Frédéric Dard - Têtes et sacs de nœuds

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Têtes et sacs de nœuds: краткое содержание, описание и аннотация

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Et voilà que M. Félix (tu sais, le vieux prof qui possède un sexe d'enfer) a la fermeture Eclair de sa braguette coincée. Avec diligence, Berthe veut le dépanner en s'aidant d'un coutelas. Hélas ! La lame ripe et se plante dans le zob du siècle !
Tu te rends compte ? Le Félix allait à Bruxelles pour épouser une de ses collègues belges : la gentille Irma Ladousse !
Heureusement que Béru et moi sommes là pour faire prendre patience à la future mariée !
Nous voilà tous partis pour le cap Nord, à tringler comme des sauvages.
Cela dit, on y va en mission.
Et quelle !
Une affaire inouïe pendant laquelle on vit du poignant. Heureusement qu'on lime à tout-va : ça nous repose un peu d'exister ! Toujours se faire tuer, c'est pas une vie !

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— Alors ? demandent-elles simultanément, l’une en français, l’autre en anglais.

— Le malheur est réparé, répondons-nous dans ces deux idiomes.

Joie ! On se gratule ! Généreux, depuis que je l’ai matelassé de Pascals, Robert insiste pour offrir le champagne. On boit. On s’embrasse. On se quitte en promettant de se revoir. C’est la vie !

En pleine noye, je refais un plein à Gävle, ce qui va me permettre de gagner le Danemark sans me réapprovisionner. Je n’ai pas sommeil et je sens que je vais faire le tour du cadran en drivant mon bahut. C’est une de ces nuits où « les nerfs te tiennent », comme dit ma Félicie. Tu pilotes presque automatiquement, ni le temps ni les distances ne t’incommodent ; à croire que tu es devenu une machine à conduire.

J’emprunte le maigre tronçon d’autoroute qui permet d’éviter Stockholm ; ces Suédois ne se cassent pas, question réseau routier ! Eux, avec le Nobel, trois tennismen et des bocaux de harengs, ils font la rue Michel, ces cons !

Privé de nuit noire, je me conforte dans l’automatisme de la conduite. Toutefois, je retrouve une impression d’obscurité dans le sud du pays. Manque de pot, elle se dissipe, car c’est le matin, lorsque nous atteignons Hälingborg où il nous faut prendre le bateau transbordeur pour le Danemark.

Ma chère Kitège a dormi comme une grande fille toute simple et ce sont les bruits de l’embarquement qui la réveillent. Je lui explique où nous sommes et elle me demande si je compte m’arrêter bientôt. Je lui propose de faire escale à Hambourg, l’autoroute étant à peu près continue depuis notre lieu de débarquement. Elle est d’une docilité à toute épreuve, cette fille. Du pur nougat ! A bord, on fait pipi et on s’octroie un café croissant.

Après, c’est la rapide traversée du Danemark, un nouveau transbordement, plus long que le précédent, puis nach Hambourg, ville que je connais parfaitement.

On y parvient en début d’après-midi.

Chat naguère échaudé, je fonce jusqu’à l’hôtel de police où je demande le commissaire Zatzbruck, charmant homologue avec lequel j’ai collaboré dans « L’Affaire des ferrets de la reine », dont tu as probablement entendu parler ? Il est dans son burlingue. C’est un grand type un peu voûté, aux yeux laiteux et aux cheveux en brosse. Il a des bourrelets aux oreilles, une cravate marron caca sur une chemise à rayures jaunes et bleues.

— Que vous arrive-t-il, vous si élégant et séduisant d’habitude ! s’exclame-t-il en m’apercevant avec de la barbe, des bleus (d’origine béruréenne) plein la frite, un jean arraché aux miches et le regard fiévreux d’un gonzier qui vient de se payer treize heures de volant sans respirer ; sans parler de mes ecchymoses.

— Des péripéties, mon cher Adolf. Je les décrirai dans mon prochain bouquin dont je vous enverrai une traduction.

— Que puis-je pour vous ?

— Peu de chose, à vrai dire. Je vais séjourner à Hambourg jusqu’à demain matin et j’aimerais confier mon camping-car à la police hambourgeoise afin qu’elle veille dessus jusqu’à mon départ. Je vous le dis tout de suite : il n’y a rien de précieux dedans, mais des malins en veulent à ma peau et je crains qu’ils ne le piègent si je le laissais dans un parking d’hôtel.

Zatzbruck sourit.

— No problème, Antoine, on va le remiser dans notre garage spécial qui est mieux gardé que la Bundesbank. Vous ne voulez pas que je vous fasse protéger pendant votre séjour ici ?

— Inutile. D’ailleurs je suis malade de sommeil et je vais aller m’enfermer dans une chambre du Vierjahreszeitung , que j’adore, en compagnie d’une délicieuse petite Finlandaise avec laquelle je compte prendre un bain plein de mousse.

Peu après, je réalise ce projet au-delà de tout ce que tu peux imaginer. Quand on nous a apporté un repas en chambre des plus simples : caviar, poulet froid, tarte tatin, j’accroche le petit panneau rouge « Do not disturb » à notre porte et le guerrier reçoit enfin la récompense de ses efforts.

— Je commençais à me ronger les sangs, mon garçon ! s’exclame le général Durdelat en reconnaissant ma voix.

Y a de la réprobation dans son intonation, mais franchement je l’encule.

— Tout est en ordre, mon général, riposté-je sèchement.

Dis, il va pas me casser le mental, ce vieux juteux de mes deux mahousses, alors que je connais la félicité des sens après la superbe séance d’amour que j’ai consacrée à Kitège.

Pendant que je viens au rapport, elle prend son bain, la divine. Et elle chante d’une voix cristalline cette ravissante complainte finnoise que, personnellement, j’adore :

Mutta hänellä ei ollut mitään omaa : aikaa, ystävia, ja yllättävästi mikä tärkeintä-työtä .

Bercé par la voix pure, je narre à Durdelat les péripéties que j’ai traversées, sans rien lui celer de « l’accident » survenu à tonton, de ma décarrade avec sa nièce, du vol du fourgon, de ma poursuite infernale à moto, de la rattrapade épique, de la fuite du « prisonnier » et de notre halte à Hambourg.

— Seigneur, où avez-vous mis le fourgon ! tonne le chef des Services secrets.

Je lui dis. Il grommelle.

— Vous pensez bien que ces enviandés de chleuhs sont en train de passer votre véhicule aux rayons « X » !

— Grand bien leur fasse, mon général. Xavier Mathias a aménagé une cache indétectable.

— Indétectable mon cul ! Vous les connaissez, les boches, commissaire ? Vous les connaissez bien ? Moi je les ai eus en 40. Des fouille-merde acharnés !

— Voyons, mon général, ils doivent bien comprendre que si j’ai placé ce véhicule sous leur protection, c’est parce que je ne redoute d’eux aucun coup bas !

— Vous êtes ingénu, commissaire. Vous avez conservé votre âme d’enfant ! Revenez le plus rapidement possible.

Il raccroche.

Mal luné, cézigo. S’attend-il à une disgrâce imminente ?

Je tombe sur mon plumard ravagé, les bras en croix. Un peu plus tard, je sens que Kitège me rejoint. Son corps nu est frais comme l’aube. Elle coule sa main sous mon corps à la recherche de mon zifolo à moustache, s’en saisit et s’endort.

Mon collègue Zatzbruck n’est pas encore à son burlingue quand je viens reprendre possession du mobile home. Mais il a laissé des instructions et un flic en uniforme me drive dans les profondeurs de l’hôtel de police, jusqu’à un parking comprenant des boxes fermant à clé.

Serrure confortable. Rien à craindre. Le pandore délourde et je sors notre roulotte de sa chiourme.

Tu me diras tout ce que je voudrai, mais une belle baise t’ennoblit. Quand, pendant des heures, tu as tiré une gonzesse comme Kitège, que tu l’as mignardée, fait étinceler de partout. Que t’as inventé des surpassements féeriques, des lichettes peu communes, du sensoriel d’une haute tenue morale, de l’intromission multiforme, des attouchements spéléologiques, du derme-à-derme ouatiné, de la lubrification gastéropodique, de l’étrillage de crinière lingual et cent mille autres entreprises dont l’idée naît au fur et mesure que se développe la prodigieuse connivence des corps. Oui, quand tu viens de t’enivrer d’une femme à ce point, tu deviens un nuage rose, un duvet au vent léger, le vol titubant d’un papillon.

Je drive ma belle poubelle nacrée en fredonnant des airs pas encore composés, mais qui ne pourront échapper longtemps à l’inspiration des compositeurs de musique.

Elle a sa joue sur mon épaule. A ma demande, elle n’a pas mis de culotte afin que je puisse, à tout instant, plonger mes doigts dans le bénitier de Satan.

Je fonce sur Hanovre. Après, ce sera Cologne (que d’eau ! que d’eau !) et son fantastique entrelacs d’autoroutes. Tout de suite après, la chère Belgique retrouvée. Ce soir, enfin, Paris. Paname, Pantruche ! Ma Félicie, tout de suite après la solennelle remise du minerai maudit à « mon général ».

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