Frédéric Dard - Têtes et sacs de nœuds

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Têtes et sacs de nœuds: краткое содержание, описание и аннотация

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Et voilà que M. Félix (tu sais, le vieux prof qui possède un sexe d'enfer) a la fermeture Eclair de sa braguette coincée. Avec diligence, Berthe veut le dépanner en s'aidant d'un coutelas. Hélas ! La lame ripe et se plante dans le zob du siècle !
Tu te rends compte ? Le Félix allait à Bruxelles pour épouser une de ses collègues belges : la gentille Irma Ladousse !
Heureusement que Béru et moi sommes là pour faire prendre patience à la future mariée !
Nous voilà tous partis pour le cap Nord, à tringler comme des sauvages.
Cela dit, on y va en mission.
Et quelle !
Une affaire inouïe pendant laquelle on vit du poignant. Heureusement qu'on lime à tout-va : ça nous repose un peu d'exister ! Toujours se faire tuer, c'est pas une vie !

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Au port, je trouve un hôtel-restau à la façade joliment peinte et aux fenêtres à petits carreaux. Je gare ma caravane sur le parking proche et j’emmène claper ma compagne. Jusque-là, elle s’est montrée éteinte, Kitège. A plusieurs reprises j’ai vu couler des larmes sur ses joues (où voudrais-tu qu’elles coulassent ?).

— Vous regrettez de venir avec moi ? ai-je questionné doucement.

Elle a goupillonné ses pleurs en négativant du chef.

— Non, mais oncle Uhro a été gentil avec moi, malgré tout.

Ce « malgré tout » me fait tiquer.

Je lui en demande la raison et elle finit par m’avouer que le vieux tonton la poursuivait de ses « acidités », comme dit Béru. Sitôt qu’elle a été sous son toit, il a tenté de la calcer, mais comme il triquait mou et qu’elle se démenait comme une belle diablesse, il n’a pu parvenir à ses faims.

Comprenant qu’il lui fallait jeter du lest pour l’équilibre de leurs rapports, Kitège lui taillait une petite plume quand la digue du cul bichait le vieux garde. Chaque fois, elle se luxait le poignet parce qu’il dégorgeait pas fantoche, le moustachu. Pour l’exciter, elle devait lui montrer sa chagatte après avoir passé des bas noirs ayant appartenu à sa mère-grand. Elle lui astiquait le pompon à l’huile de foie de morue, pas qu’il carbonise du panais, ce sagouin. La vraie séance homérique ! Heureusement, ses sens engourdis ne réclamaient pas souvent. Ça dépendait de la lune, assure-t-elle.

Donc, il y allait de son voyage environ une fois par mois ! Kitège mettait un poignet de tennisman pour se garder les muscles au chaud et essuyer la sueur perlant à son front. Elle bichait des lancées jusque dans l’épaule. Enfin, Pépère balançait sa fumée en poussant des onomatopées finnoises. Ça devait valoir le jeton, une saynète pareille. Je me fais mon ciné. Plutôt tristounet !

Les hommes sont vachement dégueulasses, non, sans blague. Mais quoi, c’est pas leur faute s’ils ont un petit canon dans le froc, sans cesse disposé à tirer !

Au restau, c’est nickel, bien ciré, empesé. Deux serveuses dodues à trognes rouges égayées de verrues, la chevelure clairsemée, d’un blond tirant sur le roux, avec d’immenses yeux très clairs et très cons, se mettent en frais pour nous. On commande du saumon mariné, des harengs à la moutarde et des boulettes de viande à la confiture de myrtilles. La bouffe commence à s’amadouer un peu. Le pain est extra, la bouteille de vin allemand se laisser vider. On déjeune copieusement.

Je déplace la salière, la corbeille à pain et le petit pot de fleurs contenant trois œillets tristes pour saisir la menotte de ma conquête. Elle me sourit frêle. Seigneur, qu’elle est belle ! Je le lui dis et j’ajoute qu’après le repas, nous nous chercherons un endroit discret où garer le camping-gare afin de s’offrir une sieste polissonne.

Tout en morfilant, je prépare un projet d’envergure destiné à faire reluire cette miraculeuse enfant. Je veux qu’elle en perde la tête, qu’elle crie son fade aux quatre points cardinaux ou, pour le moins, épiscopaux (épices, qu’au pot, et pisse copeaux, etc.).

Du coup, finito son chagrin d’honnête nièce. Le mironton est virgulé dans l’arrière-salle de sa mémoire. D’ailleurs, les vieux, on se les rappelle jamais très longtemps. Ils sont faits pour disparaître.

Un bon caoua, trop fort à mon goût, je douille la plus vioque des serveuses qui, dans sa tenue noire et blanche très raide, ressemble à une religieuse luthérienne. Je lui cloque un pourliche ronflant. Si important qu’elle doit croire que je lui commande une pipe et que je la règle d’avance.

On se casse en se tenant par la taille.

Mon camarade Dubraque fait déjà de la culture physique dans mon calbute à la perspective de la halte campagnarde promise.

Mais, rapidos, il joue « Le Petit Chose ».

Tu sais quoi ? Mon camping-car n’est plus sur le parking !

Mon premier sentiment est une curieuse sensation de « déjà vécu ». Je crois « reconnaître » cet instant. Mon subsconscient l’a-t-il prévu ? Mon « moi second » l’a-t-il « vu » par avance lorsque j’ai abandonné mon véhicule ?

Je regarde le rectangle de goudron taché d’huile et une foule de pensées confuses m’assaillent. Cocu ! Zobé ! Nique ! Les Russes ont eu le dernier mot. J’ai retiré les marrons du feu et ils n’ont eu qu’à les prendre ! Dans cette âpre lutte pour la barre de béton, j’ai eu la révélation, l’éclair ! C’est ma pomme qui a crié « Euréka » dans sa Ford intérieure, dirait Béru.

Le premier jour, en la voyant dans la barque de feu tonton, j’ai eu la pensée que ce que nous cherchions tous devait « ressembler à ça ». Plus tard, cette image est revenue me harceler. Et puis, incidemment, lorsque nous allions à Véröltua, roulant devant les Bérurier, Kitège et ma pomme, j’ai demandé à la jolie où son tonton avait déniché le stabilisateur de son canot. Elle m’a répondu qu’il l’avait trouvé dans le lac, parmi des ajoncs, près du bord. Et alors ç’a été un trait de tu sais quoi pour moi ? De lumière, oui, mon ange. Je me suis dit que jusqu’alors on carburait sur les dires du pauvre Strogonoff. On avait pris sa confession à Karola Heinaven pour du miel des Alpes, mais le gars avait modifié la vérité (euphémisme pour dire qu’il avait menti).

En fait, son caisson, c’est au lac qu’il l’a confié. Le père Uhro l’a découvert tout à fait incidemment, après qu’il eut pulvérisé d’une balle la caméra que les Popoffs avaient planquée dans un arbre. Lorsqu’il a chargé le bloc dans son barlu, son geste n’a pas été surpris. Et il l’a gardé plusieurs années à ses pieds.

Et puis voilà que les Russes, après que j’aie neutralisé leur sous-marin, ont compris que je m’enfuyais avec le trésor. Qu’est-ce qui leur a mis le prépuce à l’oreille ? Je l’ignore. Maintenant ils m’ont fabriqué de première.

Une tristesse amère m’empare. Une gigantesque désabusance.

La seule chose qui, très confusément, me dédolore l’âme, c’est de me dire qu’après tout, ce putain de minerai leur appartient et qu’il ne saurait être immoral qu’ils l’eussent récupéré. Ça relève d’une élémentaire justice. Oui, mais on a chargé le commissaire San-Antonio, roi de la braguette détonnante, de le retrouver et de l’amener en France. Un chien de chasse n’a pas à se demander s’il est juste qu’il ramène le faisan foudroyé à son maître.

— On vous a volé l’auto ? balbutie Kitège.

— On le dirait. En tout cas c’est bien imité.

Moi, ce qui me déconcerte le plus, c’est qu’à aucun moment je n’ai eu l’impression d’être suivi. Et pourtant je roulais plein pot sur d’interminables lignes droites et j’étais plus ou moins aux abois. Tu parles qu’un vieux fennec comme bibi, quand on lui file le dur sur près de cinq cents bornes, il s’en aperçoit, ou alors c’est qu’il est devenu manchot des méninges.

— Vous allez prévenir la police, naturellement ?

Tu parles ! Mettre la main dans l’engrenage, merci beaucoup.

— Je vais plutôt essayer de la retrouver !

La plantant là, je retourne à l’auberge demander l’adresse d’un loueur de bagnoles. On me renseigne et je ressors guère plus avancé.

A cet instant, un couple chevauchant une 500 Harley Davidson stoppe dans un grondement de tonnerre à l’huile Castrol. Je constate que le bolide est immatriculé à Paris et mon cœur se tartine de nostalgie.

— Salut ! fais-je au martien casqué de noir intégral qui drive l’engin.

— Ah ! français ? il me fait en se décasquant.

C’est un petit gars de chez nous, genre mécano à la coule. Sa gerce est une boulotte qui est parvenue à tasser fesses et nichemards dans une combinaison de cuir épaisse comme de la peau d’éléphant.

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