Frédéric Dard - Dégustez, gourmandes !

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Dégustez, gourmandes !: краткое содержание, описание и аннотация

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A l'occasion du centenaire de ma mort, je suis heureux de vous présenter un San-Antonio nouvelle manière.
Le fameux commissaire guigne la succession d'un Superman intemational et, l'espace d'un livre, devient son disciple.
Alors, il met la baise et la rigolade en veilleuse pour tenter de réussir son examen de passage. S'il y parvient, Sana sera promu super-dauphin. S'il échoue, il sera sacré bézuquet à vie.
Dans un cas comme dans l'autre, il continuera d'escalader ces dames et de dilater la rate de leurs maris. A la vôtre ! Victor Hugo

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Ma solitude m’étourdit un peu. Dans « l’île », je menais une existence formidablement orchestrée. J’étais pris en charge. Mon emploi du temps m’échappait. J’avais le statut d’un pensionnaire en traitement dans un établissement de santé. On me traitait , effectivement, et plutôt mal parfois. Maintenant, tout a changé : c’est à bibi de jouer !

J’ai la nostalgie de Félicie. Voilà un bail que je ne l’ai vue, ma chérie. Je l’ai appelée depuis l’île, une ou deux fois, mais le temps commence à me sembler long.

Pas le loisir de glisser dans les mélancolies : quelqu’un tambourine à ma porte.

Je vais ouvrir et me trouve face à une jeune femme brune, à l’air énergique, portant une blouse blanche et un stéthoscope autour du cou. Plus un badge épinglé à sa poche supérieure sur lequel est écrit en blanc sur fond rouge « Dr. Tanaresco ».

Elle a le regard droit et sombre, la bouche assez comme j’aime, apte à devenir un exquis collier à paf.

— Bonjour, me dit-elle en français avec un délicieux accent ; je viens à propos de votre traitement.

Oh ! bon, j’avais oublié que je suis censé séjourner à Constanta pour y suivre une cure contre les rhuma-tismes.

Elle entre et va déposer sur la table une chemise de plastique jaune.

— Je dois procéder à un examen général avant de vous faire commencer la cure.

— Naturellement.

— Déshabillez-vous.

— C’est un ordre agréable à entendre, venant d’une jolie femme, fais-je.

Elle réprime un bout de sourire gros comme ça : juste la pointe !

Mécolle, me voilà en dessapage express. Tourne-main ! Ça va plus vite qu’au Crazy Horse .

Pendant que j’active, elle consulte le dossier jaune.

— Vous avez déjà fait deux poussées de rhumatismes articulaires ?

— En effet, docteur.

— Vous n’avez jamais eu de problèmes au plan cardiaque ?

— Pas encore, mais je sens que ça pourrait venir.

« Dois-je conserver mon slip ou souhaitez-vous avoir un panorama complet du personnage ? »

— J’ai dit nu !

— Vos ordres sont des désirs, docteur !

Je me décarpis complet.

— Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ? je questionne avec une véritable fausse innocence.

— Allongez-vous sur le lit.

Je m’y jette comme sur un trampolinge, ne rebondis que de deux centimètres et attends ses investigations. Le docteur Tanaresco s’enquille les petites olives de son stéthoscope dans les manettes qu’elle a fines, diaphanes et bien ourlées. Prévenante, elle frotte la partie chromée de l’instrument contre sa manche pour la chauffer et se met à m’ausculter. Elle est penchée sur moi et sa blouse bâille à m’en décrocher la mâchoire. J’aperçois des choses vachement plus fascinantes qu’une conférence sur l’habitat des pygmées d’Afrique et de l’Insulinde.

« Tiens, me dis-je en aparté moderne, il y a des lustres, voire même des suspensions, que je n’ai pas encouru une gifle féminine ; perdrais-je l’habitude de vivre dangereusement ? »

Et voilà-t-il pas que ma main gauche se laisse couler du lit, qu’elle se plaque sur le mollet de la doctoresse et qu’elle entreprend de le caresser en gagnant du terrain.

Crois-moi ou va te faire raffoler chez les Grecs, mais la personne concernée ne marque aucune réaction. Elle continue de m’investiguer les éponges, le guignol, les bronches et toute la zone nord pendant que ma sinistre lui rend la politesse en gagnant sa culotte par petites étapes feutrées.

— Vous n’avez jamais eu de souffle au cœur ?

— Je sens que ça démarre, docteur.

Ça y est, je lui ai franchi le mont de Vénus. Mes doigts, follement adroits, se faufilent par la brèche d’une fossette et poursuivent leur avance triomphale. Car sa culotte, crois-moi, c’est pas le Mur de Berlin.

— Du point de vue alimentaire, buvez-vous beaucoup d’alcool ?

— J’ai complètement cessé depuis un mois.

— Et avant ?

— Avant, je ne vous avais pas encore rencontrée, j’avais besoin d’oublier la vie.

Elle a un nouveau sourire léger.

— Passons au foie, à présent.

Ça commence à devenir passionnant, vu que le foie, je ne te l’apprends pas mais te le rappelle pour mémoire, est une escale sur l’un des itinéraires permettant de se rendre de la poitrine au scoubidou fantasque.

Elle enfonce trois de ses doigts dans mon bide. Moi, trois des miens dans la case de l’oncle Tom. T’ai-je précisé que mister Popaul est dressé sur ses ergots ? Non, parce que je suis extrêmement pudique. Sache simplement qu’il ressemble à un vrai petit guerrier prêt à charger, la tête en avant.

Le docteur Tanaresco constate le corps du délit et en fait le délit du corps. Je savais bien qu’elle avait la bouche faite pour.

Je prends dès lors cette marque de sympathie pour un encouragement et je pousse mes avantages. D’une vingtaine de centimètres…

Tu sais qu’il est préférable d’avoir de très gros défauts plutôt que de toutes petites qualités ? De même, il vaut mieux astiquer une frangine avec un chibre de déménageur qu’avec une zézette d’expert en la matière près les tribunaux.

La doctoresse apprécie énormément mon entreprise de ramonage. Faut dire que je ne lésine pas ; elle a droit au menu dégustation complet. Elle mord mon oreiller pour se retenir de crier, la pauvre femme. Faut dire que sexuellement elle n’est pas gâtée : son mari est scaphandrier et on a perdu la clé qui fermait son scaphandre ! Je te jure, y a des gens étourdis ! Depuis lors, on lui envoie de la nourriture liquide par le tuyau d’aération et il défèque dans son fourbi. Heureusement qu’il est ample ! En tout cas, question du radada, sa pauvre dame est obligée de se mettre la ceinture… de chasteté. Elle s’achète des carottes, mais ce sale con les lui râpe au fur et à mesure. Mesquin, hein ? Enfin, Santantonio vint ! Et les toiles d’araignée disparurent.

Sa participation est totale, intense, mais ne s’accompagne d’aucun commentaire. Quand c’est fini, elle fait ce que tu ne vois jamais faire dans les films : elle passe à l’ablutionnerie.

— Votre traitement commencera demain matin à huit heures ; salle d’hydrothérapie, au sous-sol de l’hôtel, déclare-t-elle sèchement (bien qu’étant encore humide) avant de partir.

— Merci, docteur.

* * *

La plage est un peu triste. La mer Noire, hein ? Fatal ! Mais ça provient essentiellement des usagers. Ils ont beau essayer de s’amuser, on dirait qu’ils font semblant, même les tout jeunes. Je foule le sable en trottinant, façon bourrin, comme un qui fait du jogging. Ça permet de passer et de repasser sans attirer l’attention.

Les cabines, je te raconte, c’est juste de la toile de tente formant abri. Trois murs maintenus par des piquets, un toit que gonfle le vent. Quand celui-ci souffle trop fort, faut démonter le fourbi, pas que ça mongolfe.

Ces tentes sont numérotées au pochoir. Elles alternent : une bleue, une rouge. La 106 est rouge. J’aperçois la mère Glavoski, avachie sur un transat. Des frissons m’électrocutent quand je vois ses bourrelets, sa viande pâlichonne, sa grosse bouche pareille à un énorme trou de balle de jument entre ses joues en forme de fesses. Tu parles d’un cadeau, cette grand-mère ! Et tu dis que je vais devoir me la faire ?

Elle est flanquée de deux méchantes ogresses aux cheveux tirés. Aussi sympas que la mort des forêts. Les toutes méchantes mégères, baraquées comme des haltérophiles mâles ; bien qu’étant sur une plage, au soleil, elles sont fringuées : jupe et chemise à manches courtes. Leurs regards décolorés guérissent les hoquets les plus persistants en une seconde.

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