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Frédéric Dard: Viens avec ton cierge

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard: Viens avec ton cierge» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1978, ISBN: 2-265-00855-9, издательство: Éditions Fleuve Noir, категория: Иронический детектив / Шпионский детектив / Полицейский детектив / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Frédéric Dard Viens avec ton cierge

Viens avec ton cierge: краткое содержание, описание и аннотация

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Tu ne connais pas le San Bravo ? Cherche sur une carte d'Amérique centrale. Il n'est pas grand, mais il s'en passe des choses. A cause du régime, qui n'est pas de bananes, crois-moi ! Faut être fou pour aller là-bas. Ça tombe bien : je le suis. J'ai emmené, en guise d'équipe de choc, quatre gonzesses dont la mère Bérurier, y a pas de quoi pavoiser, hein ? Dans le patelin en question, la vie y est tellement précaire qu'au bout de quarante-huit heures t'as l'impression d'être clamsé. C'est pourquoi, l'ami, s'il te prend l'idée saugrenue de venir me rejoindre, viens avec ton cierge ! Si tu ne sais pas où le foutre, je t'expliquerai !

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— On retourne à l’hôtel ? questionne mornement ma voisine.

Je hausse les épaules.

— A moins que vous ne préfériez une balade le long de la mer.

Les trois garces (ou grâces, au choix) égosillent qu’oui, qu’oui. Elles n’ont pas envie d’aller se claquemurer dans ce pseudo-palace, gai comme une maison de retraite pour cadres usagés.

Bon, alors, arrivé à la Place de la Revolución du Salut , je vire à droite pour aller bicher le littoral et c’est bientôt une route spacieuse, à quinze voies, plantées de lampadaires géants. Elle est parfaite, cette autostrada, sauf qu’elle a le défaut d’être plus large que longue. Que tout de suite, avant que tu aies eu le loisir de passer en quatrième, un vilain chemin caillouteux lui succède, merde, avec des nids-de-poule anti-essieux et des chiens errants, voire des volailles étiques et pathétiques en vadrouille de famine.

Je ralentis. On tangue. Mais l’air sent bon l’eucalyptus et le safran. Et puis, très vite, on voit la mer, et alors chapeau ! Celle-là, t’auras beau dire, beau faire, polluer et toutim, tu ne l’empêcheras pas d’être enchanteresse le long des golfes clairs. Le Mahomed qui se torchonne à l’horizon la déguise en brûlot.

Je m’arrête au sommet d’une éminence grise pour admirer cette pourpre cardinalice. Y a des visions, comme ça, qui, au détour d’un panorama, te font oublier les merderies existentialistes.

Mes trois mousmés décalèchent pour mieux admirer, se goinfrer les narines tellement que ça pue bon dans cette paradiserie.

Je les rejoins et nous voici alignés, les quatre, face à l’océan, emplis d’humilité devant ce grandiose spectacle. Je me dis que Tiago Chiraco est une sous-merde de goret fiévreux en comparaison de ça. Et qu’il aura beau faire flinguer à tout-va ses compatriotes, se laisser statufier, peindre, dorer à la feuille, encenser, sucer, vénérer, grandiloquer, oui, il aura beau tout, ce nœud, il crèvera et ne subsistera de sa gloire qu’une méchante exhalaison, alors que le soleil et la mer continueront de rupiner, les vaches, dans l’infini cosmique.

— Dites, les grands-mères, je murmure soudain, nous voici dans une béchamel qui a pris un vilain goût de brûlé, non ?

Elles branlent leurs mignons chefs, ces veinards, que j’aimerais me trouver à leur place.

Un silence, et puis le soleil bascule dans la mer et le jour nous meurt en pleine poire. Et il y a comme un grand frémissement de l’univers, un souffle frais qui passe sans bruit tel un adieu. Et c’est émouvant comme un adieu muet ; un adieu du regard qui meurt et qui dit tout avant de s’engloutir, tout ce qu’il avait jamais dit de son vivant de regard vivant, toute la misère d’avoir été et celle encore plus désespérante de ne plus être à tout jamais, et de quitter ce qu’on a juste eu le temps de mal aimer.

Tout ça.

Et moi, comme chaque fois, quand une émotion me titille le cœur et les couilles, ces inséparables, j’ai une pensée pour ce que je trouve valoir en ce monde : Félicie, la tour Eiffel, Marie-Marie, et des langueurs d’ivrogne dans des bistrots silencieux.

Et puis aussi des escargots à la parisienne grésillant dans leur farce ; et des braves putes de par chez nous, habiles suceuses, gentilles comme des mamans.

On est peu de chose. Et l’on ne fait que passer, passer et trépasser.

— Ecoutez, les filles…

Le grand moment est arrivé. Faut se reconvertir, jouer brèmes sur table, savoir ce qu’on va goupiller doré de l’avant, comme dit Béru. La manière de compenser ce coup du sort. Voir s’il y aurait pas un autre moyen de moyenner.

— Ecoutez, les filles, la carburation s’est mal faite, on doit donc changer de batteries.

Elles me regardent dans le clair-obscur et leurs trois visages hallucinamment pareils demeurent impénétrables.

— Jusqu’à présent, mes belles, je me suis montré d’une discrétion exemplaire, me contentant d’exécuter mon boulot et vous laissant faire le vôtre ; seulement y a comme un défaut qui nécessite des retouches urgentes, n’est-ce pas ? Or, pour que je puisse corriger la trajectoire de la fusée, il est indispensable que je sache de quelle manière vous deviez vous y prendre.

Re-silence.

Elles paraissent étonnées, ces jolies bestioles.

— Allons, mes chéries, ne nous faisons point de laides cachotteries, ce serait une perte de temps. Votre Antonio est un grand frère pour vous, qui peut tout entendre.

L’une d’elles demande :

— Nous y prendre pour faire quoi ? L’amour à votre grand connard ?

Et moi, Santonio, futé en diantre diable, brusquement, de me dire la chose suivante :

« Après tout, elles sont sœurs mais pas fatalement complices. Et s’il n’y en avait qu’une parmi les trois qui eût été chargée de la vilaine besogne ? »

— Très bien, je remonte en tuture, chacune d’entre vous m’y rejoindra à tour de rôle.

— Mais pourquoi ? s’étonnent-elles en chœur.

— Exécution ! dis-je en m’engouffrant.

Et les trois petites tchékhovkiennes obéissent sans paraître piger ma décision. L’une après l’autre, elles montent à bord de ma tire.

Chacune a le même mot :

— Alors ?

Bibi répond par la même phrase.

— C’est toi qui devais faire le travail, poupée ?

Je sais bien que, depuis Lemmy Caution, on ne dit plus poupée à une frangine. C’est d’un démodé qui ferait chialer la grand-mère d’Alice Sapricht ; mais je suis un gusman plein de réminiscences.

Les trois frangines ont la même intonation, un mélange de curiosité impatientée et de rebufferie pour exclamer :

— Mais quel travail, bordel de merde ! Avec les trois, alternativement j’essaie d’insister :

— Tu as tort de me chambrer, môme.

— Je ne vous chambre pas, qu’est-ce qui vous arrive ? Où voulez-vous en venir ?

— Oh, très bien, n’insistons pas.

Ma tournée d’interro éclair achevée, je me retrouve derrière le volant de la brouette, gros con comme devon. Y a un os, je le vois bien. Ces frangines m’emmènent en barlu. Elles ont reçu l’ordre de ne rien dire, quoi qu’il arrive. Alors, elles resteront bouche cousue. Et pendant ce temps, la grosse Berthe s’active à régaler Tiago aux frais de la République Française Une et Indivisible. Franchement, je me trouve dans une posture des plus sottes.

Je redescends auprès de mon cheptel. Je suis furax. J’aimerais leur claquer la frime, aux grâces dédaignées. Méchamment, je leur dis :

— Vous le constatez, la beauté est une chose relative puisque Chiraco vous a préféré une grosse dondon. A quoi vous servent vos charmes, mes nymphettes, quand l’un des grands de ce Tiers Monde aime mieux ceux d’une ogresse ograisseuse ?

Piquées au tu sais quoi ? Vif ! Elles haussent les épaules d’un air pincé. Celle qui ressemble le plus aux deux autres murmure :

— Au départ, il avait pourtant l’air entreprenant, ce dégueulasse. Il commençait à me sucer les seins comme un veau tète sa mère.

— A moi, il me faisait le coup de la pince homard, dit celle qui est toute pareille à la précédente.

— Quant à moi, sur sa demande, je lui magouillais le turlu, révèle la troisième qu’on pourrait confondre avec ses frangines.

La première reprend :

— Ce type est fou. Il m’a tout à coup mordue comme une brute et puis m’a craché sur la poitrine.

— Et moi, il m’a écorchée avec ses ongles, renchérit la seconde.

— Moi, il m’a flanqué un coup de genou dans la mâchoire ! se lamente la troisième. Ça l’a pris brusquement. Aussitôt après, il s’est relevé en criant que nous étions des suppôts de l’enfer et que nous devions nous rhabiller en vitesse pour foutre le camp !

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