Frédéric Dard - Hue, Dada !

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - Hue, Dada !» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1977, ISBN: 1977, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Иронический детектив, Шпионский детектив, Полицейский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Hue, Dada !: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Hue, Dada !»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Des fantômes en Irlande ?
Laisse-moi me marrer !
Là-bas, y a que des ivrognes, mais alors des vrais de vrai !
Etant donné que Guinness is good for leurs pommes, ils s'en cognent des pintes. Tandis que nous autres, en Francerie, c'est des pintes de bon sang qu'on s'envoie.
J'ai eu beau chercher un certain fantôme, je n'ai pu dénicher que des poivrots et des curés. Entre autres, le bon père O'Goghnaud à qui j'ai eu la joie de donner ma bénédiction épiscopale.
Tu voudrais savoir ce que j'allais épiscoper dans cette île ? Ce serait trop long à te raconter. Faudrait t'expliquer le coup de la môme qui avait oublié son slip dans ma chambre de Dublin, et puis la visite des gonziers qui avaient l'intention de me marquer au fer rouge, et comment Béru s'est passé la frite à la cire à parquet, et puis encore des flopées de trucs.

Hue, Dada ! — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Hue, Dada !», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Elle est justement pourvue d’un chargeur. Y a que le cran de sûreté à ôter. Ce dont je. Je pose mes Charles Jourdan des dimanches. En chaussettes, je ne fais pas plus de bruit que l’ombre d’un chat sur du velours. Des cris retentissent, soudain. Et des « vlouff vlouff vlouff ». Les cris cessent.

Ça pue la poudre dans le secteur. La traillette à l’épaule, je remonte le couloir jusqu’à la pièce où ça lunchait.

Une double porte vitrée dont un battant est ouvert me permet de découvrir la scène suivante…

CHAPITRE VII

La scène suivante…

Dans ces cas-là, voilà ce que je te propose : tu t’avances à pas de chaussettes, comme décrit ci-avant. Tu regardes. Et tu vois quoi ? Tu vois une salle à manger Regency, un peu popote. Dans cette salle à manger devenue pour la circonstance une salle à mourir, il y a quatre personnes très absolument mortes, à savoir : la gentille servante grassouillette, à bec-de-lièvre et de tortue qui rien-ne-sert-de-mourir-il-faut-partir-à-point ; le Dr Mââârtine et son épouse, gens d’allure grave et trépassée dont je fais ainsi la connaissance posthume ; et enfin un jeune homme efféminé qui doit être le pseudo mari de Cathy O’Bannon. Tous quatre ont défunté d’une balle dans la nuque et sont dans la position assise, avec leurs têtes dans le porridge. Voilà pour les victimes. Venons-en aux meurtriers. Ils sont trois. Trois types portant des cirés noirs, des chapeaux de feutre foncés, agrémentés d’une plume de zoiseau, et de grosses lunettes noires. Plus des gants de chevreau. Des professionnels à la technique éprouvée, croye-moi. Chacun est muni d’un pétard à silencieux. Ils ont accompli leur boulot comme des grands : célérité, efficacité, discrétion assurée. Outre eux, outranciers, outrée : Cathy. L’un des assassins se tient derrière elle, le canon de son feu appuyé contre la ravissante nuque de la jeune femme. Va-t-il faire feu ? Peut-être, encore que peut-être pas, si tu veux ma conviction intime et définitive.

Moi, je commence par le commencement, à savoir par praliner les deux autres. Deux brèves rafales : une à gauche, l’autre à droite ; et parfaitement ajustées, puisque le premier touché est trépané au-dessus des sourcils et que tu pourrais déguster sa cervelle à la coque ; tandis que le second a reçu le bouillon d’onze heures en plein poitrail. Pour ôter son cœur, maintenant une pince à épiler suffirait. Le problème restant à résoudre, c’est le troisième zigomard. Planqué derrière la fille O’Bannon, il jouit d’une position privilégiée.

— Jetez votre arme sinon je l’allonge ! me dit-il avec l’accent londonien.

— Si vous l’allongez, qu’est-ce qui me retiendra alors de vous couper en deux, l’ami ? objecté-je.

Il place le canon de sa pétoire sur l’épaule droite de Cathy et défouraille. L’inconvénient des silencieux, c’est qu’ils ne permettent pas de bien ajuster ton tir. A partir d’une certaine distance ça merdouille un brin. La balle ne siffle même pas à mes oreilles. Je bondis en arrière de façon à me trouver à l’abri du couloir.

A présent, les deux équipes réclament un temps mort pour avoir le temps d’examiner la situation. Pour ce qui me concerne, je me dis que mon adversaire a provisoirement l’avantage puisqu’il détient Cathy en otage. Tant qu’elle sera vivante et devant lui, je ne pourrai l’asperger d’étoiles filantes.

Il se dit cela parallèlement, mais en anglais, ce qui lui nécessite quelques secondes de plus.

— Ecoutez, me crie-t-il, je vais sortir avec elle et vous ne broncherez pas !

— Essayez toujours, réponds-je.

Je mate alentour, à la recherche d’un plan de secours. Ma pensée tourne comme une turbine emballée. Je me dis que ceci, et puis que cela, et d’autres choses plus viceloques encore.

Mon gus a certes l’avantage, mais il sait que s’il arrive quoi que ce soit à Cathy, il aura droit comme promis, à sa ceinture de plombs. Il lui faut donc manœuvrer habilement. La moindre défaillance et ce sera sa Toussaint. C’est alors que l’Antonio chéri a son coup de génie habituel…

Car, tu n’auras pas été sans observer que je ne suis pas le genre de gusman à stagner dans le schwartz très longuement. Aussi, voilà ce que mon esprit fertile vient de micmaquer : grimper au premier étage à toute pompe, le plus silencieusement possible. Sauter dans la rue par une fenêtre sans m’estropier ni m’estromanier. Y attendre la sortie du méchant avec sa proie et le cueillir par-derrière puisqu’il ne s’y attend pas.

Moi, tu sais pas ? En m’élançant, je fais claquer de toutes mes forces la porte de la salle à briffer laquelle, exceptionnellement et pour les besoins de ma cause, s’ouvre sur le vestibule. Son bruit ponctué de vibrations et de bris de vitres consécutifs couvre le froissement de ma fuite.

J’élance donc pour gravir l’escalier garni d’un tapis. Au fond du couloir desservant les chambres du premier floor , se trouve la fenêtre que j’espérais. Je la soulève car, bien que n’appartenant pas au style Louis XVI, elle est à guillotine, l’enjambe et, non sans appréhension, me virgule dans la rue. En chaussettes, un saut de quatre mètres n’est pas recommandé. Bien entendu je me meurtris les chevilles. Ça me file des étincelles plein la calotte, des lancées dans toutes les cannes jusqu’à leur delta, et même, mes sœurs Brontë en sont comme électrocutées.

Mais le plus douloureux, c’est le ressaut de la mitraillette que j’ai passée en bandoulière. Le canon me file une sorte de coup de goum’ sur l’os-qui-pue (comme dit Béru) et j’en tombe à genoux de saisissement, pile devant une vieille religieuse à lunettes bleues qui porte des ribouis de troupier d’avant quatorze.

Elle est miraud au point d’entrer dans les cabines téléphoniques pour se confesser, la pauvre grande.

— Vous avez perdu quelque chose, frère ? elle s’inquiète.

Et comme je tarde à répondre, elle murmure :

— Ne serait-ce point ceci ?

Je regarde ce qu’elle me présente : il s’agit d’un coquet pétard nickelé extra-plat, pour l’aumônière.

Des gens passent, s’étonnent sûrement dans leur for intérieur de découvrir sur la voie publique un superbe gentleman en chaussettes, harnaché d’une mitraillette et tenu en respect par une vieille nonne bien honnête friande de nonnettes ; seulement, oublille pas deux choses, mec : la première c’est que l’Irlande a été occupée pendant sept siècles, je crois par les Anglais (si je me goure t’inquiète pas, ça n’a plus aucune importance et m’écris pas pour rectifier, ta lettre je saurai même jamais de quelle couleur qu’elle était ni combien tu fais de fautes d’orthographe à la ligne) ; la deuxième, c’est que ces pauvres biquets, là-haut, avec leur guerre religieuse de mes fesses, ils marchent au milieu des bombes comme toi au milieu des merdes de cadors, sur les crottoirs parisiens. Alors nos simagrées, entre le flegme et l’habitude, c’est tout juste si un quidam ira les signaler à un flic pour peu qu’il en croise un sur sa route en rentrant calcer sa rouquine et faire chauffer sa Guinness au bain-marie (des îles). Yaya, ce qu’ils s’en branlent, eux z’autres, de nous voir dans cet équipage, la religieuse et moi.

Sur ce, la porte du défunt Dr Martin s’ouvre et l’autre gonzier se présente à reculons, Cathy plaquée contre him, son feu pointé par-dessous l’aisselle à la ravissante. Comme je te l’aurais bité, ce cosaque, si la révérende Six-trente-cinq n’avait assuré ses arrières.

Elle interpelle son pote :

— Hello, Nell !

Il se retourne, nous constate et sourcille.

— Les autres ? demande sœur Gâchette.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Hue, Dada !»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Hue, Dada !» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Hue, Dada !»

Обсуждение, отзывы о книге «Hue, Dada !» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x