Frédéric Dard - Hue, Dada !

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - Hue, Dada !» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1977, ISBN: 1977, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Иронический детектив, Шпионский детектив, Полицейский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Hue, Dada !: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Hue, Dada !»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Des fantômes en Irlande ?
Laisse-moi me marrer !
Là-bas, y a que des ivrognes, mais alors des vrais de vrai !
Etant donné que Guinness is good for leurs pommes, ils s'en cognent des pintes. Tandis que nous autres, en Francerie, c'est des pintes de bon sang qu'on s'envoie.
J'ai eu beau chercher un certain fantôme, je n'ai pu dénicher que des poivrots et des curés. Entre autres, le bon père O'Goghnaud à qui j'ai eu la joie de donner ma bénédiction épiscopale.
Tu voudrais savoir ce que j'allais épiscoper dans cette île ? Ce serait trop long à te raconter. Faudrait t'expliquer le coup de la môme qui avait oublié son slip dans ma chambre de Dublin, et puis la visite des gonziers qui avaient l'intention de me marquer au fer rouge, et comment Béru s'est passé la frite à la cire à parquet, et puis encore des flopées de trucs.

Hue, Dada ! — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Hue, Dada !», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Minute, Pape Pie XI ! On commence par quoi, à ton avis ?

Ma question radieuse Alexandre-Benoît. Tous les subalternes confusionnent d’émotion et d’orgueil discret quand leurs supérieurs sollicitent leur avis.

— Ben, on commence par rechercher la gosse, quoi ! C’t’évident.

— Eh bien non, démolis-je : on continue de chercher le père, car tel est notre objectif de départ, Gros. Ne nous laissons pas écarter du but par des incidents de parcours.

Sa Majesté émet un mugissement parfumé au whiskey.

— Sept macchabes, t’appelles ça un accident de parcours, gars ?

— Hiroshima aussi a été un incident de parcours, mon bon ami.

— Oh, dis, tu vas pas nous faire une farine, av’c ta philojophie, proteste Misteur Matuche. Ce qu’j’voye, c’est qu’une p’tite mère ravissante vient d’ête kidnappée et qu’môssieur le commissaire de mes chères frangines, au lieu de lu voler au secours, furète pour r’trouver son vieux brigand d’père !

— Les jours de Cathy ne sont pas en danger pour l’instant.

— Anon ?

— Anesse, Gros. Si on l’a épargnée en plein carnage, c’est qu’on tient provisoirement à sa peau.

Il hoche ses trente kilogrammes de tête vide, s’entifle une nouvelle gorgée, et me regarde comme s’il pensait ou avait besoin d’éternuer. Tout compte fait, il s’en tire par un borgborygme.

Le timbre de la porte fait cling-clong.

Je vais ouvrir.

Me trouve pif à pif avec un long diable roux, bien sûr, mais qui en outre pue le flic au point qu’on va devoir ouvrir les fenêtres en très grand.

— Chef inspecteur Aschling, il se présente.

Sa bouille osseuse et son regard à la Laurel ne me disent rien qui vaille.

— Honoré, réponds-je. C’est à quel sujet ?

Il me défrime comme tu regarderais une série de masques avant d’en choisir un pour le carnaval.

— Puis-je vous parler ?

— Entrez !

Il pénètre dans le salon où Bérurier achève de lacer ses pompes au détriment de son fond de bénouze.

— Vous vous trouviez bien chez le docteur Martin de Parnell Street, il y a moins d’une heure ?

Au lieu de répondre par un yes franc et massif, je le prie de s’asseoir sur le canapé. Il hésite, puis consent après avoir ôté son chapeau.

— Qui est le docteur Martin ? demandé-je en parfaite innocence.

— Je crois que je n’ai pas entendu votre réponse, fait Aschling (et pour aschlinguer, cézigue, fais-lui confiance, y a des tas de fumier dont le parfum ensorcelle comparé aux effluves du collègue) ; vous trouviez-vous chez le docteur Martin de Parnell Street, il y a moins d’une heure ?

— Qui vous a raconté ça ? m’obstiné-je à biaiser.

— Quelqu’un qui vous a vu sortir de chez lui et vous a suivi jusqu’au Gresham .

— Qu’appelez-vous « quelqu’un », inspecteur chef ?

— Un témoin, si vous préférez.

— Le vôtre est sujet à caution.

Aschling fait « tsttt tsttt » de la langue, comme un homme dont l’agacement va bientôt soulever le couvercle de la marmite.

— Monsieur, déclare-t-il, vous devez répondre par oui ou par non à la question que je vous pose.

— De quel droit me parlez-vous sur ce ton, monsieur le chef inspecteur ? m’insurgé-je. Je suis votre homologue français, le commissaire San-Antonio !

Il ne paraît pas pétrifié par le respect.

— Ici, nous sommes dans la République d’Irlande, objecte ce fils de fermier qui ne sent plus l’étable, mais la ménagerie.

Il est clair qu’il va se fâcher tout blanc (rouge non : il l’est naturellement)…

Et puis non, il n’explose pas, du moins pas complètement ; y a que sa tronche qui explose. Mais alors, bien ! Te dire comme : sa cervelle est instantanément dans son chapeau, sur ses genoux, tandis que son nez, ses joues, sa bouche pendent sur sa poitrine comme un masque de caoutchouc arraché.

Bérurier qui buvait à la cantonade, à la régalade, à l’œil et au goulot, avale sa lampée d’un formide coup de glotte. Puis il s’approche du mort tout neuf et fait la grimace. Moi je vais jusqu’à la baie ouverte sur l’univers de cours sinistres dont je t’ai parlé en début de chef-d’œuvre. J’ai le temps d’apercevoir, à quatre terrasses de la nôtre, un gonzman en imper et chapeau qui saute un mur. Plus personne. Une seconde, j’ai l’idée de m’élancer, mais le tireur a trop d’avance sur moi.

Alors je rentre dans le salon pour décrocher le bigophone et demander Paname.

Le Gros n’a pas proféré une syllabe. Il va et vient, continuant de tartiner sa biture de la veille au whiskey de sept ans d’âge. On n’a pas envie de blablater. Il nous arrive un truc fumant, une dégueulasserie de haut style. Pour se dépêtrer d’une merderie pareille, il convient de conserver la tête froide.

Dreling, dreling.

Le Vieux est laguche, bien peinard, bien puissant, et d’un tel je-m’enfoutisme qu’on se demande si cela vaut le coup de lui déballer notre problème. Y a sûrement un pèlerin dans son burlingue car il parle à côté de sa bouche.

— Oui ? il dit, comme d’autres disent merde.

— Je voudrais vous demander un conseil, monsieur le directeur.

— Cela ne pourrait pas attendre ? Je suis occupé.

— C’est-à-dire que je risque de ne plus pouvoir vous le demander avant plusieurs années.

Il a un clappement d’impatience. Son envie de raccrocher est si nette que je vois trembler la fourche de mon appareil.

— Je vous écoute, décide-t-il pourtant.

— Que doit-on faire lorsqu’on vient de participer à une hécatombe ayant causé le décès prématuré de sept personnes et qu’un tireur d’élite a démoli d’un coup de fusil le chef inspecteur venu dans votre chambre d’hôtel pour vous demander des explications ?

Il en faut beaucoup plus pour entamer son self-control.

— On se débrouille par ses propres moyens, mon bon ami ; vous n’espérez pas que je vais contacter mon homologue irlandais pour lui demander de vous emmener pêcher le saumon ?

Ma médusance le ramène à de justes sentiments car, d’une voix radoucie, il s’informe :

— Vous êtes très très ennuyé.

— Non, réponds-je, je nage dans l’euphorie.

Là, ma voix sarcastique l’inquiète :

— Mais quoi ?

— Rien, monsieur le directeur, je crois devoir vous dire que je vous tiens pour un vieux con.

Et je raccroche.

Bérurier vient à moi et pose sa grosse pattoune sur mon épaule.

— C’est bien, l’Antoine, me dit-il d’un ton chaviré. C’est très bien. Depuis l’temps qu’ça t’démangeait… Indéfiniment, c’est trop. Le jour vient toujours que ton cœur coupe la parole à ta raison. Et puis y dit c’qu’il a t’à dire. Et puis quoi, la vie, hein ? Elle s’rait quoi t’est-ce si, d’temps à aut’, tu n’pouvais pas traiter les cons d’cons et les salauds d’salauds ?

« Toujours s’croire forcé de sucer la bite des grands, d’leur laver les nougats, tout ça… On leur a donné d’mauvaises habitudes, ensuite, y gueulent au charron quand on veut les en corriger. Y se croivent dépouliés. Y s’prennent pour des martyrs : Sainte Blédine, saint Félix-Potin, toute la séquelle… »

— Il va falloir faire face, soupiré-je en considérant le cadavre du chef inspecteur Aschling. Cézigue ne doit pas être venu tout seul à l’hôtel. Une bagnole pleine de ses archers l’attend en bas.

— Taillons-nous !

— Tu penses qu’on peut espérer aller loin, dans cette île, alors que notre véritable identité est connue ? Fuir, c’est s’avouer coupable.

— Non, rectifie mon ami : fuir, c’est conserver sa liberté.

CHAPITRE IX

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Hue, Dada !»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Hue, Dada !» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Hue, Dada !»

Обсуждение, отзывы о книге «Hue, Dada !» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x