Frédéric Dard - Renifle, c’est de la vraie

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Renifle, c’est de la vraie: краткое содержание, описание и аннотация

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Bonne nouvelle : la chasse aux perdreaux vient d'ouvrir !
Oui, mais sale nouvelle pour les perdreaux !
Les flics se ramassent à la pelle dans les rues de Paname !
Il faut absolument qu'on fasse quelque chose, non ?
Alors on fait.
Béru, par exemple, se déguise en gardien de la paix. Comme il prend du service dans le quartier des putes, c'est pas triste, malgré l'hécatombe !
Franchement, si t'es contre la chicorne, la baise et la franche rigolade, vaut mieux que tu relises l'annuaire des Chemins de fer.

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Bonne bourre, les enfants !

* * *

Juste il revient de chez son suicidé gazéifié, l’agent Peuplu. Je le vois descendre du fourgon grillagé pile comme je remise ma tire à la n’importe comment sur un trottoir.

En me regardant manœuvrer aussi insolemment, il rabat, le coude à la hauteur du bâton blanc !

— Hep ! Vous ! Vous prenez ce trottoir pour un parking, espèce de… Oh ! pardon, commissaire !

Je coupe la sauce et descends de ma guinde.

— Salut, Peuplu. Je crois que ça ne marchera jamais, vous et ma Maserati ! Vous êtes en état d’antipathie réciproque.

— Vous connaissez mon nom ? s’étonne-t-il.

— Ainsi que votre prénom, Jean, et également votre adresse. Venez, nous avons à parler, tous les deux.

Intrigué, il m’escorte dans sa boîte à pandores. Une dame un peu cinglée est en train de faire un foin du diable rapport à son chat angora qui a disparu et qu’elle croit dur comme fer que c’est le restaurant maghrébin au-dessous de chez elle qui s’en est emparé pour cause de gibelotte (et re-belote).

Elle dit que si on n’arrête pas ces gargotiers chaticides, elle écrira à Jean-Marie, qu’il fasse quelque chose !

— On ne pourrait pas trouver un coin tranquille ? m’inquiété-je.

Il m’entraîne dans un local enfumé qui sent le tabac, le café froid et les pieds qui marchent beaucoup.

Quelques messieurs-les-agents s’y livrent à des activités diverses allant de l’écriture d’un rapport à la minutieuse préparation d’un tiercé.

— Encore plus tranquille ? m’enquiers-je. Quitte à nous enfermer dans les chiottes…

— Il y a le bureau du commissaire.

Il me montre une porte béant sur une pièce provisoirement déserte.

— Il fera l’affaire.

J’entre. Discret, j’attire deux chaises dans le coin inerte du lieu, c’est-à-dire loin du bureau surchargé de dossiers. On s’assoit face à face, façon serre-livres, genoux contre genoux :

— Tu crois en Dieu, Jeannot ? attaqué-je.

Surpris, il répond :

— Je suis breton.

— Il a fait quelque chose pour toi, naguère, en te faisant me rencontrer.

— Comment cela, commissaire ?

— Tu comprendras un peu plus loin. Tu as appris la mort d’un nouveau collègue, ce matin ?

— Le sous-brigadier Blanbézu ?

— Un pote à toi, pas vrai ? Tu as également servi avec lui dans les Casques bleus à Beyrouth ?

— En effet ; comment le savez-vous ?

— Tu sais quel sera le prochain gardien refroidi, Jeannot ?

Il sait pas, mais mon ton et mon regard lui font appréhender des présages malsains. Il avale mal sa salive, pire que s’il s’agissait d’un caramel mou.

— Nnnon ? balbutie (à métaux)-t-il.

— Toi ! dis-je impitoyable.

— Mmmmmoi ?

— J’en mettrais ma main à couper, et pourtant j’y tiens, avec tous les services qu’elle me rend !

Il respire un grand coup, comme pour se déménager les miasmes parisiens encombrant ses soufflets.

— Qu’est-ce qui vous fait penser ça, commissaire ?

— Le Liban, mon gars Jeannot ! Ton passé de Casque bleu.

Et je lui résume ma petite théorie.

— Dans un premier temps, on bute trois agents, n’importe lesquels, histoire de créer le climat et d’accréditer le Mouvement Mort aux Vaches. Les pêcheurs à la ligne, en arrivant sur le coup de pêche, balancent du chènevis ou je ne sais quoi dans l’eau pour rameuter le poissecaille. Les terroristes de cette organisation procèdent un peu comme ça : ils foudroient trois flics au hasard. Ce sont comme des coups de semonce. Ensuite, ils butent des gardiens de la paix bien précis . Dès lors qu’il y a eu ces précédents, ils pensent que les enquêteurs n’attacheront aucune importance au fait que les trois derniers avaient guerroyé à Beyrouth. Tu piges ça, sous ton joli képi, Jeannot ?

Dis, tu trouves pas qu’il manque de couleurs, l’agent Peuplu ? Un peu pâlot, non ? Tu sais que ça te dérange les méninges d’apprendre que tu figures sur une liste de gens à équarrir.

— Mais pourquoi ? Pourquoi ?

Franchement, il entrave ballepeau, le pauvret. Ça le dépasse, cette vendetta.

— Rassure-toi, fiston : j’ai mis au point un dispositif de protection de manière à te couvrir. Y aura du tireur d’élite plein ton espace vital. Il se met déjà à pied d’œuvre. D’ici une heure tu seras complètement imperméabilisé. Reagan ou Gorbatchev ne bénéficient pas d’une surveillance aussi étroite.

Ça le rassérène.

— Je suppose que vous avez des gilets pare-balles dans votre taule ? poursuis-je.

Il opine.

— Mets-en un par excès de précaution.

Oui, oui, il veut bien, tu parles ! Y a que cotte de mailles qui m’aille. S’il pouvait enfiler l’armure de François I er, il le ferait, malheureusement ce Valois à la con était beaucoup plus petit que lui !

— Pourquoi veut-on me tuer, commissaire ? implore-t-il, avec des fêlures dans le timbre.

— C’est ce que je suis venu te demander, mon grand.

Il couac. Pardon : il couaque !

— Mais je n’en sais rien, moi !

— Peut-être, il n’empêche que tu détiens la clé du mystère.

— Je ne comprends pas.

Et c’est vrai que tout bredouille, cafouille, pendouille, bistouille, merdouille, parencouille chez lui ! C’est certain qu’il ne pige pas. Il est épouvanté par la falaise de la mort qui le surplombe.

Je tapote son genou gauche à portée de dextre.

— Pas d’affolement, monsieur l’agent. Il s’agit de raisonner clair et juste. La question qui se pose est la suivante : « Est-il logique que, des années après avoir effectué une période au Liban pour y maintenir le calme, des terroristes pourchassent trois éléments du contingent français ? » Réponse : non ! Non, à moins que … Et c’est dans cet « à moins que » que s’inscrit la réponse. A moins que, pendant ce séjour à Beyrouth, les trois hommes en question ne se soient livrés à une action particulière susceptible de déclencher une vengeance à retardement. Tu piges, Jeannot ?

Pour piger, ça, oui, d’accord, il pige ; mais seulement l’idée générale. Le fait motivant que je recherche, il l’entrave pas la moindre, Jean Peuplu. Il se gratte la tempe, ce qui dans tous les films de série double vé marque la perplexité absolue. Mais rien ne jaillit, sinon quelques pellicules.

— Comment se fait-il que vous vous soyez faits gardiens de la paix, à Paris, les trois ? digressé-je.

Il répond spontanément :

— Nous étions proches de la démobilisation. Une circulaire est passée comme quoi la police municipale parisienne cherchait à recruter des effectifs, de préférence chez les militaires d’élite. Comme nous étions sans projets précis, on s’est dit, avec mes deux copains, qu’après tout, c’était pas plus bête qu’autre chose.

— Militaires d’élite, reprends-je. Tu m’as dit, le jour de notre rencontre, que Santorches avait eu une conduite courageuse au Liban, ou un truc de ce genre, tu te rappelles ?

Il acquiesce.

— C’était quoi, les faits d’armes, Jeannot ?

Il réfléchit peu, s’exclame :

— Oh ! oui…

Ça y est, des giclées de souvenirs lui sortent. Il revit le bigntz de là-bas, le brave agent.

— Ça a concerné Edouard et Octave, déclare-t-il.

— Je t’écoute.

— Un jour, ils ont reçu pour mission de convoyer un personnage important jusqu’à l’ambassade de France. Ils étaient trois, en fait : un dénommé Bobraque servait de chauffeur. Ils sont partis avec une jeep bâchée. C’était un jour ou ça chicornait dur dans Beyrouth. Chemin faisant, ils ont été assaillis par un groupe de Palestiniens. Bobraque a été flingué et eux faits prisonniers avec le type qu’ils escortaient. Je me rappelle plus où on les a embarqués, tous les trois. Dans un P.C. des quartiers tenus par les Syriens, il me semble. Là, on a commencé par leur faire leur fête. Et c’est alors qu’ils ont réussi l’exploit. Edouard Santorches était le plus dur de nous tous. Il conservait toujours un pistolet fixé contre son mollet sous un gros pansement bidon. Profitant d’une accalmie dans son interrogatoire, il a récupéré l’arme et s’en est servi pour allumer leurs tortionnaires. Je dois dire que pour défourailler plus vite qu’Edouard, fallait se lever de bonne heure. On l’appelait Lucky Luke. Octave et lui ont alors sauté par la fenêtre, depuis le premier étage, et ils ont couru jusqu’à la jeep remisée au bas de l’immeuble. Ils ont foncé comme des tordus, sous le feu de leurs poursuivants et sont parvenus à rallier notre quartier général. Ils étaient dans un triste état. On les a fêtés comme des héros !

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