Frédéric Dard - Une banane dans l’oreille

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Une banane dans l’oreille: краткое содержание, описание и аннотация

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Le Vieux, c'est pas la peine de lui répéter tes questions : il a une banane dans l'oreille !
Alors, on peut toujours s'escrimer à cambrioler la salle des coffres des plus grandes banques d'Europe, Béru et moi. Il s'en tamponne, le Vieux.
Qu'on essuie des rafales de quetsches à tous les coins de pages le laisse rigoureusement froid. Note, il vaut mieux que ça soit lui que ça laisse froid que nous !
Cette banane, le pire, c'est que c'est lui qui se l'est cloquée dans le tube acoustique.
Comme ça, histoire d'avoir une raison de ne pas nous entendre.
Et cependant, une banane, y a tellement d'autres endroits où se la foutre, comme disait mon camarade Oscar Wilde.

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Revenons, disais-je, très peu plus haut, à nos trois misérables.

Les péones au Barbu s’amènent avec une housse de plastique à tirette Eclair. Ils y logent dextéritement le cadavre de notre ci-devant complice et s’empoignent chacun une extrémité du pacsif.

Aplatis au bord du toit, nous les voyons opérer. Ils amènent l’auto qui tenait compagnie à la Porsche blanche (une Machin-Rover, haute sur pattes) devant la porte de l’institut. Et puis ils flanquent Fayol. Et en route !

On attend un brin d’instant. Les deux coupoles s’éteignent. Jef Inidschier quitte la salle de culture physique pour gagner ses appartements. Sa tenue (un kimono) me donne à croire qu’il habite son « institut » d’abattage clandestin.

Trèsbien.Nous redescendons du toit. Je m’active avec mon sésame. Mais zhélas, la porte est munie d’un verrou très véhément. Alors on est marron pour entrer par là. Les fenêtres sont pourvues de volets de fer. J’essaie de taquiner ceux du rez-de-chaussée, mais sans barre à mine ni chalumeau, t’as le bonjour d’Alfred (pas d’Alfred Sauvy, mais d’Alfred Hitchcock).

— On est refaits dans l’immédiat, soupiré-je.

— A moins qu’on s’le baise en canard, suggère le Gros.

Il a des inflexions pleines d’éloquence, Babar. Moi, à l’oreille, comme certains bûcherons détectent l’essence d’un arbre au bruit de son feuillage agité par le vent, je sais qu’il a trouvé la solution. Ça s’entend nettement.

— Tu proposes quoi ?

— Fais semblant d’y faucher sa Porsche, en bricolant l’allumage. Tu parles qu’il va se radiner presto, av’c son tablier de sapeur au vent. Moi, j’s’rai plaqué cont’ la lourde. Sitôt qu’il sortira j’lu déguste mon kilo d’osselets dans la margoule. Surtout, planque-toi bien, car c’est le genr’ d’gonzier très capabl’ de t’allumer sans assommation.

Ingénieux.Il a son tas de choucroute traversé d’éclairs, mon Béru.

— Essayons, admets-je.

Sa Majesté se baisse et cueille quelque chose sur le sol.

— Tu diras pas qu’l’bon Dieu n’est pas av’c nous ! fait-il en m’exhibant un gros boulon qui, aussitôt, sert de noyau à son poing.

CHAPITRE X

AUQUEL TU NE POURRAIS RIEN ÔTER !

Ça se passe en deux temps.

Au premier, dès que le moulin de son bolide ronflote, l’immonde barbu jaillit à une fenêtre et se met à gueuler :

— Foutez le camp ou je tire.

Moi, planqué derrière le capot, j’attends qu’il défouraille, mais je ne crois pourtant pas trop à sa salve, parce que je pense qu’un bonhomme qui vient de faire évacuer de chez lui un cadavre devenu cadavre par ses soins, n’est guère soucieux de rameuter un quartier à coups de flingue, ni de voir rappliquer la police.

Mon calcul est juste. Ça ne praline pas. Le vilain quitte sa fenêtre, ce qui veut dire qu’il est déjà en train de cavalcader jusqu’à la porte.

Moi, accroupi au ras du pare-chocs avant, je guigne attentivement l’entrée. La loupiote du perron s’éclaire. Je vois mon bon Béru, monumentalement en haut-relief, à gauche de l’huis. J’espère que le gorille à barbe sera suffisamment fougueux pour ne pas s’arrêter sur son seuil.

Tu parles qu’il l’est !

D’où je suis, je l’entends arracher les verrous en gueulant de vilaines invectives que, par respect pour mes amis belges, ça me ferait chier de répéter ici, comme quoi il va m’arracher la tête, me manger les testicules et que maman est une ceci-cela qui m’a eu avec un bouc, tout bien, quoi !

Et puis il sort, toujours drapé dans son kimono et dans sa barbouze. Et ce qui lui arrive, il ne s’en rend seulement pas compte, tellement qu’il est rapidos, le Béru, quand il veut vraiment. Son coup, je le vois se préparer, partir, arriver. Un demi-moulinet arrière. Et puis le poing féroce qui se pointe en pleine barbe, entre la bouche et le pif selon mon approximation. Le gnon claque comme une cassure du col du fémur dans une salle de bains de général en retraite. Et le sieur Jef Inidschier a un drôle de cri de pintadeau, genre : blllblll ! Reste pantelant debout, ses bras identiques à ceux d’un primate regardant Tarzan enfiler Jane. Les yeux comme s’il y avait deux doubles blancs dans sa boîte à dominos. Vraiment vertical par habitude et parce que son centre de gravité il l’a au cul, Jef. Alors ça lui compense les vertiges, mais pas pour des années, espère ! Car Bérurier a pris du recul, tel un Gallois qui cherche à transformer. Et ça passe entre les poteaux, pile au milieu ! Le plus sérieux coup de saton dans les parties, parties pour lors sans laisser d’adresse. Cette fois, y a plus de centre de gravité qui tienne : le meurtrier de Fayol tombe en renverse. Le Gros entre, le tire à l’intérieur de l’institut.

Ne me reste plus qu’à stopper le moteur et rabattre le capot de la Porsche.

Pour mieux le pratiquer, on a eu une sacrée idée, nous deux, Béru. On l’a attaché à deux haltères d’au moins cent kilogrammes et des, un aux pattounes, l’autre aux paluches. S’il tire dessus, les quatre énormes rondelles de fonte vont se rapprocher, lui broyer ceci ou cela.

Mais il est pas cap’ de fournir un effort après ce shoot dans les petites sœurs des pauvres. Il râle, éructe, se spasme si fort qu’on devine bien que son plus cher désir ce serait de se dégobiller entièrement, jusqu’à ce qu’il ne subisse plus rien de lui, le pauvre loup !

Béru va et vient dans l’institut en sifflotant. Ne trouvant pas ce qu’il cherche, il sort sans un mot et je l’entends tripatouiller la Porsche.

Moi, j’ai pris une chaise, m’y suis assis à califourchon. Les deux coudes sur le dossier, mon menton posé sur mes mains croisées, je regarde Jef Inidschier aux prises avec sa vie sentimentale. Il n’a pas encore l’énergie nécessaire pour pouvoir s’intéresser à nous, ni même à lui. N’est vivant que de sa souffrance. Elle est devenue lui-même, tu comprends ? Il n’existe encore qu’en elle.

Mais je n’ai pas pitié, moi si sensible. Au contraire, semblable à des bûcherons désœuvrés, j’ai envie de me fendre la gueule.

Cette hilarité rentrée ne dure pas. La perspective de ce qui me reste à accomplir rembrunit mon optimisme, si tu me permets de charabier ainsi. Le coffiot 44 de la Banque Lisbrock à ouvrir. Un coffre qui appartient au Vieux. Et le Vieux ne lève pas le doigt pour l’inventorier, non : il préfère plutôt que je dynamite Bruxelles. En somme, cette affaire, jusqu’à présent, elle s’exprime de quelle façon ? Le Vieux, alerté par les frères Prince… Attends, déjà, à ce niveau, quelque chose cloche. Si le Raclé voulait absolument récupérer le contenu du compartiment 44, pourquoi n’a-t-il agi que lorsque les deux frelots lui ont parlé du coup qu’on leur proposait ?

Au début, il était question de London. Le Dabe en avait au 44 de la British Golden Bank . En cours d’action, il y a eu changement ; l’ayant appris, le père Duglandoche a répondu : « Qu’à cela ne tienne : engourdissez le 44 de la Banque Lisbrock. » Pas catholique, si ? Une histoire folle, je te répète. Très bien, le chef apparent de l’opé est un Anglais. Cézigue, à notre second rendez-vous se fait dessouder. La veille, un travelo-bordelier de luxe, la jolie Barbara, me contacte dans un restaurant pour m’annoncer que je devrai me méfier des escaliers roulants, et en effet, le lendemain, un type nous canarde dans l’élévator de l’immeuble où l’Anglais nous avait convoqués.

Seconde pause pour les méninges san-antoniennes. Là encore ça cloche. Et c’est même le gros bourdon de la cathédrale qui fait dreling-drelong ! Ce qui cloche ? Attends, je sens que je sens. Ah, oui ! Est-il concevable que Barbara et moi nous nous soyons rencontrés « fortuitement » à La Cassolette ? Puis-je admettre que le marchand de fesses m’ait simplement reconnu et que l’idée lui soit venue de me prévenir ? Non ? Alors ?

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