Frédéric Dard - Les deux oreilles et la queue

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Les deux oreilles et la queue: краткое содержание, описание и аннотация

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Les deux oreilles et la queue, tu le sais, représentent la suprême récompense qu'un jury de corrida accorde à un toréador qui a magistralement scrafé son bestiau.
Dans notre affaire, j'ai obtenu les deux oreilles et la queue. Et tu sais qui me les a accordées ? Monsieur le président de la République royale française !
Juré craché !
Si tu ne me crois pas, t'as qu'à lire… Les deux oreilles et la queue, moi, tu te rends compte ?
Plus quelques jolis culs qui passaient par là, naturellement.

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— Où veux-tu que je les prenne ?

— Alors on les saute au moment de l’échange ?

— Je ne vois pas d’autre solution.

— Il serait bon que je me charge des transactions, décrète Achille en tirant sur ses manchettes où luisent des saphirs plus gros et moins bleus que ses yeux.

— Bouffez vot’ choucroute, Ache, et faites-vous pas d’souci ! grommelle Sa Majesté, laquelle enfourne une pomme de terre entière après l’avoir drapée dans une barde de lard.

— Si je puis me permettre de donner mon avis, bêle le liliacéphage, je trouve que ça cache quelque chose.

J’ai toujours été sensible à l’opinion du Fossile. C’est un être réfléchi, sachant manier le bon sens comme moi la fermeture-Eclair de ma braguette.

Une ravissante dame au cul causeur passe devant notre table, ramenant le silence. Elle va déposer ça sur une banquette inepte, nous rendant du même coup l’usage de la parole.

— Ça cacherait quoi ? bougonne Bérurier après un coup de glotte extravagant qui lui détubercule le clapoir.

— Ce type qui prétend transiger pourvu que l’affaire se conclue vite me paraît peu sérieux.

A moi aussi, ce coup de fil produit un effet bizarre. A croire qu’il s’est passé quelque chose d’imprévu chez les détenteurs de la valdingue.

— Je file, attendez de mes nouvelles ici, surtout ne rabattez pas au P.C. pour le cas où ils surveilleraient notre « laboratoire ».

— Je vous accompagne ! décide péremptoirement le Vieux qui ne peut se décider à jouer les cinquièmes roues de carrosse.

Après tout, si ça lui fait plaisir…

Il pose sa serviette, lisse sa calvitie et se dresse. Sa décarrade ne déplaît pas à mes sbires, lesquels se sentent plus relaxes sans lui. D’ailleurs, Béru n’attend pas que nous soyons sortis pour exprimer à haute voix son soulagement.

— Bon vent, mon pote ! clame son organe caverneux ; faut savoir séparer le bon grain de l’ivresse. Notez qu’cézigus, c’est pas l’mauvais bougre ; mais c’qu’il a c’est qu’il s’croye toujours en train d’dire la messe à la Madeleine.

CHAPITRE XX

LES TRUBLIONS

Ils étaient quatre aux carrures terribles, a écrit le vieux Totor. C’était dans quoi ? Les Travailleurs de la Mer , p’t’être bien ?

Là, ils ne sont que trois, mais pour ce qui est de la carrure, tu permets !

Oh ! dis donc, je sais pas s’ils réussissent à se fringuer en confection, si oui, faudrait qu’ils me donnent l’adresse du magasin pour le cas où j’aurais un jour un cheval à habiller.

Y en a un qui devait être asiatique voilà deux trois générations, because ses pommettes saillantes et son regard en code. L’autre, il est made in Ireland , espère : blondasse, brique, carré, avec le regard au beau-frère à Maître Killian, çui qui a mis au point la bière rousse. Le troisième, un intrépide, larirette larirette, trimbale cent trente kilogrammes de bidoche homologuée. Probablement ancien champion de Baise-Paule, dirait Béru. Les paupières comme quatre crapauds en train de faire une partouze ; pour lire, il doit utiliser le braille ou une canne blanche, je vois pas autrement.

Ils se tiennent dans le bureau, vertigineux comme les falaises d’Etretat, en ayant l’air de vouloir tout pulvériser, mais sans trop savoir s’ils doivent débuter par moi ou par le mobilier.

C’est l’ancien Asiatique qui prend la parole.

— Commission Rockett Verte , annonce-t-il. Le directeur de la Police vous a prévenus ?

Merde, les Ricains ! Fumier de dirluche qui me les branche, juste au moment où on s’apprête à jouer les brèmes les plus délicates de cette partie.

— Un instant, please , je fais d’un air sentencieux. Asseyez-vous.

Le Vieux se croit obligé de tartiner leurs triscottes à la crème de blabla truffée. Je veux pas médire d’Achille, mais son anglais ne vaut pas celui de Lady Di. Ajoutes-y son emphase, ses susurrations de buveur de thé du seizième arrondissement ou du dix-septième et tu comprendras pourquoi la Commission Rockett verte l’écoute, sourcils froncés, avec des airs de se demander si Achille lui interprète un remake de E.T., le Naufragé de l’Espace .

Je mets à profit pour appeler le Rubicond.

— Dites donc, je l’aboie, ça veut dire quoi, ces trois joueurs de roller-ball dans mon bureau ?

Il se paie de courage.

— Il le fallait, San-Antonio. Essayez de comprendre ! Ils me faisaient une telle vie que j’ai dû…

— Bougre de dégonflé !

Si je pouvais lui enquiller le combiné dans les cages à miel, je le ferais. Mon intention doit lui être perceptible à la manière sursauvage dont je raccroche.

L’ancien Chinois balaie soudain Achille d’un revers. Il porte un long pardingue à carreaux qui le fait ressembler au sol d’une salle de bains mis à la verticale.

— Ta gueule ! dit-il brutalement au Vieux et en américain, c’est plus impressionnant qu’en alexandrins ; plus bref aussi.

Il contourne mon bureau, prend place sur le coin du meuble et pose effrontément sa chaussure de pointure 47 sur l’accoudoir de mon fauteuil.

— On veut la valise ! déclare-t-il.

— Ecoutez, fais-je, je suis le seul Parisien qui déteste les westerns. Quand on en passe un à la télé, je préfère regarder un débat avec Georges Marchais ; alors ôtez votre godasse merdeuse de ce fauteuil et cessez de jouer Fort Apache .

What ! il gronde.

Et c’est pas de l’ampoule électrique qu’il est question, sinon il aurait prononcé « watt ».

D’un geste brusque, je recule mon siège. Son pied choit dans le vide, ce qui le fait basculer en avant. S’il était moins souple, il s’affalerait sur la moquette et ce ne serait pas triste.

— Dites donc, vous ! il aboie en serrant les poings, ce qui n’est pas incompatible.

J’attends une suite qu’il renonce à proférer et lui désigne les sièges répartis dans la région réservée aux visiteurs.

— Coucouche panier, mec ! Pour les exhibitions de force, faut s’adresser à la Foire du Trône !

Il n’entrave pas la moitié de ce que je lui crache, mais le dixième suffit. Dompté, le descendant du Céleste Empire rejoint ses potes.

— Bon, je leur fais-je : la valise. On vous l’a récupérée, vous le savez. Malheureusement…

— C’est le « malheureusement » qui nous déplaît, glapit la tronche cubique irlandoche. Cette putain de valise, vous deviez la garder à notre disposition en vous entourant de cent mille précautions !

J’enrogne et le lui montre.

— Dites, mister Tronche-de-Chaudron, qui a commencé par se la laisser baiser, cette saloperie de valise, les Français ou les Ricains ?

Ça lui cloue un tantisoit le bec, pourtant, son pote aux paupières crapoteuses la ramène à son tour.

— L’affaire nous paraît douteuse. Si on rentre aux States en racontant vos salades à nos chefs, y aura des retombées à n’en plus finir et ça risque de se coincer vachement entre nos deux Présidents.

— Eh ben, ça se coincera, mon Gros. C’est pas la première fois que nos deux illustres peuples se feront la gueule. Cela dit, nous sommes sur la piste de votre valise et il se pourrait fortement qu’on la retrouve à nouveau. En attendant, vous allez me lâcher les baskets et visiter Paris ; c’est plein de merveilleux restaurants et de jolies mademoiselles qui n’attendent que vos dollars. Laissez-moi votre adresse, je vous préviendrai quand l’heureux dénouement se produira !

Les trois monolithes ne bronchent pas.

— On a téléphoné à Washington, déclare le Chinois dévalué : nous avons ordre de vous assister.

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