Frédéric Dard - Une banane dans l’oreille

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Une banane dans l’oreille: краткое содержание, описание и аннотация

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Le Vieux, c'est pas la peine de lui répéter tes questions : il a une banane dans l'oreille !
Alors, on peut toujours s'escrimer à cambrioler la salle des coffres des plus grandes banques d'Europe, Béru et moi. Il s'en tamponne, le Vieux.
Qu'on essuie des rafales de quetsches à tous les coins de pages le laisse rigoureusement froid. Note, il vaut mieux que ça soit lui que ça laisse froid que nous !
Cette banane, le pire, c'est que c'est lui qui se l'est cloquée dans le tube acoustique.
Comme ça, histoire d'avoir une raison de ne pas nous entendre.
Et cependant, une banane, y a tellement d'autres endroits où se la foutre, comme disait mon camarade Oscar Wilde.

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— Merde !

Onsepresse.Dans le fond, y a enchevêtrement d’haltères et de gros mec en noyade. Il peut pas remuer. Juste sa bouille éperdue qu’efforce de se tendre vers la surface. Je pose ma veste prompto, puis commence à dégrafer mon bénoche pour lui plonger à la rescousse.

— Haut les mains ! hurle une voix de ce que tu voudras, de stentor tiens, si ça peut te faire plaisir.

On volte-face.

Ce qui se présente à nous, c’est une grosse dame en limouze de nuit et fusil de chasse.

Elle a les pieds nus, pas très propres, mais ça vient peut-être d’un effet d’optique consécutif à ses varices. Elle est grosse et ressemble fortement à l’ancien barbu. Son flingue est un Crémieux-Dugenoux à lunette, conçu et réalisé pour la grande chasse. Les pruneaux qu’il éjacule doivent faire dans la viande des trous grands comme le rire à Canuet.

— Qu’est-ce que vous faites là, une fois ? elle demande avec un accent si fort et si belge qu’elle postillonne des frites en causant.

— Nous voulons aider Jef à sortir, dis-je.

— Je vous connais pas, une fois !

— Nous pourrons faire connaissance dès qu’il sera sorti, ajouté-je en me tournant vers le trou-piscine où Inidschier émet à présent des bulles pas plus grosses que dans une flûte de champagne.

— Bougez pas, une fois ! hurle son ogresse de maman, car s’il ne s’agit pas de sa mère, la personne au fusil ne peut être que la sœur jumelle de celle-ci.

Je rectifie la position en songeant qu’il est triste pour une vieille maman de provoquer sans le savoir le décès de son garçon. Enfin, j’espère pour elle qu’elle possède d’autres enfants mieux réussis !

— Où est Jef, une fois ? elle a la bonne idée d’enfin demander.

— Dans la piscine, madame, et je me proposais de l’en tirer lorsque vous eûtes la mauvaise idée d’intervenir.

— Quoué ? elle s’abasourdit.

— Venez voir, maintenant il faut faire vite !

Cette fois, elle avance, le fusil sous le bras, ne songeant plus à en presser la détente. Elle aperçoit le gros silure crevé, dans l’eau savamment régénérée, à la surface duquel court un friselis.

Elle se met à glapir d’horreur maternelle, la pauvre.

Puis elle se calme :

— C’est pas Djééf, assure-t-elle : çui-ci, une fois, il a pas de barbe.

— Ne touchons à rien, préconisé-je, et appelons les pompiers. Tu viens, Béru ?

On abandonne la vieille dame à sa louche contemplation. Pas jojo, un noyé rivé au fond de l’eau, tout boursouflé, convulsé, exorbité, retroussé et le reste…

Ouf ! L’air vaporeux de la nuit nous dissipe un peu ce début de mélanco. Je réalise piteusement que je n’ai rien pu tirer du gros Jef. Il est mort avec ses secrets.

Si Mémère n’était pas venue nous faire son numéro de « Halte à l’envahisseur ! » une partie du voile, etc.

— J’ai à la fois soif et sommeil, soupire Bérurier en se dirigeant vers la strada.

— Minute !

— Quoi ?

— On va jeter un œil dans la Porsche.

J’effracture la porte et me mets à explorer la boîte à gants, le vide-poches (en l’occurrence vide-Porsche), le dessous des sièges. Nothing ! Après cela je passe au coffre. La trousse à outils, le cric, une boîte en carton contenant des chaînes pour la neige. Qu’est-ce qui m’incite à vider tout de même la boîte ? T’es en mesure de m’expliquer, toi, le fin psychologue ? Donc, je renverse le carton. Les chaînes forment sur le tapis du coffre une espèce de grosse bouse métallique. Je la tripote pour écarter ce serpent de maillons un peu graisseux. Rien.

A cet instant précis, comme il est dit dans la vraie littérature d’action, une vive lumière éclaire l’impasse. Produite par les deux phares de la Maryland-Rover-Machin-Chose que je saurai jamais le nom de ces camions de déménagement déguisés en bagnoles pour gentleman-farmer.

C’est les péones à feu Jef qui reviennent de leur morgue’s partie.

Le conducteur pile sec en apercevant Béru planté devant la crèche du patron.

L’un des deux vilains sort en catastrophe et court au Mastar. Un gros feu musclé brille dans sa pogne de chourineur.

— Qu’est-ce que tu fous là ? demande-t-il avec une réelle âpreté.

Bérurier est moins bon dialoguiste que Pascal Jardin, aussi se contente-t-il de répondre :

— Et ta sœur ?

— Je vais te la présenter, riposte l’autre, qui mène ainsi par un à zéro.

Il fait signe à son copain d’éteindre les calbombes. Noir complet. Le conducteur rejoint le duo. Et puis, c’est comme dans une comédie italienne : la fenêtre s’ouvre au premier et la mamma Inidschier paraît en clamant :

— Au secours, une fois, au secours : y z’ont tué mon Djééf !

Tiens, elle a enfin réalisé, la vioque !

— Taisez-vous, Moumoute, on est là ! intime et rassure le carabinier.

Puis, au Gros :

— Lève les bras et fais demi-tour !

Bérurier lève les bras, fait demi-tour, et place une ruade de pur-sang dans le bide de son tagoniste. J’sais pas la marotte de mon adjoint, si parfaitement bien membré qu’on l’a surnommé « Queue-d’âne », de si souvent s’attaquer aux bas morcifs de ses adversaires. Leur satonner les prunes d’importance, sans jamais se lasser. Des coups de pied retournés, comme maintenant, ou bien des drops aériens, et puis des tirs francs, tout ça… Les claouis, c’est sa vraie friandise, Bérurier.

Le gnard s’allonge en verdissant, trépignant et tu connais la lyre, les séquelles d’un parpaing dans les burnes malgré la minusculité des tiennes, mon pauvre lapin ? Ton peu suffit à te renseigner sur la dolorance qui peut consécuter d’un coup de pied de bourrin à cet endroit plus faillible que le talon d’Achille, ce con !

L’autre bonhomme (c’est l’architondu), dégaigne un truc dangerous de sa vague. Un engin que je n’avais encore jamais vu, même au Salon de la Découverte, ou au Concours Lépine (de cheval, bien sûr).

C’est comme un manche de bambou d’une vingtaine de centimètres ; il le secoue et une lame télescopique en jaillit, longue d’un bon mètre. Il se met en garde.

Le Gros, surpris, considère cette étrange épée sans paraître y croire. Mais mézigue, je comprends le danger. Je l’sentais que ces deux fromages étaient d’anciens moniteurs ou maîtres d’armes : leur allure, leur gueule d’adjudoche… Entre ses mains, une telle lame est infaillible pour qui n’a pas de feu à lui opposer. Et tu parles, Mister Pépère, cette cible qu’il offre !

Alors je biche le paquet de chaînes. Le tintannabulage interrompt les sombres desseins du scalpé qui mate dans ma direction. Mais je suis dans l’ombre. Le tas de chaînes va se baguenauder dans l’obscurité. L’épéiste esquive, du moins les chaînes s’entortillent-elles après l’épée rétractile, laissant pour lors le champ libre à Béru. Son une-deux au glabre menton du Tondu assurerait sa gloire s’il l’administrait sur le ring du Palais des Sports. Pourtant, l’autre est coriace. Il a dû morfler d’autres taquets de ce tonneau au cours de sa vie cabossée. Il rompt mais ne plie pas, car il n’a rien du roseau pensant. Béru veut suivre, marche sur le paquet de chaînes, trébuche. L’autre, à la volée, lui met un coup de pied à suivre à la face. On dirait qu’on fiche à la renverse une boîte de dominos. Mon pote mord la poussière. Attends, c’est pas fini, referme pas le bouquin ! Le vilain tondu ramasse son épée. La retire de l’entrelacs de maillons. Veut planter le Gros au sol, tel un coléoptère. Et tu crois que l’Antonio de tes deux va laisser fiche ?

Pas de ça, Louisette ! C’est la trousse à outils, troulalaiti, qu’il chope et s’élance avec. Poum ! Le mec s’écroule, parce que quand tu reçois à la vitesse Mach 2 : trois clés à molette № 8-16-32, deux tournevis modèle 63 b et 89 z, un marteau en fer, une clé à bougies en acier remoulu, une tige de cric à double interligne, une pince Notre-Seigneur, une tenaille à manches isolants, et un tas d’autres vacheries que je serais bien en peine de t’indiquer l’à quoi qu’elles peuvent bien servir, étant de nature plus bricolé que bricoleur, oui, quand tu reçois tout cela, élégamment présenté dans une trousse de toile noire, à la base du crâne, eh ben tu tombes raide et voilà.

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