Frédéric Dard - Hue, Dada !

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Des fantômes en Irlande ?
Laisse-moi me marrer !
Là-bas, y a que des ivrognes, mais alors des vrais de vrai !
Etant donné que Guinness is good for leurs pommes, ils s'en cognent des pintes. Tandis que nous autres, en Francerie, c'est des pintes de bon sang qu'on s'envoie.
J'ai eu beau chercher un certain fantôme, je n'ai pu dénicher que des poivrots et des curés. Entre autres, le bon père O'Goghnaud à qui j'ai eu la joie de donner ma bénédiction épiscopale.
Tu voudrais savoir ce que j'allais épiscoper dans cette île ? Ce serait trop long à te raconter. Faudrait t'expliquer le coup de la môme qui avait oublié son slip dans ma chambre de Dublin, et puis la visite des gonziers qui avaient l'intention de me marquer au fer rouge, et comment Béru s'est passé la frite à la cire à parquet, et puis encore des flopées de trucs.

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— Morts ! laconise le mec.

— Ce fumier ?

— Lui.

Un bref instant, je me dis que la nonne va me donner sa bénédiction urbi et orbi, troudebite et troudeballe, tellement le décès de ses garnements semble la peiner cruellement, cette sainte femme.

— Montez en voiture, fait-elle au kidnappeur de Cathy.

Ce dernier obtempère. Il flanque un coup de genou très inconvenant dans le fessier de la fille O’Bannon, l’obligeant à s’engouffrer dans une grosse Mercedes 230 SL noire, et allemande malgré sa conduite à droite. La religieuse me dit :

— Lève le bras droit, salopard !

J’obéis.

— Plus haut ! O.K. ! Maintenant prends la bride de ta mitraillette par le milieu et dégage-la de ton épaule. Si tu baisses ton bras droit d’un inch, je t’abats dans la rue. Jette cette mitraillette le plus loin possible !

— Mais…

— Vite !

Je fais. La seringue valdingue sur la chaussée. Le choc la déclenche et quatre pets vont priver d’air le pneu d’un camion de livraison stoppé non loin.

La servante du seigneur me met alors un monstre coup de crosse en plein portrait. Je déguste pratiquement entre les sourcils. D’à genoux que je me tenais, je me retrouve à plat ventre. J’entends claquer une portière, décarrer une chignole. Ils ont embarqué la môme Cathy, ces gueux !

CHAPITRE VIII

Ils ont embarqué la môme Cathy, ces gueux !

Oui, ils ont !

Et cet enlèvement me donne le sentiment désagréable d’être une écorce de melon abandonnée dans un caniveau. Le très remarquable San-Antonio a été couillonné ; ou si tu préfères, pour le cas où tu détesterais les mots crus : bité profondly.

Mais enfin, alors bon, quoi, je ne vais pas me laisser dégouliner comme un vieux furoncle éclaté à la fleur de l’âge mûr, hein ?

Primo : récupérer mes targettes.

J’entre chez l’excellent Dr Martin et je te parie ce que tu sais contre n’importe quoi de même valeur qu’en ce moment, la morgue officielle de Dublin est moins bien achalandée. Car enfin, les défunts sont au nombre de sept. Sept morts en quelques secondes, c’est un palmarès que tu trouveras jamais plus fort dans le civil. J’enfile mes godasses et retourne à la salle à manger pour palper le corps du beau jeune homme qui se faisait passer pour l’époux de Cathy O’Bannon, et fectivement, il s’agit tout ce qu’il y a d’une femme. Bien sûr, j’aurais plaisir à fouiller la maison, mais le temps me tarabuste. On a beau être au pays des attentats, il est probable que l’irish volaille va se pointer d’ici avant longtemps.

Je file presto, enquille la première street à droite, la seconde à gauche et ainsi de suite jusqu’à ce que je me retrouve devant l’entrée sommée de drapeaux du Gresham . Le portier compassé décompasse un peu en me voyant. Il me semble, mais sans doute n’est-ce là qu’une hallucination, qu’il a amorcé un projet de début de sourire.

— Très joli temps, vraiment, sir, m’assure-t-il, votre promenade fut agréable ?

— Un rêve, assuré-je en engouffrant la porte tambour tellement fort qu’un petit Japonais qui se trouvait avec son Nikon dans le compartiment opposé au mien est amené à faire trois tours dans le collimateur avant de se retrouver dans le hall.

* * *

Quand tu entends vociférer « Les Matelassiers » quelque part, c’est que mon Béru a le cœur emprintané.

Je le trouve allongé devant le feu de cheminée, les pieds sur la table basse, et saboulé mylord. Il boit à même un flacon de whiskey.

— Dans le fond, j’eusse été con d’écluser de l’eau minérable, assure-t-il, quand on traîne une monstre gueule de bois, faut pas lui prendre de gants, mais la punir en r’travaillant dessus.

Il me considère avec les deux tranches de saucisson d’Arles qui, ce matin, lui tiennent lieu de regard.

— T’as l’air tout chose, gars. C’est le climaxe d’ici qui t’défrise la gamberge ?

Je me laisse choir dans un proche fauteuil, place mes targettes à l’équerre des siennes et lui raconte mes tribulations matineuses. Par moments, il m’interrompt pour poser une question complémentaire, preuve que mon récit l’intéresse. Puis, lorsque le silence est revenu entre nous comme le pélican à ses roseaux du soir, l’éminent penseur laisse vagabonder son intellect par les sentiers boueux de la déduction.

— Y en a des pourquoi, dans tout ce bignz, hein ? finit-il pas éructer au bout de ses cogitations. Làlà c’qu’en a ! Des affaires à pourquoi j’en aye vu. Mais une qu’en eusse, aussi tellement, je croye pas.

Et il entreprend l’énumération :

— Pourquoi que ce privé amerloque t’a chargé d’ce turf ? Pourquoi qu’la fille O’Machin avait oublié sa culotte ici ? Pourquoi qu’a une mitraillette dans son coffre faussé ? Pourquoi qu’elle voyageait av’c une gonzesse travestie en homme ? Pourquoi qu’é connaissait c’toubib ? Pourquoi qu’des gus sont été faire ce tout grand schproum chez Martin ? Pourquoi qu’y z’ont effacé tout l’monde, sauf la môme ?

Il s’arrête et ajoute :

— Et t’essaieras et t’essaieras jusqu’à ainsi d’suite.

Je m’efforce de reprendre une à une ses questions et de leur trouver une réponse plus ou moins plausible.

— Thomson m’a chargé de retrouver O’Bannon parce qu’il n’y est pas parvenu lui-même et qu’il a voulu essayer un confrère européen.

— Admettons, rétorque le saoulographe.

— Cathy avait réellement oublié son slip ici.

— Souate ! convient Triple-bide.

— On a volontairement placé une mitraillette dans son coffre, puis on a faussé la serrure d’icelui et bricolé le carburo pour l’obliger à changer de voiture. Logiquement, l’agence allait réparer, découvrir l’arme, prévenir la police, ce qui lui aurait causé de graves ennuis.

— Possib’, fait Messire de Mesdeux.

— Elle est peut-être lesbienne et fait passer son amie pour son mari.

— J’sus moins certain, dubite Bigzob. J’l’aye aperçue, elle semb’ pas s’délecter dans le gigot à l’ail.

— Le docteur Martin était peut-être un de ses parents, voire un ami de son father , et c’est pourquoi elle se trouvait chez lui.

— Disons, dit Alexandre-Benoît, mal convaincu.

— Martin dirigeait peut-être une organisation secrète irlandaise. Ce pays en est plein, ses adversaires se sont pointés chez lui tout à l’heure, non pas pour kidnapper Cathy, mais pour liquider le docteur et ses proches.

— Un peu dur, déprécie le Gros. C’est tout ?

— Peut-être qu’en les voyant débouler pour le massacre, le toubib leur a appris que le père de Cathy était un roi de la pègre et qu’ils auraient droit à d’impitoyables représailles s’ils jouaient aux cons. Les mecs ont alors épargné Cathy et l’ont enlevée pour s’en servir de monnaie d’échange.

Mon Valeureux éternue poliment dans sa main, essuie délicatement icelle à l’aide des coussins de satin et me demande :

— Tu mettrais ta main au feu de tout ça, mec ?

— Non, conviens-je.

— C’est c’que j’voulais t’entend’ dire, gars, parce que moi non plus, sans vouloir désobliger. La seule chose vraisemblable dans toute ta déconne, c’est qu’on avait cloqué c’te ronflante dans l’coffiot à miss Cathy pour lui vaudre des turbins.

— Donc, nous avons eu raison de venir rechercher O’Bannon dans son pays natal.

— Biscotte ?

— Mais parce que si des gens veulent contrecarrer les recherches de sa fille, c’est qu’elle est sur la bonne voie. Je sens que le vieux forban est quelque part dans le secteur.

— S’il y serait on va l’dégauchir, promet Bérurier que le délicieux whiskey a remis à neuf. Allez, assez gambergé : au turbin, camarade !

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