Frédéric Dard - Têtes et sacs de nœuds

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Têtes et sacs de nœuds: краткое содержание, описание и аннотация

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Et voilà que M. Félix (tu sais, le vieux prof qui possède un sexe d'enfer) a la fermeture Eclair de sa braguette coincée. Avec diligence, Berthe veut le dépanner en s'aidant d'un coutelas. Hélas ! La lame ripe et se plante dans le zob du siècle !
Tu te rends compte ? Le Félix allait à Bruxelles pour épouser une de ses collègues belges : la gentille Irma Ladousse !
Heureusement que Béru et moi sommes là pour faire prendre patience à la future mariée !
Nous voilà tous partis pour le cap Nord, à tringler comme des sauvages.
Cela dit, on y va en mission.
Et quelle !
Une affaire inouïe pendant laquelle on vit du poignant. Heureusement qu'on lime à tout-va : ça nous repose un peu d'exister ! Toujours se faire tuer, c'est pas une vie !

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— D’où venez-vous ? m’enquiers-je.

— Stockholm.

— Vous n’auriez pas croisé sur la route, un mobile home couleur lie-de-vin sur lequel est écrit en blanc Pontarlier-Cap Nord ?

Le titi me répond qu’il a croisé une chiée de camping-cars, mais qu’il est trop accaparé par son monstre chromé pour lire ce qu’il peut y avoir décrit dessus. Mais son boudin combinaisonné s’écrie que si ! Elle, elle se rappelle parfaitement le véhicule en question, avec son inscription, biscotte elle est native du Jura et que ce nom de Pontarlier lui a sauté aux yeux.

— Où l’avez-vous croisé ?

— Dans un village.

— Il y a longtemps ?

— Quarante minutes environ.

Alors, poum ! j’échafaude en une fraction de seconde ! Le Sana des grands jours, tu sais ?

Je tire d’une poche secrète située dans la doublure ma brème de poulet.

Il la ligote avec effarement :

— Vous êtes le commissaire San-Antonio ?

— Comme tu le vois. Ecoute-moi bien, fiston, j’ai besoin de toi de toute urgence. Je vais te filer vingt-cinq mille balles, tiens, les voilà. Ta petite va t’attendre dans cet hôtel avec votre paquetage. La mienne, que vous voyez, là sur le parking, lui tiendra compagnie au besoin. Nous deux, on fonce à la recherche du mobile home. Je dois le retrouver coûte que coûte, mon grand ! Coûte que coûte ! Si on le rattrape, je te filerai encore une prime supplémentaire, et vous pourrez vous payer des vacances de rêve. T’inquiète pas pour ton permis, si les perdreaux suédois te le sucrent pour excès de vitesse, je t’en ferai envoyer un autre illico par lettre express.

Le petit gars regarde sa souris.

— Faut accepter ! lui dit-elle.

Les gerces sont bonnes conseillères.

L’ACCIDENT

Alors là, le petit mec, il s’en paie.

J’ai beau avoir coiffé le casque de Marcelle, sa potesse, je peux te dire que mon épine dorsale me sert de chéneau. Quand je virgule un z’œil sur le cadran de vitesse de sa Harley, j’ai la chiasse qui me jaillit des yeux en constatant qu’on dépasse le deux cents !

Pour essayer de me dépeurer, je me livre à des calculs. Entre autres propriétés secrètes, notre mobile home est équipé de deux réservoirs d’essence jumelés, ce qui lui fournit une autonomie de huit cents kilbus… La dernière fois que nous avons fait le plein, c’était à Véröltua avec les Bérurier. Depuis, le fourgon a dû parcourir à peu près six cent cinquante kilomètres. Donc, en cet instant, si les mecs ne se sont pas arrêtés de rouler, la jauge doit commencer d’envoyer des messages de détresse. Les (ou le) gars vont devoir procéder au ravitaillement en tisane.

Seulement voilà : le génial Mathias a installé un bouchon de radiateur truqué de son invention. A vrai dire, il est double. Si tu ne possèdes pas le secret, tu ne peux pas rentrer plus de cinq litres de coco dans le réservoir. Pas con, hein ? Je me mets donc à la place de mes voleurs. Ils ne vont pas s’alimenter en essence par fractions de cinq litres, ou alors leur trajectoire sera ponctuée de haltes incessantes.

Maintenant, supposons qu’ils décident de renoncer à mon camping-car et de récupérer le caisson pour le mettre dans une voiture plus conventionnelle. C’est bien simple : ils ne le trouveront pas ! La planque que le Rouillé a aménagée est inviolable, à moins de démolir totalement le véhicule et de le mettre en petits morcifs.

Robert (c’est le blaze de mon motard de Montrouge) drive son coursier de feu impeccablement. Il peut s’aligner au Bol d’Or, cézigue, ou à toute autre compétition. Je le vois dans les virages, un genou au ras du sol. Par instants, quand il double une file de camions, j’ai les testicules qui me remontent dans le gosier. Pour des sensations fortes, ça oui, c’en est !

Je sonde la route avec de plus en plus d’acuité. Je tapote sur la carapace qui enveloppe sa théière et il ralentit. Alors je hurle dans ses écoutilles :

— Décélère à partir de maintenant chaque fois qu’on approchera d’une station d’essence.

Futé, le drôle. Il pige tout à la seconde, exécute parfaitement mes instructions, avec sang-froid.

On continue de becter du ruban. Je me dis que « les autres », eux, doivent se conformer aux limites de vitesse. A bord d’un véhicule volé, c’est la moindre des choses.

Comme Robert infractionne à tout-va, j’en déduis que nous déboulons plus de deux fois plus vite que mon fourgon. Donc, s’ils ont une heure et demie d’avance sur nous, on doit la leur reprendre en… En combien de temps ? J’ai jamais brillé en calcul mental. Même avec une calculette, je me planterais.

Comme toujours dans ce genre d’épreuve, le doute m’habite (ou ma bite). Suivent-ils bien la route de Stockholm ? Ne se sont-ils point engagés dans une secondaire pour gagner la Norvège ? Disposant d’une singulière mémoire visuelle, je me remémore la carte de la Scandinavie. A Sundsvall, ils ont la possibilité de dévier à droite sur Trondheim où, peut-être, un bateau russe les accueillerait. Luleä-Sundsvall, ça représente quoi ? Plus de quatre cents bornes. Il faut qu’on les retapisse avant. Une volonté de feu m’empare. Dès lors, j’ai plus peur des prouesses du gars Roro et, au contraire, je le stimule.

Et puis tu sais quoi ? La Providence, je te jure.

Sur la strasse, y a des travaux sur plusieurs kilomètres, des panneaux préviennent. Bien qu’ils le fassent en suédois, les chiffres parlent. Défense de doubler. Mais l’interdit ne joue pas pour mon émérite petit pote. Tu le verrais louvoyer, doubler à gauche, doubler à droite, t’applaudirais sa maestria.

— T’es un chevalier, mec, complimenté-je.

Et, aussitôt, je la boucle. Je viens de m’apercevoir que nous roulons juste derrière le mobile home .

Au plus profond de mon âme, ça fait comme le chant d’un coq, au petit matin, dans une métairie.

— T’auras la Légion d’honneur un jour, petit drôle, lui dis-je en lui désignant mon véhicule.

— Rien à cirer ! riposte Roberto.

Un sage ! Il relève le bas de sa visière et, profitant de ce que nous sommes au pas, demande :

— Programme, chef ?

C’est pile la question (en anglais « the question ») que je me posais.

Je coule un regard derrière nous : un camion chargé de rouleaux de papier destinés à la presse : énorme, poussif.

— T’es chiche d’accomplir un petit numéro de cirque, gamin ?

— Y a pas de raison que j’peuve pas, affirme cette fleur de banlieue.

— Ça comporte un tout petit peu de risque.

— Un gros glandu qui se tape du foie gras aussi court des risques !

— T’es mélodieux comme un Stradivarius, petit homme ! Alors voilà le numéro que je te propose. Tu vas me doubler gentiment le camping-car ; quand tu l’auras presque dépassé, tu feras mine de l’accrocher sur l’avant. Tu chiqueras au gazier déséquilibré et nous tomberons à quelques mètres devant ses roues. Laisse-lui juste de quoi freiner, pas qu’il nous emplâtre. Si ton teuf-teuf est meurtri, ne sois pas inquiet, on te carmera les réparations, voire même on t’en offrira un autre au besoin, mais te connaissant comme je commence à le faire, je suis sûr que tu accompliras la manœuvre dans la chantilly.

— D’accord. Et après ?

— On reste inanimés sur la route, ou presque. Vu ?

— Vu, et ensuite ?

— Ensuite, mon pote, c’est le hasard qui continue le scénario ; tout dépendra de l’attitude des mecs. Mais il est à prévoir qu’ils descendront, ne serait-ce que pour déblayer le chemin. S’ils descendent, tu me laisses agir. Toi, tu remets ta bécane à la verticale et tu te casses sans plus t’occuper de moi ; rendez-vous à l’hôtel de Luleä, tu me reçois cinq sur cinq ?

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