Frédéric Dard - Têtes et sacs de nœuds

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Têtes et sacs de nœuds: краткое содержание, описание и аннотация

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Et voilà que M. Félix (tu sais, le vieux prof qui possède un sexe d'enfer) a la fermeture Eclair de sa braguette coincée. Avec diligence, Berthe veut le dépanner en s'aidant d'un coutelas. Hélas ! La lame ripe et se plante dans le zob du siècle !
Tu te rends compte ? Le Félix allait à Bruxelles pour épouser une de ses collègues belges : la gentille Irma Ladousse !
Heureusement que Béru et moi sommes là pour faire prendre patience à la future mariée !
Nous voilà tous partis pour le cap Nord, à tringler comme des sauvages.
Cela dit, on y va en mission.
Et quelle !
Une affaire inouïe pendant laquelle on vit du poignant. Heureusement qu'on lime à tout-va : ça nous repose un peu d'exister ! Toujours se faire tuer, c'est pas une vie !

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— Alors ?

— Alors, mon cher monsieur, figurez-vous que l’astucieux garçon chargé d’aménager ce véhicule a eu une trouvaille épatante. Il a camouflé en traction arrière ce qui est en réalité une traction avant, ce QUI REVIENT A DIRE QUE LE PONT DE TRANSMISSION EST FACTICE. En étudiant les choses de près, vous auriez pu finir par vous en rendre compte, mais le travail a été si ingénieusement exécuté qu’il faut être un bon spécialiste de la mécanique automobile pour s’en apercevoir.

Là, tout flegmatique qu’il soit, Œil de larynx s’anime un peu, prend des couleurs et traduit la chose à ses équipiers. Son enthousiasme est répercuté à la ronde. Les mecs font « Ah ! Oh ! Ih ! » et même « Uh ! », et en russe, s’il te plaît !

Ils s’approchent du pont placé sous la tire et se mettent à le cigogner.

— Non ! Vous n’y parviendrez pas si vous ne connaissez pas la combinaison ! avertis-je. Les écrous qui maintiennent le pont fermé se dévissent : un à l’envers, le suivant à l’endroit et ainsi de suite, en partant du plus bas.

Pleins de respect pour l’intelligence française, ces messieurs suivent mes indications et, bientôt, le faux pont devient le simple tube chargé d’accueillir l’écrin de béton.

Ils laissent la priorité à leur cerveau, le lieutenant Bouftapine [9] San-Antonio a pour habitude de donner ce patronyme à tous les sujets russes dont il ignore le vrai nom. Les Editeurs des Services secrets soviétiques.

Ce dernier se penche sur l’orifice, comme un vétérinaire sur l’utérus d’une vache en train de vêler. Et comme ledit vétérinaire, il engage son avant-bras dans la cavité. Puis il réclame une lampe électrique qu’on lui donne vitos. Il regarde. Ensuite il me fait signe d’approcher. Pressentant un malheur, je mate par le grand trou. Rien ! Le vide ! Zéro ! Ballepeau ! Niente ! Mon cul ! Le bloc de béton a disparu.

Il avait raison, le général Durdelat, de redouter la curiosité teutonne ! Les sagouins ! Elle est fraîchouillarde, la nouvelle entente franco-allemande. Je vais leur demander aide et assistance et ils me détroussent comme le seigneur des Adrets ! Me pillent sans le moindre scrupule, ces rapaces ! J’ai lutté comme un fou pour leur retirer les marrons du feu ! Je leur ai même amené la camelote chez eux, patate que je suis ! Service à domicile, l’Antonio intrépide ! T’as pas besoin de passer commande ! Il t’apporte la marchandise jusqu’à ton frigidaire. Pour la facture, inutile de vous inquiéter, c’est la France qui casque !

Je crois qu’il s’aperçoit, le lieutenant Bourretapine, que ma stupeur n’est pas feinte. Cela dit, ça ne fait pas son blaud non plus.

— Les Allemands, lui dis-je. J’ai confié ce fourgon, hier au soir, à la police de Hambourg. Ils ont été plus malins que vous et ont trouvé le caisson ; sans doute disposent-ils de moyens de détection plus sophistiqués que les vôtres ? Des rayons laser par exemple…

Il se pince le bout du pif en réfléchissant, puis il parlemente avec ses aminches. Mais ça n’a pas l’air de faire avancer leur schmilblick. En désespoir de cause, le lieutenant Touchemapine va à sa Mercedes pour user du téléphone. Afin d’être tranquille, il éloigne sa caisse à l’autre extrémité de la cathédrale désaffectée. Prudent.

Son absence ne brise pas ma vie, mais ne me dit rien de bon. Une impression, comme ça. Mauvaise.

Il lance un ordre et voilà que l’un de ses sbires va chercher un nouveau jerrican d’essence.

— Pour moi ? demandé-je avec une grande maîtrise au lieutenant Sortapine.

Il acquiesce.

— Navré, dit-il.

Il ajoute, laconique :

— Les ordres, vous savez ce que c’est.

— Vous pensez !

— On n’a pas aimé en haut lieu la destruction de notre sous-marin.

— Moi non plus, mais les ordres, vous savez ce que c’est.

Il a un sourire qui, pour être réaliste en plein, devrait produire un bruit de porte qui grince.

— Vous n’avez rien de plus expéditif que le feu ? demandé-je en grimaçant.

— Il purifie tout ! coupe le lieutenant Mords-ma-queue. J’ai l’ordre de détruire « aussi » cet entrepôt.

— Alors vous faites d’une pierre à briquet deux coups ?

L’un des zigotos déguisés en cafards commence à m’inonder d’essence. De la Shell, super !

— Une seconde, big chief ! lancé-je au lieutenant Sucemonpaf. Le gros de la marchandise a été volé, mais je dispose d’un petit échantillon ; c’est toujours ça, non ?

— Expliquez !

— Ne jamais mettre tous ses œufs dans le même panier, ni ses pieds dans le même soulier.

A peine que proféré, j’ôte mon mocassin gauche, dévisse son talon truqué par le démoniaque Mathias. A l’intérieur dudit se trouve une sorte de boîte de porcelaine dans laquelle, hier matin, avant de planquer le caisson, j’ai placé une noisette de factotum exubérant.

Et alors tu sais quoi ? Tout l’art de San-Antonio est là. Je saisis ladite boîte et la jette violemment contre un mur de l’entrepôt. Elle se brise.

Les six Russes foncent dans la direction du minerai, mais il est déjà à l’œuvre, le bougre. Voilà que tout ce qui est métallique ici se désagrège rapidement : les bagnoles, les poutrelles de fer, les fermetures Eclair des braguettes…

Moi je fonce, coudes au corps, saisis la mère Kitège par le bras, l’entraîne jusqu’à la Mercedes stationnée devant la sortie, l’y pousse.

Derrière nous, c’est un début d’apocalypse. L’immense toit vitré s’effondre progressivement. Des vagues de verre brisé submergent les Popoffs. Leurs revolvers ont fondu, la plume et la bague de leurs stylos itou. Ils s’agitent en hurlant sous le typhon de tessons qui continuent de choir des hauteurs. A présent ce sont les piliers métalloches qui vont à dame. Démentiel !

Putain ! Quelle efficacité, ce factotum exubérant ! Ils vont se régaler, les frisés !

J’enquille une voie déserte dans un quartier en cours d’évacuation qui va probablement laisser sa place à quelque cité satellite ultramoderne. Je tremble : de peur rétrospective, de rage, d’humiliation. Dire qu’il va falloir bonnir la vérité au général Durdelat ! Peut-être a-t-il des arguments pour amener les Teutons à composer, à nous refiler une petite part du gâteau ? Mais je rêve ! Tu penses qu’ils vont battre à Niort, prétendre n’avoir touché à rien. Que veux-tu prouver ? Ça va encore me retomber sur le nez !

A mon côté, Kitège est blafarde, au bord de l’évanouissement. Ce genre d’épopée n’est pas fait pour les jeunes filles finnoises qui ne sont jamais sorties de leurs forêts. Et puis elle continue d’empester l’essence et y a des personnes frêles que cette odeur incommode.

— Ça va aller, mon cœur ? murmuré-je en lui caressant la motte, en camarade, à travers sa jupe.

— C’était terrible ! elle croate.

Puis elle ajoute :

— En fait, c’est vous qui êtes terrible !

— Pas tant que ça, soupiré-je en songeant à ma cargaison disparue.

Après que mon effervescence interne se soit calmée, mon attention est sollicitée par un curieux bip-bip qui retentit au tableau de bord de la Mercedes. Il provient d’un minuscule haut-parleur placé sous le poste de radio. L’objet a le diamètre d’un coquetier et il est pourvu d’un bouton moleté. J’actionne celui-ci. Quand je le tourne à gauche, le bruit-signal diminue. Si je tourne à droite, il s’amplifie jusqu’à devenir insupportable.

— Qu’est-ce ? interroge Kitège.

— Je ne vois pas. Probablement un signal de liaison. Je crois que nous devons être en contact avec le P.C. des Russes. Cet appareil doit leur permettre de repérer notre position.

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