Frédéric Dard - Des gonzesses comme s'il en pleuvait

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Des gonzesses comme s'il en pleuvait: краткое содержание, описание и аннотация

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Moi, tu me connais ?
Je suis pas le genre de mec qui paie pour calcer une gonzesse.
Mais j'appartiens pas non plus à l'espèce qui se fait douiller.
Les écailles, je laisse Ça aux vrais harengs.
Alors, te dire ce qui m'a pris de marcher dans cette combine de cornecul, franchement je pourrais pas.
Y a des moments, dans la vie, où on perd les pédales.
Note que j'en ai trouvé une chouette, chemin faisant, pour compenser.
Si j'avais pu prévoir l'hécatombe qui découlerait de mes prouesses matelassières, je serais resté chez maman.
Tu me crois pas ?
Attends que je fasse le compte des allongés…
Oh ! puis non : j'aurais pas assez de doigts.

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Il va se verser un coup de pichetegorne pour se refaire une foutrée.

— Dedieu de Dieu ! me déclare-t-il simplement.

— Bravo ! applaudis-je. Maintenant, il faudrait se lancer un peu sur le sentier de la guerre.

Il opine (encore !).

— Paré, mec.

Puis, confidentiel :

— C’te Dorothy, j’voudrais pas trahir l’secret, d’Ia confection, mais ell’ a une babasse de jument. Tu connais mes menstruations, mec ? T’ignores pas qu’ j’sus chibré magnum, ben quand elle salive du frifri, faut qu’ j’ doive m’ cramponner aux branches pour pas déjanter.

Son souci du détail me court un peu dans la périphérie de la prostate. Faut toujours qu’il raconte ses copulations, l’artiste. Les naïfs, c’est leur grand dada, la précision.

L’arrivée de la gagnante met fin à ces confidences postopératoires.

— Chère vous, susurré-je, accepteriez-vous de nous prêter votre voiture pour une heure ?

Le Mammouth répond plus vite qu’elle :

— Je voye pas pourquoi elle refuserait. Elle nous prête déjà sa crèche, son concours et son cul, alors sa tire, tu permets !

En d’autres termes mieux venus, la dame confirme. Je lui demande de m’expliquer où se trouve El Al Hachiass et elle m’explique que c’est un endroit de rêve, sorte d’oasis posée au bord du Nil, où demeurent quelques nantis. Tu prends en direction du sud, tu sors du Caire, et puis quand t’arrives à un croisement où il y a des postes à essence et un ancien caravansérail à demi écroulé, tu obliques sur ta droite.

On dégauchit des fez dans la maisonnette du personnel, ainsi que des blouses grises. Ça et pas rasé, tu obtiens un autre homme.

Nous quittons la propriété au volant de la Métro rouge à médème Dorothy. C’est plein de zigotos en uniformes, un peu partout. Ils gardent des monuments, ou des immeubles, en s’adossant contre pour pas qu’ils tombent. Dans les rues, ils marchent résolument, coiffés de bérets verts en faisant sonner leurs grolles. Mais c’est à bord de leurs véhicules qu’ils ont le plus l’air méchant, les troupiers. Faut les voir foncer, toutes voiles dehors, à travers le flot ! Nous autres, on roule mollo, menu, pas attirer l’attention, que si jamais on nous réclame nos fafs, ça risquerait d’avoir des conséquences ultra-fâcheuses.

Je m’oriente au mieux. Faut admettre que c’est pas mal balisé. A force de chicaner, on finit par s’arracher à la cité tentaculaire. Et puis bon, c’est la route rectiligne sous le soleil, avec des bourricots trottineurs le long des talus, et des panneaux publicitaires vantant les avantages d’Avis, de l’American Express, des cigarettes Camel (ici, tu parles) et je te passe Coca-Cola qui s’écrit comme ça se boit : en rotant.

Bon, les pompes à essence, le caravansérail (comme s’éraille l’avant du car). Route de droite. Pas très large, bien goudronnée. Sur trois cents mètres, il se passe rien que du goudron dans du sable. Et puis ça commence à verdoyer. Une flore exubérante entre en scène. Et on distingue bientôt de vastes demeures arabo-californiennes de style, immenses, ceinturées de grillages très hauts, qu’on masque par des plantations, n’empêche que c’est électrifié, espère, et qu’il y a des signaux d’alarme branchés tous les cinq mètres. La route se ramifie en plusieurs voies serpentines ; lesquelles desservent les propriétés.

On voit vadrouiller des gardes armés jusqu’aux gencives, flanqués de molosses qu’ils ont du mal à tenir en laisse. De-çà, de-là, surgit une Rolls éclatante de santé avec pour certaines des pare-chocs en or massif. On circule les miches crispées, le Gros et moi, craignant de plus en plus la méchante interpellation.

Je cherche « Sherazade House », ne la trouve pas.

Quand j’ai tourniqué un bon bout, je me dis que tant pis, faut plier bagages. D’ailleurs, la mère Dorothy doit morfondre après sa tire et son satyre.

Et c’est en manœuvrant pour faire demi-tour que je lis la plaque émaillée contre une haie vive. Je me trouve sur une voie menant à un embarcadère. L’écriteau indique : « Sherazade House Island ». Et c’est souligné d’une flèche. Alors je recule en direction de l’eau. Voici un ponton d’acajou, superbe. Un Riva Aquarama Spécial y est amarré. Sur sa coque, il y a écrit « Sherazade House ». M’est avis que certains des occupants de cette île sont de sortie.

En visionnant le Nil, j’aperçois une petite îlette jolie, avec des arbres et un énorme rocher à son extrémité. Une imposante construction, sorte de palais mauresque au toit vert en occupe le centre. Elle est ceinte d’un réseau de grillage encore plus impressionnant que celui qui entoure El Al Hachiass.

Bon, voici donc le P.C. de mes « patrons ». Tu parles d’une crèche !

Béru qui a tout pigé me demande :

— C’est laguche ?

— On le dirait.

— Dis, c’est Al Quatre As !

— En mieux et en activité, admets-je.

— T’envisages quoi-ce ?

— Rien encore, j’observe.

Lui aussi. Nous restons un moment silencieux, contemplant de tous nos yeux, comme Michel Strogonoff.

Barrière électrifiée, signaux optiques, gardes en armes, molosses écumants, cellules photoélectriques, sans compter des serrures qui ne doivent pas être en aluminium ; l’ensemble de ce fort de luxe me paraît inexpugnable.

Sa Majesté en pète de saisissement. Puis, pour prouver qu’elle détient d’autres moyens d’expression, déclare :

— Quand tu fourvoyes dans c’te masure sans être invité par l’ taulier, tu dois plus toucher longtemps tes allocutions d’ chômage.

— Certes, conviens-je. Vouloir forcer le réseau de protection de cette baraque relève de la folie.

— Alors tu voyes les choses partir en sucette, grand ?

— Le phosphore, mon pote ! Le phosphore. Je vais sucer des allumettes, ça me donnera peut-être des idées.

SOMBRE INTERLUDE

Tripote pas les boutons. Si ce qui va suivre est noir, ça ne vient pas d’un mauvais réglage du poste. C’est l’historiette qui est commak .

On n’y peut rien .

…………………………………………………………

L’auto ralentit progressivement et se rangea devant une propriété visiblement inoccupée. Le chauffeur en descendit et partit d’un pas nonchalant en direction de la villa des Trabadjalamouk. Il tenait un grand bouquet de fleurs à la main, lequel était artistiquement enveloppé de papier cristal.

Il pénétra dans la propriété et s’approcha du seuil. Il y demeura un instant, immobile, sans sonner, l’oreille tendue. Après quoi il contourna la demeure blanche et aperçut la Mercedes commerciale stationnée derrière la construction, à l’abri d’un massif de rosiers grimpants. Lesdits grimpaient après une armature de fer évoquant l’architecture d’un temple grec. Un jet d’eau murmurait au centre d’une immense vasque de marbre. Des oiseaux venaient s’y abreuver. L’homme rebroussa chemin. Comme ses pas crissaient sur le gravier, la porte de l’office s’entrouvrit et Dorothy Trabadjalamouk montra ses formes rondes.

— Qu’est-ce que c’est ? demanda-t-elle rudement, en arabe, puisqu’elle parlait cette langue et que le chauffeur était très évidemment égyptien à en foutre la colique à Ramsès II.

Dorothy avait des relents colonialistes dans l’inflexion, bien qu’elle eût épousé un Arabe. Son père avait régné sur des comptoirs de Suez et son grand-père sur une province des Indes ; il lui en restait une hérédité en désaccord avec les grands mouvements actuels.

— Je livre des fleurs à la villa « Sheramour », répondit l’homme en soulevant sa gerbe.

— C’est à côté, bougre d’ahuri, le renseigna Mrs. Trabadjalamouk avec courtoisie.

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