Frédéric Dard - Les deux oreilles et la queue

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Les deux oreilles et la queue: краткое содержание, описание и аннотация

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Les deux oreilles et la queue, tu le sais, représentent la suprême récompense qu'un jury de corrida accorde à un toréador qui a magistralement scrafé son bestiau.
Dans notre affaire, j'ai obtenu les deux oreilles et la queue. Et tu sais qui me les a accordées ? Monsieur le président de la République royale française !
Juré craché !
Si tu ne me crois pas, t'as qu'à lire… Les deux oreilles et la queue, moi, tu te rends compte ?
Plus quelques jolis culs qui passaient par là, naturellement.

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La grande asperge de Lefangeux, heureusement, restée à guet, calme les émeutiers comme quoi il a tout vu. Un vrai nid de gangsters. Le petit homme en fuite lui a tiré dessus ! Il montre un trou à sa veste de pêche, produit par le barbelé d’une clôture lors d’une équipée truitière. Du coup, les esprits se calment.

Je fais embarquer ma prise dans le fourgon. Le restaurateur me prend alors à partie, dites et qui est-ce qui va payer les pots cassés ? Le discrédit ?

Je le chope par le bouton du haut de sa veste blanche.

— Ecrasez, je gronde. Quand on a un restaurant qui sert de repaire à la pègre, on s’abstient de la ramener. Si l’affaire sort à la une des baveux, votre cabane affichera relâche.

Il la boucle illico.

Je lui glisse dans la poche son bouton qui m’est resté entre les doigts.

CHAPITRE XIX

UN REVENANT

— Je suis content d’avoir mené cette opération à bien, déclare le Vieux dont le blair ressemble à un poivron rouge.

On le visionne avec des carreaux bourrés d’incrédulité. Alors lui, il pleure pas la honte ! Ce vieux crâne s’en fait mettre plein le portrait et voilà qu’il plastronne comme s’il avait gagné la bataille de Verdun à lui tout seul !

Il poursuit :

— Du doigté, messieurs, de la promptitude. Energie et célérité !

Bon, on le laisse se parer des plumes de la Grande Duduche. L’andropause qui le taquine, Achille. Il se croit toujours chef de gare, alors il prend son train électrique au sérieux, faut être indulgent.

Nous sommes regroupés autour d’une choucroute tellement garnie qu’elle disparaît sous un himalaya de cochonneries. Béru clape en force, sans attendre personne. Pinaud, qui nous a rejoints, a préféré un poireau vinaigrette. Le Dabe fait mille grâces avec son couvert, que tu le prendrais pour le chef du protocole donnant une leçon aux habitants de l’Elysée.

Nous avons largué le pauvre Bout-de-Zan à Cusco. Après quoi j’ai conduit le trio, tu sais où ? A la morgue !

Ils pigeaient pas l’objet de la promenade, les gars. Tu les aurais vus, menottes aux poignets, en demi-cercle devant le casier de Prince. Ils se demandaient où je voulais en venir, le pourquoi du comment du chose. Ils étaient tellement intrigués qu’ils ne mouftaient pas.

Le préposé a ouvert la petite lourde épaisse, puis halé le chariot sur glissière. Les messieurs ont découvert Flavien Prince, raide comme barre, livide sous son brunissage, avec des lèvres toutes bleues.

L’un d’eux a dit :

— Oh merde !

Les deux autres se sont contentés de claquer des chailles.

— Voilà le boulot, je leur ai dit. Ça tourne mal, votre croisière à la salle des coffres de la G.D.B., non ? Vous vous êtes mis à quatre pour liquider monsieur, ou bien c’est l’initiative d’un seul ?

Alors là, ça s’est mis à jacasser vilain. Ils causaient tous à la fois. Et je voyais bien à leur comportement et à leurs mines qu’ils étaient pour rien dans la mort du « cerveau ». Que ça leur échappait complètement. Que c’était la question subsidiaire, imprévue. Une belle unanimité dans la dénégation, un chœur russe dans les protestations. Non, non, pas de ça, Lisette. C’étaient des arcans de la chourave, mais eux, jamais de crime de sang. A preuve, ils n’étaient pas chargés le moindre au moment de leur arrestation. Et on pouvait fouiller à mort chez eux, excepté un Opinel, voire un tournevis, on n’y trouverait pas d’armes. Leur style c’était le cassement, l’engourdissement sans douleur.

Devant la carcasse du cerveau (si je puis ainsi m’exprimer), ils ont cassé le morcif. Tout, complet, en détail. Le coup mijoté par le beau Flavien, la manière qu’il a recruté les joyeux drilles. La période d’entraînement dans des cheminées plus peinardes.

Le treuil sur le toit, manœuvré par Pedro et Prince tandis que les trois maigrichons se faufilaient dans le conduit d’aération. Le système de phonie pour garder le contact. Puis la zone de sécurité à la banque. C’était l’Ongulé qui déponnait les tirelires avec son matériel haut de gamme. Robert-le-Pieux faisait le tri, Bout-de-Zan enfournait la camouze sélectionnée dans la nacelle de plastique servant à l’évacuer. Du travail parfait, propre, méticuleux, dont ils étaient fiers. Flavien avait dressé un plan de la partie explorable d’une exactitude rigoureuse. Des vrais pros, quoi.

— Bon, alors, le fourgue ? Qui est-ce ? me suis-je enquis.

Tout comme Marie-Anne, ils ignoraient son blaze. Prince avait prévenu que les coups superbes reposent sur la discrétion. Il a partagé la fraîche et le jonc, leur a dressé en toute honnêteté un bilan de ce qui devait être lavé par un spécialiste et leur a promis de les tenir au courant des proposes qui seraient faites. Le marché ne serait accepté qu’avec l’assentiment de tous, ou du moins de la majorité absolue.

Ils attendaient donc.

Bon, et puis voilà…

En ce qui concerne la valoche, elle faisait partie du lot à proposer. Ces bocaux ne leur disaient rien qui vaille. Pourtant ils se disaient que si on les avait enfermés dans un coffre de banque, c’était parce qu’ils représentaient une valeur quelconque, fatalement.

Les aveux passés, on a encagé ce petit monde à la Grande Volière. Puis on est venus se taper une choucroute réparatrice hautement méritée dans une brasserie réputée de la porte Saint-Martin.

L’alsace est fruité, bien frais. La conversation du Vieux nous plume un peu le dessous des testicules, mais quoi, faut savoir subir les ancêtres en priant Dieu pour qu’Il nous accorde d’atteindre un jour leur âge.

— Selon vous, patron, me demande Lefangeux, qui a bousillé le Cerveau ?

— Pas l’un de ces pieds nickelés, en tout cas. Ce sont des orfèvres, pas des équarrisseurs.

A cet instant, le loufiat en gilet noir, saboulé façon jadis, que même il a une baffie à la Maupassant, vient demander si M. Santantonio figurerait pas dans notre honorable société.

Intrigué, je me désigne.

— Téléphone ! il raconte longuement.

Bon, je quitte la sainte table pour gagner les chiottes, puisqu’on a pris l’habitude de faire voisiner les cagoinsses et le turlu, de manière à bien renifler la merde en parlant d’amour ou d’affaires.

C’est Mathias.

— Comment sais-tu que nous sommes ici ? m’étonné-je.

— J’ai appelé à la maison mère, monsieur le commissaire, le brigadier Poilala vous a entendu suggérer d’aller manger une choucroute et comme je sais que vous aimez celle de la Brasserie Bibine

— Du nouveau ?

— « Il » a rappelé.

— Le gars qui prétend nous vendre la valise ?

— Lui-même, j’ai tout de suite reconnu sa voix. Il a réclamé M. Jérôme Mazo. Je lui ai répondu que vous étiez sorti, il m’a dit de vous joindre d’urgence pour vous informer qu’il était d’accord pour trois unités à condition que l’affaire se traite aujourd’hui même car il quitte la France et demain il sera trop tard.

— Où faut-il le contacter ?

— Il va appeler toutes les heures jusqu’à ce qu’il vous obtienne.

— Quand il retéléphonera, dis-lui que c’est d’accord et demande-lui où il veut que nous régularisions les choses.

— Je suppose qu’il exigera de vous parler directement.

— Pas sûr, il a bien commencé à discuter avec toi ?

— C’est vrai.

— De toute manière, j’arrive.

Les visages de mes camarades commencent à se colorer, exception faite de celui de Pinuche qui prend la teinte de son poireau.

Je narre à la fine équipe ce qui se passe. L’excitation devient générale.

— Vous comptez verser les trois millions ? demande Lurette.

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