Frédéric Dard - Princesse Patte-en-l’air

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Princesse Patte-en-l’air: краткое содержание, описание и аннотация

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J'ai encore jamais tringlé dans la famille royale britannique, mais je suis convaincu que tu ne peux pas y trouver une princesse aussi habile tireuse, aussi survoltée du réchaud que celle de ce book !
Et pourtant, des chaudes de la craquette, y en a eu, y en a, et y en aura encore aux alentours de Buckinguam Palace ! Des terribles, malgré leurs chailles qui traînent par terre ! Des qu'ont la coquille Saint-Jacques large comme l'entrée de Westminster Abbaye, avec plein de capitaines de horse-guards batifolant du bonnet à poils entre leurs jambons ! Mais la mienne de princesse, pour ce qui est de l'entonnoir à chibres, elle est médaille d'or. Plus forcenée de l'arrière-boutique tu meurs !
Du reste, telle qu'elle est, tu meurs aussi !
Parce que cette princesse-là, elle collectionne les coups de braque, mais pas les amants ! Style Marguerite de Bourgogne en sa tour de Nesle, si tu vois le genre ?
Cela dit, faut que je t'avoue une chose : c'est pas une vraie princesse.
Et que je t'avoue encore une deuxième chose : c'est pas une vraie princesse, mais c'est une vraie salope !
Est-ce que je me fais bien comprendre ?

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Elle s’arrête donc, saisie, re-donc. Cette fois, elle empare le petit book , le feuillette.

— Où avez-vous pris cela ? elle demande-t-elle.

Maintenant, c’est ma fameuse et sempiternelle carte de poulet que je lui montre (en troisième position, si ça pouvait être ma queue, je serais rutilant de bonheur !).

Mes ficelles se sont retendues. Je me donne le la, et j’attaque :

— J’appartiens à la police parisienne, mademoiselle. Je crains que des choses graves vous menacent. Il serait bon que j’aie un entretien avec vous et votre père.

Le flegme britannique c’est de la roupette de pensionné comparé à l’impassibilité chinoise.

Elle me rend l’album, comme si je venais de lui proposer un livre porno et qu’elle refuse de l’acquérir après l’avoir compulsé.

— Vous restez au club un moment ? s’informe la déesse.

— Le temps qu’il faudra.

Sa voix, si tu saurais ! Vache, ce timbre harmonieux, mélodieux, chaleureux, poilaunœud ! J’en ai les trompes ensorcelées. Je mouille des tympans, c’est bien simple !

— Si vous voulez attendre au bar…

— Je vous attendrais dans un chaudron d’huile bouillante si vous le souhaitiez, Miss Lamoon.

Elle reste sans rédaction (Béru). Attend que je carapate.

Bon, je retourne devant mon glass. Seigneur, mais qu’ai-je fait pour mériter Tes largesses ? La placer sur mon passage, en cet endroit discret, c’est plus que du hasard, ça. C’est du miraculeux !

Une jolie mouche bleue avec des reflets verts est en train de se saouler la gueule dans mon bloody mary . Comme c’est mon jour de bonté, je la repêche avec la cuiller à long manche et la dépose sur le rade.

Un barman l’écrase d’un coup de serviette.

C’était pas le jour de la mouche.

PAPA

Le mec qui m’aborde ressemble à un robot pour jeux télévisés. Il est carré du buste et de la tronche. Tu ne vois pas ses yeux figurés par deux traits en forme de cicatrices presque guéries. Il porte un pantalon de flanelle blanche et un blouson de coton sur une poitrine sans poil dont la peau brille comme du bronze poli. Le vêtement pend sur la gauche, plombé qu’il est par un feu monumental dont on distingue nettement les contours. Ses cheveux noirs, huileux, coiffés très court lui donnent une allure guerrière. Son pif est large comme une omelette de six œufs, et ses oreilles en chou-fleur révèlent qu’il use davantage de ses poings que de son stylo.

— Miss Lamoon vous attend, jette-t-il dans un mauvais anglais.

Je cherche de la fraîche pour cigler mon breuvage, mais il a un geste d’agacement et dit :

— Laissez !

Du moment que c’est la tournée du patron…

Je le suis jusqu’au parking. Il s’approche d’une Rolls Corniche décapotée de couleur blanche. Chiang Li est assise à l’arrière. Un gusman en uniforme blanc galonné se tient au volant. Je prends place près du chauffeur, sur l’invite sèche de mon mentor ; lui-même s’assoit auprès de la déesse.

En route.

Singapour, c’est une sorte de ville rêvée. T’as le centre, ultramoderne, avec beaucoup de zones vertes. Ça et là, quelques constructions de style colonial, qu’on sent promises à la pioche à brève échéance.

Mais on quitte bientôt les rues effervescentes pour gagner un quartier plus tranquille. Je me dis qu’on se rend dans le coinceteau hurff, avec les cabanes ultra-big-standinge. Mais mon cul, comme le dit avec sa désinvolture coutumière la reine Élizabeth II à la mère Thatcher, quand celle-ci prétend lui faire signer la facture concernant la pose d’un nouveau bidet à jets multiples et rotatifs au 10, Downing Street.

Au lieu de cela, nous plongeons dans le quartier chinois. Et alors ça devient pilpatant. Ah ! ce grouillement ! Ces maisons pauvres mais colorées ! Ces enseignes qui se succèdent en travers des rues ! Ah ! ces échoppes (c’est du belge !) bigarrées, de guingois, bizarres, où l’on vend des canards laqués raides comme barre, qui paraissent sculptés dans du noyer ! Ah ! ces officines à vocation médicinale, bourrées de lézards séchés, de serpents en bocaux, de plantes suspectes aux couleurs vénéneuses ! Ah ! ces blanchisseries fumantes, encombrées de linges innommables ! Ah ! ces marchands de bijoux en jade, ces magasins où l’on vend des cercueils peints en rouge, couverts de motifs dorés ! Ah ! cette faune pittoresque au coude à coude ! Ces éventaires branlants qui proposent des mets croustillants et pourtant inquiétants ! La population s’agglutine dans ces artères étroites. On voit, sur les trottoirs, des gamins joueurs et des vieillards immobiles, momifiés par le temps. Des pousse-pousse ! Des véhicules plus insolites encore ! Des caisses entassées contre des façades d’immeubles. Des femmes poussant un ancien landau reconverti en caddie et qui se tord sous une charge extravagante. C’est terrible et grandiose ! Flash brutal sur l’Asie dans son bouillonnement.

La Rolls roule au pas. Le conducteur klaxonne et la foule s’écarte. Parfois, l’avant du vénérable véhicule heurte une hanche, un derrière. Celui qui est ainsi télescopé s’écarte sans protester.

Au fur et à mesure qu’on s’enfonce dans ce chinatown , un vague traczir m’empare. Où m’emmène-t-on ? Pourquoi gagner ces rues sordides ? La seule chose qui me rassure un peu c’est la présence de la belle Chiang Li. Si l’on me voulait du mal, on n’emmènerait pas la jeune fille dans cette expédition.

La Rolls semble de plus en plus grosse dans ces méandres de plus en plus étroits. Coupons-nous à travers ce quartier pour gagner du temps ? Cela m’étonnerait.

Soudain, sans que rien ne le laisse présager, la voiture stoppe. Le chauffeur saute de son siège pour ouvrir la portière à Chiang Li. Le garde du corps de Miss Lamoon (et quel corps !) l’imite et me fait signe d’en faire autant.

Nous nous trouvons devant un immeuble d’un étage, avec un toit genre pagode. Il est peint en rouge vif. Les entourages des fenêtres sont verts. Tu te croirais chez Paul Bocuse. D’ailleurs, il s’agit également d’un restaurant.

Le driveur pousse l’un des deux ventaux et le tient ouvert pour permettre à Chiang Li de pénétrer. Bon prince, il continue de le maintenir ouvert à mon intention. Je suis la môme, hypnotisé par son popotin hallucinant. J’entrerais plus volontiers dans son cul qu’à la Trappe, comme dit le roi Baudouin quand il se rend incognito à un concert de Madonna.

Une âcre odeur m’agresse. Composite. Musc et friture, gingembre et alcool de riz (ce breuvage qui paraît avoir été dégueulé six fois de suite avant de vous être servi). C’est bas de plaftard. Des ventilateurs brassent l’air poisseux. De la fumée ouate les nombreuses lanternes qui pendent au-dessus des tables. Des clients clapent. Les serveurs portent des costumes chinois : pantalon de soie noire, blouse mordorée où l’on a brodé des dragons éructant, tout feu tout flamme. Calotte ronde, noire, affublée, sur l’arrière, d’une petite natte de velours.

Chiang Li traverse le restau enfumé. Tout au fond, se trouve une seconde salle, petite celle-là, au centre de laquelle se trouve une seule table. Celle-ci est surchargée de chauffe-plats alimentés par des bougies. Une cohorte d’assiettes sont disposées sur cette surface chauffante, qui contiennent des mets franchement appétissants. Moi qui suis un inconditionnel de la cuisine chinetoque, je peux t’annoncer que mes gustatives font du home-trainer . À cette table unique, un unique convive. En bleu croisé, chemise blanche, nœud pap’ gris. Au premier regard, tu comprends que cet homme n’est pas n’importe qui ! D’abord, il est beau. Ensuite, il a ce qu’au cinoche on nomme « une présence folle ». La cinquantaine, un visage de Jaune modifié par un sculpteur grec. Chevelure abondante, portée longue et nouée sur la nuque par un ruban de soie. Chiang Li possède ses yeux. Un regard intense, bien lisible. La bouche est également charnue et d’un dessin parfait. Seule entorse aux belles manières : sa façon de briffer. Un Italien, fût-il de la bonne société et un Asiatique de qualité, bouffent au lieu de manger. Le Rital aux prises avec ses spaghetti et le Chinetoque (ou assimilé) qui s’explique avec son bol et ses baguettes perdent leurs manières aristos. Ils s’empifrent. Note que pour l’Italoche ça ne dure que le temps de la pasta . Sa dernière tagliatelle aspirée, il redevient gentilhomme de table, alors que l’Asiate continue de se propulser la tortore dans la clape avec une prestesse d’écureuil survolté.

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