puisque, d’emblée, on a cru au suicide. Alors, pour un professionnel du meurtre disposant d’énormes moyens… Et quel besoin il aurait eu de se transformer en Patricia, m’sieur l’Hyène ? C’est là que je renâcle, mes amis. Au début du siècle, il y avait des flopées de bouquins où on voyait Fantômas et ses confrères se glisser dans n’importe quelle personnalité : devenir savant, vamp, de Funès, exécuteur des hautes œuvres, chef de gare, garnement, mendigot, gaulliste ou histrion (ce qui est un comble).

C’est un magicien, ou quoi, l’Hyène ? La fée Carabosse ? L’enchanteur Merlin ? Il a une écurie de balais de course ! Un aérodrome pour tapis volants ! Il se parfume au soufre ! Et sa baguette magique, il se la carre dans la braguette ? Non, mais dites-moi, je veux savoir, j’accepte les avis autorisés, même ceux des amis motorisés. J’ai le caberlot qui bat la campagne. Ça nuage sous ma coiffe. Ça tempête sous mon crâne.

— Vous paraissez préoccupé, cher monsieur ? enregistre mon adversaire heureux au jeu (et sûrement itou en amour, car qu’existe-t-il de plus heureux au monde qu’un supercornard ?).

— Je m’étonne de n’avoir pas revu mon associé, fais-je, cependant que nous regagnons la demeure.

Il fait beau, la pelouse verdoie, le ciel bleuoie et je merdoie.

— Où est-il allé, sans indiscrétion ?

— Se mettre en quête d’une chambre au bourg, car le pays me plaît et j’ai décidé d’y passer la nuit.

— Si vous restez au pays, vous dormirez à la maison, décide Chemugle, je vous invite également à dîner naturellement.

— Je n’oserais jamais accepter votre accueil si chaleureux…

— Allons, allons, ça nous fera plaisir, à Marysa et à moi, d’autant plus que vous n’avez pas encore eu le temps de m’exposer votre programme de distribution. Je vous ai lancé un défi d’entrée.

— Que j’ai eu la témérité de relever, dis-je piteusement…

On badine avec l’humour, mais moi je commence à me tracasser à propos de l’Enflure. Voilà plus d’une plombe qu’il a disparu. Notez que si les téléphones ne marchent pas mieux qu’en France…

Je me change et, de retour au salon, comme mon compère n’a pas refait surface, je dis que je vais aller le récupérer.

— Marysa va vous conduire ! tranche Chemugle.

Quel pousse au crime, c’t’époux-là ! Ou il est téméraire, ou il est vicelard et il aime que sa bobonne aille butiner ailleurs.

Je proteste pour la forme, mais Marysa insiste et me voilà dans une Chevrolet décapotable, bleu ciel de carrosserie et crème fouettée de coussins.

— Où allons-nous ? demande la belle blonde dont les sens ont une forte teneur d’octane.

— À la poste, dis-je, mon ami voulait téléphoner à Paris pour prendre des nouvelles de son vieux papa qu’on a opéré ce matin. L’ablation du cœur, c’est si délicat malgré les progrès de la chirurgie masturbo-onaniste…

Elle pilote d’une main. De l’autre elle semble chercher un levier de vitesse qui n’existe pas vu que sa guinde est automatique. La fine dextre agile finit par se poser sur ma cuisse, et quand je dis ma cuisse je vous demande de rectifier le tir. Une goulue, une goinfre, miséricorde ! Nymphomane ! Voleuse de santé ! Épongeuse ! Une dévastatrice de glandes, pour nous résumer.

Pas le moment de refaire un numéro de « cramponne-toi, je vais lâcher le trapèze ».

— Ce soir, promets-je, puisqu’on dort chez vous.

— Tu me plais, qu’elle me lâche. J’ai jamais trouvé un homme aussi fort que toi.

— Merci, madame, enfantillé-je. Vous le marquerez sur mon carnet scolaire, à la rubrique « Observations » ; c’est pour faire enrager mes petits camarades.

Ça l’amuse. Tiens ! c’est la première fois qu’elle rit…

— Formidable, votre bagnole, vous en êtes contente ?

— C’est pas mal, oui.

— Vous avez d’autres voitures, je suppose ? insisté-je négligemment.

— Mon mari possède une Mercédès noire, afin de faire sérieux ; et nous avons aussi une 3 CV Citroën pour le personnel…

Bon, pas question de Cadillac noire dans ce parc automobile. Dois-je en conclure que quelqu’un a loué la villa Rio Negro au nom de Chemugle, et en se faisant passer pour lui ?

Ah ! écoutez, avoir eu tant de mal à apprendre le latin et le perdre aussi sottement, c’est démoralisant à la longue !

Lorsque nous débouchons dans la grand-rue de Saint-Blaise, la première chose que je mate, c’est notre voiture de location arrêtée devant le restaurant qui exaltait les papilles du Gros tout à l’heure. Du coup, je comprends le retard de mon petit copain. Il n’a pas pu résister, Béru. Une force trop puissante l’a conduit en cet établissement dont le menu lui griffait la panse.

— Je pense que mon ami est ici, nous n’avions pas eu le temps de déjeuner et…

— Que ne le disiez-vous ! s’écrie Marysa, j’aurais demandé à Benito de vous préparer quelque chose.

— Benito ne peut pourtant pas tout faire, être au four et au moulin, jalousé-je.

Elle ne rougit même pas. Seul, un certain sourire, comme disait Baudelaire avant Sagan…

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