Frédéric Dard - Des gonzesses comme s'il en pleuvait

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Des gonzesses comme s'il en pleuvait: краткое содержание, описание и аннотация

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Moi, tu me connais ?
Je suis pas le genre de mec qui paie pour calcer une gonzesse.
Mais j'appartiens pas non plus à l'espèce qui se fait douiller.
Les écailles, je laisse Ça aux vrais harengs.
Alors, te dire ce qui m'a pris de marcher dans cette combine de cornecul, franchement je pourrais pas.
Y a des moments, dans la vie, où on perd les pédales.
Note que j'en ai trouvé une chouette, chemin faisant, pour compenser.
Si j'avais pu prévoir l'hécatombe qui découlerait de mes prouesses matelassières, je serais resté chez maman.
Tu me crois pas ?
Attends que je fasse le compte des allongés…
Oh ! puis non : j'aurais pas assez de doigts.

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— Faites excuse, dit le chauffeur.

Il retourna à la voiture. Kriss l’y attendait, impavide derrière ses lunettes noires. Il portait un feutre léger, noir avec un ruban blanc.

— C’est bon, fit le chauffeur.

— Alors, on y va, dit Kriss.

Il enfila des gants gris, en peau très fine. Sur la banquette avant, un Noir rutilant de sueur attendait les ordres. Il était grand, massif, avec les cheveux presque rasés et la lèvre supérieure gonflée par une espèce de varice écœurante.

Les trois hommes gagnèrent la propriété de Dorothy en file indienne. Le Noir y pénétra le premier et longea une haie de crochepattes géants pour s’approcher de la villa. Kriss le suivit. Le chauffeur retourna sur l’arrière de la maison et, délibérément, toqua à la porte.

Dorothy réapparut. En apercevant l’homme, son gros visage bouffi exprima, malgré la peinture qui le submergeait, un sentiment de colère.

— Ah ! non, encore toi ! s’écria-t-elle.

— Il n’y a personne à la villa « Sheramour », balbutia le chauffeur.

— Et que veux-tu que j’y fasse, espèce de…

Elle n’acheva pas sa phrase car, d’un geste sec avec sa main libre, le chauffeur venait d’éventrer le papier qui enveloppait les fleurs et montrait à la dame le superbe revolver à barillet logé au centre du bouquet.

— Lève les bras et ferme ta sale gueule, grosse vache ! ordonna l’homme d’un ton aimable, en ponctuant d’un sourire.

La pauvre dame sentit son sang affluer à son cerveau et n’en plus repartir. Elle dressa ses ailerons et son fond de teint parut s’éclaircir quelque peu. Son vis-à-vis eut un sourire indéfinissable et émit un léger sifflement. Kriss et le Noir surgirent alors. Kriss tenait un revolver pourvu d’un silencieux. Il le tenait comme un cavalier sa cravache, s’en battant négligemment la cuisse.

Il s’approcha de la grosse Anglaise.

— Qui se trouve dans cette maison ? demanda-t-il d’un ton sucré, très bas ; un ton de loukoum.

— Mais que voulez-vous ? tenta d’ergoter Dorothy.

Il la gifla à toute volée et la tête platinée de Mrs. Trabadjalamouk heurta le chambranle de la porte.

— Qui se trouve dans la maison ? répéta Kriss.

Elle avait plein d’étincelles d’or dans la vue avec des traînées rouges comme dans un ciel de couchant. Une terreur lancinante se développa en elle. Elle comprit qu’elle avait affaire à des gens terribles que rien ne pouvait amadouer.

— Il y a une jeune fille.

— Et puis ?

— Le… le juge et sa secrétaire.

— Et puis ?

— Moi.

— Et puis ?

Elle avait envie de hurler. Elle se dit qu’elle devait le faire pour attirer l’attention du voisinage. Mais son cri porterait-il suffisamment loin ? Elle souffrait d’asthme chronique. En tout cas, ses agresseurs réagiraient vite et violemment.

— Et puis personne d’autre, murmura Dorothy.

— Les deux hommes ?

— Lesquels ?

— Vous savez très bien de qui je parle : le beau gars et son gros copain, celui qui vous baise, grosse truie ?

— Ils sont partis.

— Où ça ?

Là, elle mentit. Elle pouvait se le permettre puisque les autres n’avaient aucun moyen de contrôler ses dires.

— Alexandrie, répondit-elle. Ils comptent prendre un bateau.

Kriss la refoula à l’intérieur de la maison. Il se déplaçait en souplesse et ses gestes restaient aériens comme ceux d’un danseur étoile.

— Le juge ? questionna-t-il.

— Au sous-sol.

— L’autre fille ?

— Elle dort encore.

L’homme vêtu de noir grimpa l’escalier quatre à quatre, mais sans faire le moindre bruit. Il ouvrit prudemment quelques portes pour couler un œil à l’intérieur de la pièce. Dans l’une des chambres, il aperçut une mitraillette, celle qui avait été arrachée aux flics dans le cabinet du juge au moment de l’évasion de son « client ». Kriss entra, s’en saisit et la logea sous son bras.

Quand il ouvrit la troisième porte, il aperçut Vera endormie. Elle était belle dans l’abandon du sommeil, avec son auréole de cheveux bruns qui mettait en valeur son teint délicat.

Il hésita, puis referma doucement la porte et descendit l’escalier.

A cet instant, le Noir remontait du sous-sol. D’un acquiescement muet, celui-ci fit signe à Kriss que le juge et son greffier se trouvaient effectivement bien dans la maison. Kriss musarda un peu à la recherche du téléphone. Mrs. Trabadjalamouk le regardait, fascinée par cet être superbe et vénéneux qui la faisait songer à la mort ; probablement à cause de sa mise noire. Kriss trouva un poste téléphonique et composa un numéro. Son appel arriva à son secrétariat. Il dit qu’il voulait parler au Tout-Puissant, et on le lui passa. Kriss résuma en phrases courtes la situation :

— Les deux Français sont partis pour Alexandrie. Ici, il y a le juge, sa collaboratrice, la femme de Trabadjalamouk et cette petite Chilienne que vous aviez envisagé de « traiter ». Ne pourrait-on la récupérer ?

— Excellente idée, le docteur réclame du « matériel ».

— Pour le reste, comme convenu ?

— Evidemment !

Kriss déposa le combiné et s’approcha d’un tableau moderne dont la signification lui échappait. Il s’attarda à le contempler, intrigué et mécontent de ne rien ressentir devant l’œuvre.

Il eut un bâillement léger.

— Va chercher la voiture, ordonna-t-il au chauffeur, et amène-la devant la porte de derrière.

Ensuite, il indiqua au Noir la chambre où dormait Vera et lui dit qu’il devait neutraliser la fille sans lui faire de mal.

— Je peux lui faire du bien ? plaisanta le Noir.

Kriss haussa les épaules.

— Dans cinq minutes il faut qu’elle soit ligotée et bâillonnée dans le coffre de l’auto, répondit-il.

Le Noir s’élança dans l’escalier, dopé par cet accord informulé.

Il pénétra dans la chambre et s’approcha du lit. La fille était si belle qu’il en eut la gorge nouée. Il resta quelques secondes immobile, puis tira sur la fermeture Eclair de son pantalon. Le bruit léger troubla le sommeil de Vera. La jeune fille soupira avant de s’étirer languissamment. Quand elle ouvrit les yeux, elle aperçut un immense Noir dont le sexe était dégagé. Un sexe long et arqué qui s’agitait faiblement comme un animal en agonie.

Le Noir prit un couteau dans sa poche.

— Si vous criez, je vous coupe la gorge, et vous serez obligée de vous taire, vous comprenez ?

Vera se sentit mourir de terreur. Le Noir rabattit le drap. Elle était nue, en chien de fusil.

— Ouvrez grand vos jambes, ordonna-t-il. Allez, mettez-vous sur le dos et ouvrez vos jambes, sinon je vous plante mon couteau dans le ventre pour m’y faire une place. J’ai déjà baisé une blessure, vous savez.

Vera obéit.

Le grand diable s’étendit sur elle et la pénétra lentement, en la fixant avec intensité.

— Ouvrez la porte, mistress Trabadjalamouk !

La grosse, affolée, manipula le levier assurant depuis l’extérieur la fermeture de la porte de fer. Elle n’avait pas de forces et dut y mettre les deux mains. Quand le levier fut à la verticale, elle tira dessus et la porte s’ouvrit. Kriss lui enjoignit de donner la lumière, ce qu’elle fit.

L’homme en noir considéra le spectacle bizarre qu’offraient le juge et son assistante, garrottés sur des piles de coussins.

Il s’appuya de l’épaule à la cloison.

Kriss avait l’habitude de bien prendre conscience des gens, des lieux, des circonstances avant d’intervenir. C’était un contemplatif glacé.

— Quelles sont les caractéristiques de votre voiture, Mrs. Trabadjalamouk ? demanda-t-il à la grosse femme peinturlurée.

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