Frédéric Dard - Dégustez, gourmandes !

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Dégustez, gourmandes !: краткое содержание, описание и аннотация

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A l'occasion du centenaire de ma mort, je suis heureux de vous présenter un San-Antonio nouvelle manière.
Le fameux commissaire guigne la succession d'un Superman intemational et, l'espace d'un livre, devient son disciple.
Alors, il met la baise et la rigolade en veilleuse pour tenter de réussir son examen de passage. S'il y parvient, Sana sera promu super-dauphin. S'il échoue, il sera sacré bézuquet à vie.
Dans un cas comme dans l'autre, il continuera d'escalader ces dames et de dilater la rate de leurs maris. A la vôtre ! Victor Hugo

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Cette nouvelle damnante était un peu moins grande que les deux premières, un peu moins blonde peut-être aussi, mais plus lascive. La regarder marcher équivalait à se projeter le film X ayant remporté le César du plus beau champ d’asperges. Elle m’entraînait dans un dédale souterrain de vastes couloirs marmoréens éclairés à giorno par des rampes lumineuses.

N’en pouvant plus de voir ses adorables meules me faire le pied de nœud en marchant, je la rejoignis d’un coup de compas et la saisis à l’épaule.

— Un mufle, assez beau garçon, ne vous a jamais proposé l’amour de but en blanc ? lui demandai-je.

Elle me dévisagit et souria.

A cet instant, une voix aux inflexions métalliques sortit du médaillon perforé que je portais au cou et déclara :

— Voyons, commissaire San-Antonio : pas avec le personnel !

La ravissantissime me désigna l’objet d’un air moqueur et reprit sa marche.

Je saisis le micro-haut-parleur et l’élevant au plus près de ma bouche, m’écrias :

— J’aime autant prévenir qu’en venant ici je n’ai pas fait vœu de chasteté. Je veux bien caramboler les centenaires, mais j’aime également la chair fraîche !

— Vous en aurez, me fut-il répondu. A satiété !

Puis la converse cessa et je recollas aux affriolantes miches de la souris.

Elle me guida jusqu’à une immense salle souterraine dont une partie importante était aménagée en stand de tir. Plusieurs mecs coiffés d’énormes écouteurs anti-bruit défouraillaient à tout-va sur des cibles mouvantes. Une forte odeur de poudre imprégnait ce lieu bruyant.

Un homme régnait sur le stand : un colosse en tenue de gaucho : bottes cloutées, pantalon moulant, chemise à carreaux, holster harnacheur.

Quand nous surgîmes, il abaissa une manette et l’obscurité brutale fit cesser les pétarades. Aussitôt, il renclencha le bidule. Les tireurs à l’entraînement ôtèrent leurs écouteurs.

— Vous pouvez disposer, garçons ! leur lança le moniteur.

Il ressemblait à la fois à un boxer et à un boxeur. Sa gueule écrasée se boursouflait de protubérances qu’il n’avait pas attrapées en soufflant dans des capotes anglaises pour en faire des ballons. Au cours de son existence, ce mec-là avait reçu plus de gnons que d’invitations à la Maison-Blanche.

— Hello ! me dit-il.

Il se montrait assez cordial ; bourru, mais affable. Je lui tendis la main, ce qui est une réaction très française. Il en fut surpris, mais la serra et j’eus alors l’impression que je venais d’engager ma paluche dans un broyeur à viande.

La fille s’était retirée discrètement et on restit en tête à tête.

— Vous êtes fortiche au tir ? questionna-t-il.

— J’en vaux d’autres ! répondis-je, laconique.

Il me fit signe de le suivre jusqu’au stand. Il s’empara d’un Colt, lui bourra la gueule de bastos grosses comme mon petit doigt et enclencha une cible.

Sur un fond de ciel, un vol de canards passa. Canards artificiels, certes, mais qui se déplaçaient à allure réelle. Le grand vilain défourailla à six reprises, très vite, et les six canards chutèrent.

Il rechargea son feu et me le tendit. Puis libéra un nouveau vol de canards sauvages. Je tiras six fois et les six canards tombèrent.

Le vilain cabossé eut une véhémente approbation du chef.

— Je vois à qui j’ai affaire ! me dit-il.

Il parlait l’anglais avec l’accent hongrois ou quelque chose comme ça.

Il réfléchit.

— Vous connaissez le court-circuit ?

— Pas encore.

— Je vous explique.

Il opéra une commande électronique. Un décor descendit au fond du stand. Il représentait un panorama de Manhattan. On voyait des gratte-ciel en troupeau. Le gorille aux boursouflures pressa un bistounet. Des loupiotes se mirent à briller aux fenêtres des immeubles. Elles naissaient de façon anarchique, un peu partout : en haut, en bas, au centre, de gauche et de droite. Une prolifération dingue.

— Vous pigez le système ?

— J’entrevois seulement.

— Je vais le régler sur huit. Huit fenêtres s’éclaireront tous les quarts de seconde. Il s’agit de les éteindre au fur et à mesure avec ce pistolet électronique. Il n’est opérationnel que pendant trois secondes. Vous n’aurez donc qu’une seconde de battement au total. Au bout des trois secondes votre pistolet est stoppé et on compte les fenêtres qui restent éclairées. Pigé ?

— Pigé.

— Je vous préviens que c’est coton. Personne n’arrive à se payer les huit fenêtres parce que, en une seconde, on n’a pas le temps de rectifier huit fois le rayon de braquage.

— Passionnant. Montrez-moi !

Il régla un bouton moleté de manière à en amener l’encoche sur le chiffre 8 du cadran. Puis il prit le pistolet et se mit en position. Une courte sonnerie retentit. Une fraction de seconde plus tard, les fenêtres s’allumèrent. Ce fut vertigineux. Le pistolet ne produisait aucun bruit. Le moniteur ressemblait à une statue. Je ne le voyais pas bouger. Puis il se détendit : trois fenêtres étaient restées allumées.

Il eut un léger soupir.

— Il faut de bons nerfs ! m’avertit le boxer déguisé en boxeur.

Son nez était écrasé du haut, dilaté du bas, comme une fraise de concours.

Je pris le pistolet après m’être essuyé la main sur mon pantalon. J’avais bien noté sa position. Je me rappelai que c’était une fenêtre du bas qui s’était éclairée en premier. J’en conclus que selon toute probabilité, ce serait une du haut qui, cette fois, inaugurerait la série. J’ai toujours bénéficié de cette sorte d’instinct. Je fis le vide dans mon esprit. Surtout ne plus penser, sinon j’étais foutu d’avance. C’était à mon corps seul d’agir.

Je perçus la sonnerie annonciatrice du départ comme si j’avais eu la tête sous l’eau. Le foutoir lumineux démarra. Follement rapide. Je conservis la détente enfoncée, évidemment, simplement ma main frémit.

Et puis ce fut terminé.

Il restait deux fenêtres éclairées.

Le silence qui suivit contenait toute l’admiration qu’un homme peut éprouver pour un autre homme. Je sentis qu’aux yeux du moniteur, comparé à moi, Flemming était un paltoquet, Oppenheimer moins qu’un rat crevé et Léonard de Vinci une flaque de dégueulis.

Il s’approcha et me frappa l’épaule.

— C’est la première fois ! dit-il sportivement.

— Mes compliments ! lança une voix.

J’aperçus Duck, adossé au mur du fond. Il avait les jambes croisées, les mains dans les poches sans pour autant compromettre la ligne de son smoking.

— C’est un sacré client, hé ? lui lança le moniteur.

Duck eut un bref acquiescement.

Tronche-de-Chaudron sourit.

— Vous m’avez eu.

— C’est peut-être le hasard ? objecté-je.

Il en convint. Dans une prouesse de ce niveau, il était évident que le hasard, à adresse égale, faisait la différence.

— Par contre, il est un exercice où vous ne me battrez pas, m’avertit l’homme. C’est à la promptitude du tir. Posez votre veste, passez un holster. Choisissez deux des revolvers qui sont dans la boîte en bois, sur la table. Vous m’en passez un, vous conservez l’autre. On règle un signal sonore. Le premier qui touche l’autre est proclamé champion.

Je fis des yeux gros comme le cul du chancelier Kohl.

— Vous voulez qu’on s’entre-tue ?

Il rit.

— Rassurez-vous, ces armes sont à rayons bitruvés. Quand on est touché, on n’éprouve qu’une secousse équivalant à une décharge électrique de vingt-quatre volts.

— Puis-je formuler une objection ?

— Quoi ?

— Je n’utilise jamais de holster, ou rarement. Nous autres flics de France avons l’habitude de loger notre arme à la ceinture.

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