Frédéric Dard - Aux frais de la princesse

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Aux frais de la princesse: краткое содержание, описание и аннотация

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Tu te rappelles le Vieux ? L'homme au crâne poli et à la langue agile ? Chilou, mon prédécesseur Achille, notre bon vieux Dirlo, le Dabe, dont l'exquise politesse n'avait d'égale que la mauvaise foi.
Eh bien ! figure-toi qu'il a disparu !
Volatilisé, le bouffeur de chagattes !
En même temps qu'une petite comédienne dont les « coups de chaleur » sont réputés à Paris et dans la France métropolitaine. En apprenant ça, tu te dis qu'ils sont allés enfiler le parfait amour dans un coin peinard ?
Zob, mon pote ! A côté de la plaque ! Quand tu sauras ce qui s'est passé, t'auras les roustons qui te gicleront des orbites !
Dans ce
, on y va à fond la caisse !
Emporte ton détachant pour les éclaboussures !

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— Non. J’m’ bats en duel dans deux plombes ; tu vas z’êt’ mon témoin av’c Pinauderche.

— Toi, en duel ?

— Testuel ?

— Et contre qui ?

— L’brigadier-chef Mortelas dont j’lu ai baisé sa femme. C’ con-là a rentré chez lui juste que je tirais sa Louisette en levrette dans leur cuisine. C’est sa s’conde bergère, la première l’ayant quitté pour un épicier italien, alors il y tient. La Louisette, un vrai régal. Son seul défaut, c’est qu’elle est étroite de la foufoune. On l’a entendu rappliquer, l’Enflure, s’l’ment impossib’ de déculer ! Comme des clébards, tu mords l’topo ? J’avais beau tirerer comme un éperdu, impossib’ d’ m’espatrier le joufflu. T’aurais maté la frime à Mortelas ! Ah ! il manquait d’air, ce vaniteux.

« Tu sais qu’on l’appelle Gringrin, dans l’service, tant tellement qu’il est grincheux, ce veau. Il a voulu m’voler dans les plumes, mais malgré qu’j’ fussasse uni à sa guêpe, j’l’ai contré d’un coup d’ boule dans la boîte à dominos, c’ qui l’a fait glavioter quatre ratiches, dont deux en or qu’il est très fier. Alors il a pétrigné… »

— Pardon ? coupé-je.

— Trépigné, traduit Pinuche qui comprend mieux que moi le dialecte béruréen.

L’orateur poursuit :

— Y gueulait : « Sors de ma femme tout d’sute ! Sors d’Louisette, sinon je t’envoye un’ balle dans la peau ! »

« — Calmos ! j’lu aye répondu, attends qu’ma bite dégonfle ! Bien sûr, si j’avais, au lieu de c’gourdin, un chipolata comme toi, d’après c’que m’a informé Louisette, ce serait déjà fait ! »

« — J’m’ d’mande ce qui m’retient de te tuer ! » il a fait.

« — Moive, j’sais, Gringrin : c’est les assiettes ! Tu défères en cour d’assises et ta brillante carrière part en béchamel. »

« Pendant ce bavardage, Coquette résignait. Lu faire lâcher l’morcif sans qu’elle eusse largué sa soupe aux pointes d’asperges, c’est duraille. Enfin j’m’ l’aye récupérée saine et sauf. Quand il a vu l’ampleur d’la bestiole, Mortelas s’est effondré.

« — T’as pris tout ça dans les miches ? » il sanglotait à sa gerce.

« Elle a tombé su’ le pétesque :

« — J’voulais juste voir si ça pouvait tenir, Jules ; une simple curiosité féminine, très légitime, tu comprends ? »

« Là-dessus je m’ai barré. J’croiliais l’incident close, et quelle est pas ma surprise, l’lend’main, de r’cevoir la visite de l’officier d’police Lalurette pour v’nir m’annoncer qu’ Mortelas m’provoquait en duel. Y s’croive r’venu au temps d’l’étroit mousquetaire, ce nœud ! Bon, faut qu’on y va : ça se passe dans une carrière désinfectée, près d’Poissy. »

— Merde ! bondis-je, vous n’allez pas vous vous entre-tuer pour un coup de queue ! Je vous l’interdis !

Bérurier s’assombrit.

— J’regrette, Antoine, s’agit d’une affaire de d’honneur qu’l’service et l’administration n’a rien à voir. Si tu empêcherais c’duel d’accomplir, c’tenculé prétendrererait qu’ j’m’ai dégonflé. En route !

* * *

La carrière en question est vaste, son gisement épuisé. C’est un lieu sans guère d’utilité désormais, où l’on reconstitue la cordillère des Andes pour des productions « B ». On se sert même de l’ancienne cabane à outils pour la transformer en poste de douane sud-américain, ou en résidence de shérif. N’empêche que l’impression qui domine ici est de solitude, malgré les grondements de l’autoroute de l’Ouest et les sifflets de trains.

Un soleil frimeur arrose cet univers blanc, sa réverbération est dure. « Ces messieurs » sont déjà là : le cocu, en bras de chemise, ses deux témoins en blouson. Les trois poussent des gueules sinistrées en me voyant débarquer.

— C’est bon pour moi, murmure le Gros. Tu lui fous les chocottes, à cet emplâtre de merde, sa paluche va sucrer !

Moi, j’imperturbe. Serre les mains, déclare que mes fonctions ne doivent pas être prises en considération et que je viens en simple qualité de témoin du Gros. J’ajoute que je tiens les deux duellistes pour des collaborateurs de qualité et les exhorte à ne pas viser des points vitaux de leurs personnes. Les outrages peuvent se laver dans le sang, mais ne doivent pas s’essuyer ensuite dans un linceul. La phrase est belle ; elle les émeut.

Bérurier tombe la veste à son tour, la confie à Pinaud. L’officier de police Lalurette et son collègue Mangezan (il est d’origine arménoche) comptent quinze pas et marquent chaque extrémité de cette distance d’un petit monticule de cailloux.

Comme, tacitement, on me laisse présider le duel, j’engage les deux hommes à se placer dos à dos comme il est d’usage, ensuite à marcher chacun vers son tas de pierres, à se retourner après l’avoir atteint et à faire feu à deux reprises ; pour éviter tout geste fatal, nous avons veillé à ce qu’il n’y ait que deux balles dans chaque arme.

— Partez, messieurs ! fais-je, la gorge serrée par une légitime appréhension (une balle perdue est si vite arrivée !).

Ils partent, la démarche lourde, le visage fermé, l’anus hermétique.

Instant solennel.

Nos six cœurs de cognes cognent à toute pompe.

Le brigadier-chef Mortelas, plus grand que Béru, donc aux enjambées plus longues, atteint le premier sa marque. Il se retourne, tend son bras et, gentleman, attend que son adversaire se mette en place.

Le Mammouth se met en position et lance :

— J’t’ laisse l’honneur, Jules ; n’après tout, c’est toi l’cocu !

Fouetté par l’invite, le Gringrin vise.

Moment d’extrême tension. J’ai omis de te décrire le brigadier-chef, sauf pour te dire qu’il est très grand et que son corps a la forme d’une bouteille Perrier. Il chausse du 52, ses cheveux sont couleur poil-de-vache-sur-lesquels-la-vache-aurait-beaucoup-pissé, coiffé à la Bourvil (du début de carrière), le nez est camard, les pommettes enfoncées, les yeux sans cils, ce qui le fait ressembler soit à un canard, soit à Niky Lauda après son terrible accident. Il achète des costards chez un spécialiste des obèses, non qu’il ait un embonpoint excessif, mais sa taille l’exige ; il s’ensuit que ses fringues flottent sur son corps de géant au rabais, ce qui l’oblige à porter des bretelles.

Tel est l’homme qui, dans une fraction de seconde, va peut-être tuer Béru, ou être tué par lui.

Le Gros est d’un stoïcisme démentiel. Lui, le danger, connaît pas. Il est si sûr de sa bonne étoile qu’il garderait espoir devant un peloton d’exécution chinois.

Gringrin n’en finit pas de viser.

— T’es sûr d’fermer l’ bon œil ? rigole Alexandre-Benoît.

Poum !

Le chapeau du Gros choit dans la caillasse. Sa Majesté porte la main sur le sommet de son crâne où se lit une entaille qui ne va pas tarder à saigner.

— C’est ça qu’t’appelles éviter les parties vitables ? lance notre pote d’une voix à la fois surprise et mécontente.

Poum ! répond le cornard.

Cette fois la balle a raté carrément l’objectif.

— Tu biches la nervouze, grand ! assure Béru. Bon, à moi, ’aint’nant.

Il parcimonieuse pas avec ses valdas, lui. Les tire presque simultanément : Pan pan !

— Raté ! se réjouit Mortelas, livide.

Il se tait, because des conséquences vraiment imprévues. Toi qui me connais, t’avais déjà compris parce que je suis d’une intelligence phénoménale et que je sais fournir à mon lecteur les détails préalables qui facilitent sa digestion. Eh bien oui, Bazu : les deux bastos du Dodu ont fait sauter les deux boucles avant des bretelles de Jules, si bien que son bénouze trop large, aux poches lestées d’objets multiples et lourds, vient de lui tomber sur les godasses.

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