Frédéric Dard - Dégustez, gourmandes !

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Dégustez, gourmandes !: краткое содержание, описание и аннотация

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A l'occasion du centenaire de ma mort, je suis heureux de vous présenter un San-Antonio nouvelle manière.
Le fameux commissaire guigne la succession d'un Superman intemational et, l'espace d'un livre, devient son disciple.
Alors, il met la baise et la rigolade en veilleuse pour tenter de réussir son examen de passage. S'il y parvient, Sana sera promu super-dauphin. S'il échoue, il sera sacré bézuquet à vie.
Dans un cas comme dans l'autre, il continuera d'escalader ces dames et de dilater la rate de leurs maris. A la vôtre ! Victor Hugo

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Les « épreuves » furent difficiles à surmonter car elles étaient impitoyables. On ne me fit pas de cadeau. Un jour, je fus amené dans un sous-sol et tabassé par quatre malabars grands comme des bœufs. Duck m’avait seulement annoncé que quatre gorilles allaient me mettre une toise et que je devais me défendre par tous les moyens .

J’usas largement de la permission puisque sur les quatre, l’un eut une fracture du bras, un autre un œil crevé et le troisième une paire de testicules qui n’auraient pas tenu dans une lessiveuse. Ce fut le quatrième qui parvint à me mettre k.-o. malgré son nez éclaté qui pissait le sang.

Un médecin asiatique me posa deux points de suture à la pommette et mit une attelle à mon auriculaire gauche brisé.

Une autre fois, on m’entrava bras et jambes et l’on me flanqua dans la piscine avec, attaché au cou, un jerricane empli de gravier. Je parvins à me sortir de l’eau.

Pourquoi subissais-je ces agressions multiples sans rechigner, ni crier « pouce » ? Mystère, je te le répète.

Une troisième épreuve consista à me laisser une journée entière dans une fosse en compagnie de serpents et de mygales. Je tins bon et n’eus à subir aucun dommage ; si ce n’est aux nerfs, car je tremblai comme un pic pneumatique au cours de la nuit qui suivit.

Pendant les périodes de répit, j’eus droit à d’agréables visites. Des filles extrêmement sexy et éduquées vinrent dans mon appartement « s’occuper de moi ». Il y eut une Jaune, une métisse, deux Blanches dont les techniques amoureuses m’essorèrent la glandaille au point qu’après leur déferlement je ressemblai à un os de sèche. Je participais physiquement à leurs manœuvres suaves, pourtant le cœur n’y était pas car je vivais sous le charme de la « fille brune » (j’ignorais toujours son nom). Je l’apercevais, au détour d’un couloir ou d’une allée. Tentais d’engager la conversation ; mais elle s’abstenait de me répondre et mon pendentif me rappelait à l’ordre.

Je devenais dingue de cette fille. Elle monopolisait mes pensées. Je subissais le monstre coup de foudre et rêvais de la conquérir. J’eusse voulu qu’elle m’accordât au moins un regard, un souffle d’intérêt. Las, elle ne me voyait même pas. Je lui étais transparent ! Aussi je morfondais à en crever et les sévices qu’on exerçait sur moi me paraissaient délicats comparés à mon tourment affectif.

J’eus droit encore à nombre d’épreuves carabinées : le cercle de feu ; le plongeon dans une pièce d’eau occupée par deux crocodiles ; un duel au couteau contre un champion du ya ; le lâcher en pleine mer, à dix kilomètres de l’île ; l’ingestion de champignons hallucinogènes et mille autres facéties de ce tonneau. Chaque fois, je me tirai indemne de ces tests redoutables. J’étais devenu invincible. Superman pour de bon. Je me riais de tout. Je n’avais plus peur , comme si le pire des dangers était devenu un amusement, une sorte de jeu de société réservé à une élite.

La dernière épreuve, la plus terrible de toutes, fut digne des grandes heures de la Gestapo. On me conduisit dans une sorte de chambre des tortures à l’équipement sophistiqué. Là, deux types à frime de paranoïaques m’entreprirent. Ce qu’ils m’infligèrent n’est pas racontable. Ils ne me posèrent qu’une seule question, mais sempiternellement, avec une insistance désespérante, ne se contentant jamais des réponses que j’y fis.

Cette question était la suivante :

« Que pensez-vous du Big Between ? »

Vachement ambigu !

Vague !

Je m’efforçais de jouer franc-jeu, d’exprimer réellement mon sentiment. Sans détour. Je dis que cette Organisation me semblait colossale. Que j’étais déconcerté par son côté déshumanisé et impitoyable. Que je craignais que dans sa volonté impériale de tout réussir, elle ne connût pas de limites. Et que j’en avais plein les grolles de leur micmac à la con, que je le subissais pour relever le défi ; mais en leur pissant contre moralement.

On me molesta jusqu’à l’insoutenable. La gégène, la roulette de dentiste, les brodequins, le supplice de l’outre : tout, depuis l’Inquisition jusqu’à nos jours, en passant par les guerres coloniales ! Les bambous enfilés sous les ongles et enflammés. Les coups de fouet aux lanières enduites de piment en poudre.

« Que pensez-vous du Big Between ?

Je dis que ce triumvirat insolite ne m’inspirait pas confiance, il ne cadrait pas avec l’idée que je commençais à me faire du B.B. Je dis que, par contre, Duck me fascinait, qu’il avait sur moi une emprise que personne encore n’avait exercée. Je dis que j’étais amoureux de la mystérieuse fille brune. Je dis que je me sentais fort comme jamais. Je dis que je souhaitais m’initier à fond à l’Organisation et la diriger un jour si on m’en jugeait digne.

« Que pensez-vous du Big Between ? »

Je pensais qu’en réalité, il n’était pas indépendant, mais au service d’une grande puissance qui pouvait bien être les States. C’était un pouvoir annexe. Un Etat dans l’Etat. Je dis que je supposais que l’île se trouvait en territoire mexicain.

Je dis, je dis, je dis…

En hurlant ! En sanglotant ! En implorant.

Je dis…

Et quand j’eus tout dit, je perdis conscience. Au moment de m’inscrire aux abonnés absents, j’avais décidé de rompre avec ces gens dont les méthodes nazies humiliaient l’humanité tout entière. Mais auparavant j’irais jusqu’au bout de l’ahurissante expérience.

* * *

Après cet interrogatoire, je fus dorloté et n’eus plus d’autres épreuves à subir. Je passis trois jours à me goberger, à déguster des petits plats, à être massé par un kinési chinois.

Je dormas beaucoup. Pris des bains de soleil, d’autres dans la piscine.

On m’oignit, on me colmata, on me réconfortit. C’était bath. Nickel. Le pied.

Me restait à attendre les résultats du bac.

Je devinais que ces quinze jours venaient d’apporter quelque chose de décisif à mon « dossier ». J’allais être définitivement in ou out .

* * *

Je rôdais autour de la piscaille, espérant revoir l’admirable créature de rêve qui hantait mes nuits, mes jours et la poche kangourou de mon slip.

Elle n’y était point. Une sourde fringale sexuelle me batifolait dans la glandaille. J’avais mille lutins microscopiques affairés sur mes joyeuses, connectant mes centres nerveux, branchant mes canaux d’expansion, bref accomplissant tout un turf destiné à rendre inévitable la plus forte triquerie de ma vie copulatoire. Les sévices subis avaient peaufiné mes sens, aiguisé mes appétits sexuels. En un mot, je me sentais tellement en manque que j’aurais embroqué une chèvre ou une entrée de métro.

Allongé sur un transat, je me faisais bronzer, et le soleil n’arrangeait pas mon problo. T’as qu’à mater sur les plages les messieurs qui baignent-de-soleil. Dis, t’as vu leur maillot, comment qu’il se déguise en chapiteau Jean-Richard ? Et même Barnum !

C’était un moment à la fois exaltant et douloureux. L’exci-ta-tion est belle lorsqu’elle est intense, mais navrante quand elle ne peut s’exprimer.

Au bout d’un long moment, cette faim d’amour devint si intolérable que je pensis demander un bon de coït aux autorités de l’île afin de me désencombrer les aumônières.

C’est alors que j’aperçus une gracieuse silhouette planquée derrière le bloc des douches. Je reconnus Tina. Elle me surveillait à la dérobée. Ou plutôt, elle me « regardait ». La différence tient au fait qu’elle agissait pour son compte (et, je l’espère, son plaisir) personnel.

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