Frédéric Dard - En avant la moujik

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En avant la moujik: краткое содержание, описание и аннотация

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Je connais plusieurs centaines de milliers de femmes qui vont avoir un sérieux pincement au cœur en lisant les premières lignes de cette histoire : imaginez un peu, mes belles, le beau, l'unique, celui qui vous fait tourner les têtes, le commissaire San-Antonio vient de se marier ! Et pour mettre un comble à votre désappointement, sachez que sa légitime n'est autre que la fille d'un célèbre savant russe… Mais sachez aussi qu'elle pèse deux cents livres et qu'à côté d'elle Berthe Bérurier est une starlette d'Hollywood ! Rassurez-vous, il y a gros à parier qu'avant la fin de ce chef-d'œuvre, le magnifique Commissaire sera de nouveau disponible…
En attendant, il a fallu passer une sacrée nuit de noces ! Heureusement que Bérurier ne sait rien refuser à son supérieur ! Heureusement que rien ne le rebute… Et après tout…, dans le noir…

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Le Gradube considère les péripatétiputes d’un œil nostalgique.

— On les emballe déjà ? T’es sûr qu’on n’en n’aura plus besoin ? T’as même pas seulement essayé la Mongole que je te causais !

— Trêve de félicités, camarade, des instants critiques nous attendent !

Je ne crois pas si bien dire.

Car tout comme précédemment, un nouveau cri éclate au-dessus de nos tronches, Décidément, notre palais de glace devient le palais des horreurs ! Ça chicorne en bas, ça trucide en haut ! Tu parles d’une tabagie ! Aussi sec, je regrimpe.

Cette fois, c’est Anastasia qui est hors jeu. Violacée idem son demi-père (si je puis dire). Elle devait avoir deux pastilles de cyanure dans sa tignasse, probable. Complètement court-circuitée, ma chère épouse va d’un cadavre à l’autre en poussant des plaintes à fendre un dessus de cheminée.

Admettez avec moi (ou sans moi si vous voulez conserver votre libre arbitre, comme disent les footballeurs brésiliens) qu’elle a de bonnes raisons de chiquer les pleureuses, ma Natacha. Ce pauvre boudin se retrouve orphelin sans crier gare, privé de surcroît de son chaperon (lequel, contrairement à ce que je n’étais pas un chaperon rouge) voilà de quoi détraquer le système nerveux et le plexus solaire de n’importe qui.

Soudain gagné par la compassion, je me la prends dans mes bras pour lui gazouiller des gnagnagnas réconfortants.

La chère petite est démantelée par ces coups du sort. Elle la trouve vraiment méchante, la vie ! Pas comestible pour trois francs ! Cette fois la communication est définitivement coupée entre Natacha et moi, puisque personne ne peut plus nous servir d’interprète.

D’autorité, je la force à passer dans les régions inférieures où le Gros travaille sec de la bandelette.

Il est organisé, Gradube. Pendant la dernière guerre, les Allemands obligeaient les mecs qu’ils s’apprêtaient à fusiller à creuser leur tombe ; lui, Béru, il fait tresser aux filles des lambeaux de draps de lit destinés à les ligoter. Un quart d’heure plus tard, c’est-à-dire sur les choses de 10 h 35, une douzaine et demie de messieurs-dames sont allongés dans la grotte.

— Et à présent, docteur ? s’informe mon ami.

— À présent, on passe chacun un uniforme et on se casse. Direction la base. Nous essaierons de trouver une planque non loin de la piste d’aviation, you see ? Si nous parvenons à nous y cacher jusqu’à ce qu’un coucou se pose, on tentera alors un coup de main pour investir l’appareil et obliger le pilote à redécoller.

— Ça paraît drôlement gonflé, vu de l’estérieur, estime Dubidon !

— Vu de l’intérieur, ce le sera bien plus encore ! prophétisé-je.

— Tu crois que tu pourras récupérer M me Félicie, Gars ?

Je secoue la tête.

— Le sais-je ?

— Ça m’ennuierait qu’on quittasse la base sans elle, déclare Alexandre-Benoît.

J’ai alors ces paroles bouleversantes pour le Gros et, je l’espère, également pour vous :

— Pourtant, si nous devons quitter la base, ce sera sans elle, Béru.

Il est croquignolet, notre Passageatabateur, dans son uniforme yankee. Il a eu beau choisir le plus grand, il n’empêche qu’il ne peut pas agrafer un seul bouton de la braguette et que les bords de la veste sont distants l’un de l’autre d’une bonne quinzaine de centimètres. Mais enfin, quoi : la Sibérie n’est pas le Fouquet’s et les coquetteries vestimentaires y seraient déplacées.

— Paré ? je demande.

— Au plus pressé ! répond du tac au tac Bérurier. Tu me croiras si tu voudras, mais cette noye de galipettes m’a rebecté. J’ai retrouvé ma fraîcheur de jeune fille, Mec. J’ai les idées nettes, mes claouis font de la chaise longue et je m’ai rarement senti autant d’attaque pour une opération de grande augure.

Il envoie des baisers miauleurs aux aimables dames auxquelles il doit cette régénérescence de ses cellules.

— Vise un peu si c’est mignon, ce cheptel. J’oserais pas le dire devant des bêcheurs, mais une pute, Gars, c’est le fondement de la société. Je comprends pas qu’on leur fasse des tracasseries, chez nous, aux tapins ! Vaut mieux payer qui on baise que baiser qui on paie.

— D’accord, mais tu nous l’écriras, Gros. En route. Je passe le premier, Natacha suivra, toi tu grimperas derrière elle, prêt à la soutenir en cas de vertige.

— Tout ce qu’il y a de d’accord, s’empresse mon Galantin, en regrettant toutefois que cette pauvre petite médème portasse un futal au lieu d’une jupe. Moi qu’ai toujours raffolé de tenir l’échelle aux petites marchandes de chaussures délurées.

Ma parole, il croit filer pour une partie de pêche, le Mastar.

En avant… arche, comme disent les pontonniers du génie !

XXIX

VENDREDI 10 H 55 [19] Avez-vous déjà compris que ces précisions quant à l’horaire de l’action n’ont aucune, mais alors aucune importance ? Si j’use de ce procédé, c’est uniquement pour venir en aide à l’industrie horlogère.

Le véhicule ayant amené les soudards à la grotte appartient également (et pour cause !) à l’espèce chenillette, mais il est beaucoup plus grand que celui de notre évasion. Ce dernier a entièrement disparu dans la tourmente, et bien malin qui pourrait en détecter l’emplacement. La neige, c’est comme le sable dans les régions de dunes, ça modifie le paysage. C’est malléable, vadrouilleur. Ça crée des illusions et ça en enlève. Grâce à elle, une dépression devient montagne ou une éminence se transforme en vallée.

À peine me suis-je placé au volant, léger comme un pape Pie XI, qu’un rectangle de verre dépoli blanchâtre s’éclaire au tableau de bord. Un petit indicatif sonore retentit par trois fois. Ça fait « ptuiiit-ptuiiit-ptuiiit ». Puis une image naît sur l’écran. Vous savez quelle image ? Non, puisque je ne vous l’ai pas encore dit et que votre imagination est inférieure à celle d’un œuf-coque. La bouille du colonel Birthday, mes pauvres rates. Il est tourné vers mézigue et semble me mater droit entre les sourcils.

— Bonjour, commissaire, me dit-il.

Alors là, confidentiellement, entre ma physionomie et une assiettée de compote de pommes, il ne doit pas y avoir une grosse différence.

— Ben merde ! bavoche le Mammouth.

— Ne soyez pas grossier, inspecteur Bérurier, dit le colonel.

Il me réélit pour interlocuteur.

— Qu’avez-vous fait de mes six hommes, monsieur San-Antonio ?

Je gonfle ma poitrine de tout l’oxygène dont je vais avoir besoin pour m’irriguer potablement le cerveluche.

— Un dérivé du saucisson, colonel. Ils sont vivants, entiers, mais remarquablement ligotés par mon honorable collègue ici présent.

— Qu’il aille les détacher !

— Permettez ! renâclé-je, rien ne presse !

— Au contraire, ça urge. Faites ce que je vous dis, sinon il pourrait vous arriver dans la seconde qui suit de graves désagréments.

— Par exemple ?

— Par exemple, si j’appuie sur le télédétonateur commandant la charge d’explosif placée sous votre siège il est peu probable qu’on retrouve suffisamment de votre carcasse pour justifier l’utilisation d’un cercueil, commissaire. Vous êtes assis sur du Watt 70 !

Je crois sentir une coulée de lave incandescente le long de mon pipe-line à moelle. Birthday sourit.

— Troublé, hein ? Vous croyez que je bluffe ?

— Je vous fais confiance, articulé-je.

— Bravo. Alors que votre sac à soupe aille délivrer mes hommes !

J’adresse un signe à Béru. Il descend mollement de la tire.

— On les verra toutes c’t’été, marmonne-t-il en s’éloignant.

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